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Années 30 en Mongols, les nomades sont persécutés par les Soviétiques. Aysuun vit paisaiblement avec sa famille en Sibérie jusqu'au jour où ils sont massacrés, les femmes violées et laissées pour mortes. 25 ans après, Ayssun croise son bourreau et sa vengeance va être magistrale. Elle va traquer cette homme bouffi d'orgueil qui se croit supérieur à elle. C'est sans compter sa connaissance de la steppe, de la nature. Une histoire incroyable. Pour les adeptes de Yeruldegger, celui-ci est à lire jusqu'au bout...
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J'avais beaucoup aimé Yeruldelgger du même auteur, je me suis tourné vers Aysuun pour revisiter la Mongolie. Contrairement à Yeruldelgger qui se déroulait dans la Mongolie d'aujourd'hui, Aysuun se passe dans les années 1930, lorsque l'URSS a voulu imposer sa politique aux Mongols qu'ils considéraient comme une bande de péquenots aux coutumes arriérées.

Tous les moyens étaient bons pour soumettre les malheureux Mongols, et le major Kariakine qui massacre les hommes d'un campement et viole les femmes n'est qu'une brute parmi les autres. C'est tout le système soviétique qui exporte sa violence chez son malheureux voisin dont beaucoup d'habitants ont le tort d'être nomades : aucun espoir de les associer à la grande révolution prolétarienne, il faut les sédentariser ou les faire disparaitre.

Vingt-cinq ans plus tard, Aysuun qui avait été violée et laissée pour morte reconnait le nouvel officier soviétique qui prend le commandement du détachement militaire d'à côté. Là nait son désir de vengeance, mais Aysuun ne veut pas se contenter d'un simple meutre pour régler le problème. Elle élabore toute une stratégie pour humilier et éliminer la brute devenue colonel de l'armée rouge, devenu également un chef sans pitié pour les soldats de la garnison.

Ce récit est l'occasion de nous faire connaitre les traditions des nomades mongols, particulièrement celles des Touvans, l'ethnie à laquelle appartient Aysuun. Ian Manook nous décrit les paysages, la faune et la flore, les coutumes des nomades, les relations entre eux et l'influence des esprits à tout moment de la vie quotidienne.

Autant j'ai aimé découvrir les traditions, dont celles liées au chamanisme, autant je n'ai pas aimé les interventions magiques dans des scènes à priori réalistes.
J'ai trouvé ces passages déplacés dans ce récit par ailleurs crédible, et c'est pour cette raison que ma note n'est pas meilleure. Dommage car c'était une belle histoire, superbement documentée et très bien racontée.
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Je termine ma dernière lecture de 2023 par mon parrain de polar
IAN Manook, un de mes chouchous j'avoue. Mais c'est par ce qu'il sait raconter des histoires, me faire voyager avec ses descriptions sensorielles, avoir de l'empathie, de la haine bref ressentir des émotions en lisant
AYSUUN de IAN Manook, Paru le 2/11/2023, chez Éditions Albin Michel
Un grand merci à Albin Michel et IAN Manook,l pour ce cadeau.
Dans Aysuun, c'est retour en Mongolie avec la conquête d'un territoire qui passe par l'éradication totale d'un peuple, l'anéantissement d'une culture, d'un mode de vie, de tout ce qui n'est pas l'autre en employant les moyens les plus abjects sans épargner bébés, femmes ou enfants. Mais c'est aussi et surtout un grand roman d'aventure avec l'écriture de l'auteur qui y mêle la malice, l'évasion, les esprits, les croyances et l'historique.
Aysuun a 106 ans, c'est une très vieille femme mais sa mémoire est intacte. Elle va raconter à petit frère, pour son mémoire, ce qu'il lui est arrivé et qui a fait d'elle une légende. Elle va lui raconter à travers son histoire, la vie d'avant, une époque où les nomades faisaient corps avec la nature et ou les esprits guidaient leurs pas. En 1930, les Russes ont exercé leur suprématie en envoyant l'armée exterminer et massacrer tout un peuple au nom d'un idéal communiste. Aysuun et sa mère, après avoir subies l'horreur du massacre des leurs et avoir été les proies de l'ennemi, sont laissées pour mortes. Miraculeusement épargnée Aysuun croise vingt-cinq ans plus tard son bourreau le major Kariakine. Elle n'a rien oublié, la haine la tenaille, Aysuun veut se venger et venger sa mère qui depuis n'a plus jamais prononcé une parole. Elle commence par lui voler son cheval, un cheval très rare et d'une beauté sans pareil ! Ensuite, avec une ingéniosité diabolique, elle mettra au point une stratégie pour se venger, seule en apparence contre Kariakine et ses soldats.
C'est un roman palpitant, rythmé et fougueux comme le galop des chevaux dans la steppe, les personnages sont tous attachants même ceux du côté des méchants (sauf Kariakine !). J'aime ce petit côté fantastique, le chamane et ses èèren, les esprits maître comme celui du cheval. A travers l'histoire d'Ayssun c'est un pan de l'histoire de ce peuple Mongole et de la région Touva, qui ont subis une véritable purge, ce peuple de nomade dont on ne tolère pas le mode de vie, qui est abordé.
C'est encore un coup de coeur pour cette histoire qui m'a tenue en haleine, avec du suspense, des rebondissements, des moments durs mais aussi empreints de poésie et de magie.
IAN Manook sait que le monde d'hier fait celui d'aujourd'hui et celui qui sera demain aussi qu'il continue à conter, à transmettre et ne se lasse pas de m'emmener en voyage.
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Ian Manook est un auteur que j'apprécie depuis longtemps. J'ai lu avec énormément de plaisir ce nouvel opus. Une plongée dans des contrées lointaines, une femme exceptionnelle dont le courage est époustouflant, une nature éblouissante peuplée d'animaux et de ce peuple nomade, tout cela vous fera voyager et ressentir des sentiments divers dont on ressort déboussolé.
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Une excellente description de la vie des nomades de la région Mongolie et Sibérie.
La description des militaires soviétiques avec leur mentalité et leurs idées totalement obtus
et sans ouverture.
Aysuun est une force de la nature et psychologiquement extraordinaire.
Un bon livre avec de la tension et du suspense.
Bien écrit.
Je le recommande vivement.
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Dépaysant, une ode à la nature. Les personnages sont monolithiques, un rien caricaturaux, la nature est belle et est bien présentée, peut être un peu magnifiée par rapport à la réalité des steppes (?, je ne le saurais jamais et les descriptions de ce récit me le font regretter), le scénario se déroule mécaniquement sans anicroche... il y manque juste un supplément d'âme que le
chamanisme évoqué ne suffit pas à insuffler.
Mais le plaisir de lire est réel.
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Une femme âgée de 106 ans, d'origine mongole, raconte un épisode de sa vie à un jeune garçon chargé de rédiger un devoir. En 1930 la folie soviétique va massacrer sa famille et la laisser sa mère et elle violées et mourantes. Des années plus tard elle recroise le chemin de l'officier responsable du drame et elle décide de se venger .
C'est d'une lecture facile et l'auteur maintient la tension tout au long du récit .
Le contraste entre la froideur soviétique et le mode de vie des nomades est amené avec intelligence et sans que ce soit pesant pour le lecteur. Peut-être que l'ensemble aurait mérité quelques pages en moins mais cela reste un bon livre distrayant.
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Aysunn est l'histoire d'une vengeance, celle d'une nomade victime de la campagne de pacification russe vis à vis des Mongols dans les années 1930, lorsque vingt cinq ans plus tard elle se retrouve en présence de son bourreau.
L'originalité du récit est d'être fait par l'héroïne qui a atteint l'âge vénérable de 106 ans.
Ian manock m'avait ébloui avec sa trilogie mongole. Dans ce roman le cadre de la Mongolie avec ses immenses steppes est bien présent. Il s'y mêle le folklore, les coutumes, le chamanisme bien ancrés dans la culture des nomades.
Malgré tout, je me suis un peu perdue dans cette chevauchée et les tourments des personnages, je n'ai trouvé qu'un intérêt mitigé à cette histoire de vengeance, aux rebonds un peu trop conventionnels. La magie n'a pas opéré….
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Revoilà la Mongolie qui nous a permis de connaitre cet auteur. Fidèle à ses connaissances du terrain, aux traditions, aux histoires haletantes, il s'amuse à nous faire parcourir la steppe et nous le suivons volontiers, car il a trouvé un nouveau personnage fort et empathique.
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J'avais fait un trek en juillet au Kirghistan ,vivre pendant un vingtaine de jours en suivant des nomades qui avaient monter leur troupeaux en alpages.
J'avais dormi dans les yourtes , pris les repas avec ces nomades ,je m'étais amusé avec les enfants.
Et j'avais marché dans ces steppes immenses où je m'attendais toujours avoir arriver au lon les guerriers de Gengis Khan.
Autant vous dire que ce livre Asyuun m'a emballé , séduit ,par sa description si juste de ce pays de steppes , de cette vie qui n'a pas tellement évolué depuis des siècles et qui se heurte à la civilisation à la soviétique ,classifie contraignante ou le rêve a disparu .
Face à ces soldats obéissants et apeurés se trouvent les nomades bondissants ,libres sur leur chevaux .
Ce livre un joli rêve ,à déguster sans hésitation.
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