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Critique de Charliebbtl


Qui a aimé « Yeruldelgger » aimera « Les Temps sauvages ». En tout cas, moi je considère définitivement Ian Manook comme un grand du polar français. C'est tout de même le seul auteur capable actuellement de te faire kiffer des enquêtes se déroulant au fin fond de la Mongolie. Comme élément de départ, ce n'était pas forcément gagné. Et puis, il est né un 13 août…. comme moi… ça se passe donc de tout commentaire, non ?

Pour ce nouvel opus, on retrouve avec délectation le personnage de Yeruldelgger, flic imprévisible aux méthodes expéditives mais adaptées à la rigueur de la Mongolie, contrée en quête de démocratie et de justice alors que les profiteurs de l'ancien régime (mafieux, militaires, flics ripoux) rechignent à renoncer aux privilèges qui étaient jusqu'alors les leurs.

Au point de départ : le corps d'un cavalier retrouvé écrasé avec son cheval sous le poids d'un yack en pleine steppe enneigée et le meurtre sauvage d'une prostituée dans une chambre d'hôtel à Oulan-Bator. Apparemment, rien ne semble relier ces deux morts… et pourtant ! Nous voilà alors embarqués pour résoudre cette étrange énigme qui nous mènera de la capitale de la Mongolie au Havre (oui, vous avez bien lu ! La Mongolie s'invite chez nous et cela n'est pas pour me déplaire).

Le moment de poésie

Sans conteste, ce sont les scènes quasi contemplatives avec les loups du Septième Monastère. Rien que pour les voir, on aimerait que le roman soit adapté à l'écran. C'est beau, c'est intense mais aussi sanguinaire, c'est le moins qu'on puisse dire.

Mon chouchou

Bon ben sans surprise, c'est toujours Yeruldelgger, ce flic un peu ours mais attachant et plein de sensibilité. Je ne suis pas forcément fan de son régime alimentaire à base de thé au beurre salé, de gras de mouton et de yeux de chèvres en tous genres mais j'adore comment il prend les choses en main. Ce mec, il en a !!!

La tête à claques

La palme revient au personnage de l'inspectrice Oyun qui, tombée amoureuse folle d'un beau militaire avec qui elle fait les pires cochonneries qui soient (et parfois, même en public. Eh oui, petite vicieuse va !), incarne totalement l'adage qu'est « l'amour rend aveugle ». Enfin, chérie, quand on t'invite dans une boîte gay et que ton mec ne proteste pas un tant soit peu pour t'accompagner, ça ne te met pas un peu la puce à l'oreille ? Non ? Même pas un chouïa ? Bon, on lui accordera quand même une chose, elle a un coeur d'artichaut mais elle a la couenne dure car elle en prend encore pas mal dans la tronche pour ce deuxième opus.

Pour résumer, hâte de découvrir le troisième tome, « La mort nomade ». Je l'ai croisé, il y a trois semaines, chez mon libraire et je ne devrais pas résister très très longtemps.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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