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3,75

sur 948 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Yeruldelgger est décidément increvable . Après avoir frôlé la mort à plusieurs reprises dans le premier opus qui nous l'avait fait découvrir , ce flic mongol au cuir épais et au caractère bien trempé des steppes glacées de son pays , va encore échapper de justesse à de multiples tentatives d'assassinats dans ce nouveau roman . Il faut dire que l'agenda de notre héros mongol préféré est bien chargé : découvrir les assassins d'une amie prostituée , d'un scientifique arménien- tiens tiens - au beau milieu de nulle part- , démêler le trafic de jeunes enfants vers l'Europe , les agissements de services secrets trop zélés , de militaires corrompus et faire face au retour de son ennemi de toujours : Erdenbat . Vous comprendrez aisément que le garçon se fasse quelques inimitiés au passage ....Heureusement il n'est pas tout seul pour réussir ces missions . Il peut compter sur l'aide de l'intrépide inspectrice Oyun et sur l'inspecteur français Zarzavadjian d'origine arménienne – tiens tiens - , véritable baroudeur qui navigue à vue entre différents services de polices au gré des humeurs de son patron et qui va essayer de démêler certaines ramifications du trafic d'adolescents à partir du Havre .
Vous l'aurez compris on ne s'ennuie pas une seule seconde en lisant ce roman policier à la sauce Ian Manook . On a même du mal parfois à suivre par moment les ( trop ? ) nombreux événements qui s’enchaînent à vitesse grand V à droite et à gauche sans répit . En résumé un polar dense , dépaysant et sans temps mort qui soufre sans doute de son trop plein d'actions qui met les personnages au second plan alors même qu'ils sont par ailleurs si attachants .
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What a deception, my dear !
Je m'étais régalée avec Yeruldellger, et c'est en frémissant de bonheur que j'ai ouvert Les temps sauvages, prête à savourer la suite des aventures de mon mongol préféré, façon marmotte farcie.
Quelle tristesse, je n'ai pas retrouvé le charme de ma lecture précédente, mais un Yerulgellder fou furieux dans une Mongolie bof bof, à pleurer.
J'ai même eu du mal à suivre l'histoire, qui partait dans tous les sens, et pour tout dire j'ai peiné à le terminer.
A mon sens, une suite ratée, j'essaierai de me souvenir uniquement de mon enchantement pour le premier livre de Ian Manook.
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Après avoir placé la barre aussi haut avec Yeruldelgger, difficile pour Ian Manook de transformer l'essai pour son second volet.

Sur le fond, mon avis est mitigé. Je n'ai pas trouvé l'intrigue aussi bien amenée que la première, avec des rebondissements par trop improbables et quelques coïncidences faciles qui m'ont agacée. Cela dit, l'ensemble se tient tout de même pas mal, et après tout un bon polar n'a pas forcément vocation à être plausible. En témoignent les qualités de super-héros de Yeruldelgger, que l'on retrouve également chez son alter égo Zarza ou chez la jolie mais très résistante Oyun. En parlant d'elle d'ailleurs, la manière dont l'auteur l'a fait évoluer dans ce volume m'a franchement déplu. Plus que son invincibilité – qui commence à devenir légendaire – c’est sa grotesque amourette qui m'a dérangée. Je ne peux pas adhérer à la facilité avec laquelle elle passe du stade d'écorchée vive à celui de midinette nymphomane ! Non franchement monsieur Manook, vous auriez dû faire taire vos hormones en ébullition sur ce coup-là !

Les descriptions en revanche sont toujours aussi visuelles et enivrantes. J'ai notamment pu juger de leur précision sur la scène d'action à Honfleur (ville si chère à mon cœur) qui est diablement fidèle à la géographie du lieu. Les steppes de Mongolie sont encore plus attirantes sous leur majestueux manteau neigeux ! Et la gastronomie n’est pas en reste. Je salive toujours autant devant la multitude de plats décrits au fil du récit - et à mon grand désespoir il ne semble pas y avoir de restos mongols à Paris. Je vais devoir planifier une virée à Oulan Bator pour aller déguster buzzs et autres kuushurs accompagnés d'un grand bol de thé au beurre !!!

La forme par contre, m'a vraiment déçue. Ce qui faisait le charme du 1er opus tourne à la lourdeur ici. On assiste à un déballage en règle de titres de séries télévisées, de références hollywoodiennes et autres modèles de matériel (qu'apporte au récit le fait que la berline soit une Audi A8 ou que la tablette soit une Samsung Galaxy Tab ?). Mais surtout, surtout, où est passée la plume agréable de monsieur Manook ? Son maniement de la langue française est devenu très approximatif et les tournures maladroites côtoient de véritables fautes de français ! Exemple choisi :

"Le deuxième round s'annonçait aussi mal engagé pour l'un comme pour l'autre"

Ça ne va pas. Je ne voudrais pas jouer à la prof de français, mais on dit soit : "s'annonçait AUSSI mal engagé pour l'un QUE pour l'autre", soit "s'annonçait mal engagé pour l'un COMME pour l'autre". C'est comme ça. Et quand on fait autant de références aux grands de la littérature française (Hugo, Voltaire, Rabelais, Baudelaire...) on s'attache à écrire correctement il me semble !

Ma critique est un peu virulente, mais c'est tout de même avec plaisir et engouement que j'ai retrouvé Yeruldelgger, Oyun, Solongo et les autres... S'il est nettement moins crédible (c'est peu de le dire !) que son prédécesseur, ce second volet des aventures de nos flics mongols préférés est tout aussi addictif ! C'est le genre de bouquin que vous avez envie de dévorer d'une traite, mais que vous vous forcez lire posément afin de ne pas perdre une miette d'information. Un bon page turner donc, mais qui n'arrive vraiment pas à la cheville du 1ᵉʳ tome.
Lien : http://labiblidekoko.club/si..
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Je n'étais sans doute pas dans de bonnes dispositions pour dénouer toutes les ficelles de cette enquète. Je suis un peu déçue, par rapport au premier volume de cette saga Mongole, c'est un peu trop rocambolesque pour moi. Reste tout de même le plaisir d'y découvrir un autre monde, d'autres lieux, d'autres coutumes... sans être obligée d'en subir tous les désagréments.
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Yeruldelgger; le retour.
On prend les mêmes et on recommence, escapade française en plus.
L'effet de surprise du premier roman étant passé, reste un bon polar et une lecture plaisante malgré quelques invraisemblances.
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Bien-sûr, j'ai toujours autant de plaisir à lire cet auteur qui m'avait enchantée lors des premières aventures de Yeruldelgger, mais je suis un tout petit peu déçue cette fois. Trop de tics de langage et peut-être un scénario brouillon dans lequel on cherche un fil conducteur. En outre, les références à la littérature française me paraissent complètement loufoques dans un paysage de Mongolie qui ne me donne pas envie du tout de lire Voltaire en compagnie d'un yack, même très dévoué !
Heureusement, la psychologie des personnages principaux reste bien fouillée, notamment Oyun, mais s'il doit y avoir un troisième opus, j'espère que nous reviendrons au talent du premier.
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« Les temps sauvages » est le deuxième tome des aventures du commissaire Yeruldelgger. le lecteur retrouve l'espace mongolien avec ses excès climatiques, ses paysages pétrifiés par l'hiver, ses traditions et son histoire malmenées par l'occupation soviétique. Ce thriller de plus de 500 pages rassemble une intrigue assez complexe sur fond de règlement de compte entre les militaires qui ont organisé un trafic mafieux à l'échelle mondiale, le chef des services secrets qui complote pour accéder au pouvoir, des policiers qui allient ténacité et courage « surhumains » , et l'histoire personnelle du commissaire Yeruldelgger poursuivi par la haine de son beau-père … La multiplicité des thèmes : l'univers exotique mongolien, les références et les descriptions des espaces soumis à l'héritage dévastateur de l'époque soviétique, les références à la gastronomie, à l'économie… rendent le roman inégal dans sa longueur et dans son déroulement. le début du roman m'est apparu intéressant et original dans la présentation et l'organisation de l'intrigue. L'affaire déplace les héros en Russie…en France où apparaissent de nouveaux protagonistes (un ancien agent secret et un journaliste) qui sauvent de la mort le petit protégé de Yeruldelgger et qui mènent leur propre enquête sur des disparitions. le livre paraît rassembler un trop grand nombre de paramètres… Il mêle l'héritage fantastique mongolien, « Begtse, le Maître de la Vie Rouge », l'intervention « magique » des loups qui viennent sauver le héros, il est vrai formé dans un monastère Shaolin aux traditions ésotériques et aux pouvoirs surnaturels. Les séquences d'action se succèdent, scooter des neiges, hélicoptères, acteur dénudé qui doit affronter les morsures du froid (à moins 30°C… !)…Le lecteur visionne les scènes des films d'aventure, d'OSS 117 … et dans lesquelles le héros au bord de l'échec trouve toujours une sortie miraculeuse ! Certes, l'humour n'est pas absent du roman, l'achat (qui se veut discret) de sous-vêtements par l'inspecteur Oyun est commenté par plusieurs observateurs, le plat traditionnel de la tête de chèvre offert aux invités … ou encore, les références à la poésie française que le commissaire partage avec un scientifique arménien… Les chapitres sont courts et nombreux, ils permettent d'imprimer un rythme au scénario. La fin du roman m'est apparue moins réussie, l'explication d'Erdenbat (le beau père du commissaire) dans la scène terminale traduit un éclairage un peu laborieux de l'intrigue. le style est à l'image du livre, inégal : quelques descriptions de l'univers mongolien pétrifié par le froid sont intéressantes, d'autres passages, notamment les scènes d'action, sont moins convaincants. Mon appréciation finale est donc nuancée. Si l'histoire permet de maintenir un intérêt à la lecture, le livre semble débordé de trop d'informations et d'éléments de construction. Merci à Babelio et aux éditions Michel pour cet envoi- découverte
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Après le gigantesque succès de Yeruldelgger, le premier tome de cette série, que je n'ai pas lu parce que je n'ai pas trouvé le temps, je passe directement au deuxième, qui s'appelle Les temps sauvages. Avec un certain clin d'oeil, l'auteur aurait pu appeler son roman Les temps modernes.

Le roman commence en Mongolie. Là-bas, les hivers sont de plus en plus longs, les étés de plus en plus courts, signe des temps. Les terres n'ont plus le temps de se réchauffer, de plus en plus de gens meurent de froid. le roman débute sur une scène de crime insolite : l'inspecteur Oyun découvre le cadavre d'un cavalier écrasé sous un yack. Afin de sortir les corps, ils vont installer une yourte et chauffer les environs.

Ailleurs, Yeruldelgger est appelé par un professeur, spécialiste des oiseaux. Lors de ses recherches, il a trouvé un bout d'os humain, dans le nid de gypaètes. La curiosité étant un vilain défaut, il découvre alors au bout de ses jumelles le corps d'un homme suspendu dans une crevasse. Quand Yeruldelgger se fait arrêter pour le meurtre de Colette, une de ses anciennes indics et prostituée, il décide de se lancer dans cette enquête personnelle et laisse les deux autres cadavres à son équipe.

Une video d'un hôtel incrimine Yeruldelgger mais il semble bien que cela ne soit qu'un coup monté. Dans tous les cas, on s'est donné bien du mal pour éliminer le commissaire. En plus de tous ces événements, Yerulgelgger découvre que Gantulga, un jeune garçon qu'il a envoyé chez les moines Shaolin a disparu. Ces affaires vont emmener nos enquêteurs aux quatre coins du monde.

Pour commencer mon avis, je dois dire que je n'ai pas lu le premier roman de Ian Manook, et que c'est bien dommage. Car, à cause de cela, j'ai eu bien du mal à entrer dans l'histoire. Car l'auteur ne cherche pas à expliquer le passé de ses personnages et je dois dire que j'ai un peu « ramé » pour m'attacher à eux et comprendre ce qui les motive. Ajouté à cela que les chapitres s'enchainent avec un rythme infernal, cela donne un roman où il faut s'accrocher. Donc, je vous donne un conseil en or : lisez le premier volume des enquêtes de Yerulgelgger afin de mieux apprécier celui-ci.

Je me suis accroché … et je dois dire que c'est un roman d'action remarquablement écrit que Ian Mannok nous livre. Passé les 100 pages, j'ai digéré ce début difficile (pour moi), et bien apprécié ces aventures de notre super héros mongole. Mais ce roman n'est pas que cela et Ian Manook creuse certains thèmes qui lui sont chers. le dérèglement climatique fait partie de ceux là, quand il nous montre que les hivers sont de plus en plus longs et les températures en chute libre. Et puis, il nous montre la situation géopolitique de la Mongolie, coincée entre les deux géants que sont la Chine et la Russie, un peu comme Sebastian Rotella avec Triple Crossing. Enfin, il dénonce les trafics dans ce qu'ils peuvent avoir de plus odieux, et cela va nous permettre de voyager à travers le monde.

Quant aux personnages, c'est toujours un plaisir de se retrouver avec des personnages exotiques. L'auteur, d'ailleurs, nous détaille bien la vie privée des Mongoliens ce qui aide au dépaysement. J'ai aussi trouvé dans Yeruldelgger un peu de Harry Hole, avec cette même habitude de se faire tabasser, prendre des coups sur la tête ou bien une balle dans le pied. Et les autres personnages sont du même acabit, de vrais héros capables de se sortir de situations inextricables, avec quelques cicatrices. le trait est parfois un peu gros, mais cela participe à la légende des romans d'action.

Bref, avec son style très agréable, ses chapitres courts, son action sans temps morts, ce roman est indéniablement un roman fort bien fait qui va répondre aux attentes des fans du premier tome. Par contre, je ne peux que vous répéter ce conseil : lisez le premier tome, sinon vous risquez de rester sur le bord du chemin et d'arrêter votre lecture au bout de 100 pages, ce qui a bien failli m'arriver.

Je tiens à remercier Babelio et Albin Michel pour cette lecture en partenariat.
Lien : http://blacknovel1.wordpress..
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Après ma première escapade avec le commissaire Yeruldelgger en Mongolie, j'avais choisi de continuer mon voyage dans ce pays aux horizons indéfinis...
Et ça s'amorçait plutôt bien, avec quelques cadavres tombés du ciel dans un enfer de glace et de neige et des débuts d'enquêtes embrouillées à souhait en compagnie de l'inspectrice Oyun à la langue bien pendue et Yeruldelgger plus bougon et imprévisible comme jamais.
Mais après que le robuste commissaire est accusé d'un sanguinolent méfait qui le fait voir rouge... après que quelques gamins (dont un proche de Yeruldelgger) décident d'aller voir si ailleurs le monde se porte mieux... -"ailleurs" qui se trouve en France où un flic français d'origine arménienne (et très sympa !), parfait reflet "surhommien" de Yerul', débute une enquête à contresens-... le lecteur subodore une implication belliqueuse de différents services et organismes hauts placés, forts en gueule, et surtout convaincus de leur pouvoir...

"Embrouillés" devient alors embrouillaminis... et ma concentration vaguait de plus en plus souvent dans le néant (très mauvais signe, ça !). Je revenais (en soupirant) régulièrement des pages en arrière pour tenter de repêcher le fil de ce sac de noeuds.

Or, même si je suis restée sceptique quant aux déroulements parfois insolites des intrigues, les exploits improbables des mâles inspecteurs et l'endurance fantastique de la féminine Oyun, ce roman noir est indubitablement bien écrit et sans fadeur !
Il aborde aussi, comme dans le premier, des différents sujets problématiques auxquels est confronté la Mongolie actuelle : l'auteur sait faire ressentir à merveille la regrettable influence soviétique d'avant 1990, sur les paysages, les architectures et les mentalités des autochtones... raconte de quelle abominable façon le pays à été dépouillé de ses ressources naturelles, focalise les intrigues policières sur les agissements véreux, maquignonnages et machinations d'une poignée d'hommes qui espère tirer profit d'un pays en réédification.

Et il reste quoi alors de ce peuple mongolien, aux traditions ancestrales, à la spiritualité dictée par les vastes espaces, fier de sa culture orale, sa cuisine, sa hospitalité..., aujourd'hui rendu vulnérable par ces temps "modernes" et donc, sauvages !


Un grand merci à Babelio et Albin Michel pour ce voyage dans les steppes asiatiques.
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Ce roman est le deuxième de la série des enquêtes de l'inspecteur Yeruldelgger et le premier ouvrage que je lis de cet auteur. J'avais entendu et lu beaucoup de bien de Yeruldelgger et me faisais un plaisir d'en lire la suite. Et bien, malheureusement, je dois dire que j'ai été un peu déçue .......

Nous sommes en hiver, au coeur de la steppe mongole. L'adjointe de Yeruldelgger, l'inspecteur Oyun, appelée par un jeune militaire découvre un bien étrange spectacle : une sorte de pyramide de viande congelée : à la base un cheval, surmonté de son cavalier, et coiffant le tout, un yack......Yeruldelgger, lui, est appelé par le conservateur d'un petit musée perdu au milieu de nulle part : celui-ci a aperçu à l'aide de ses jumelles un cadavre coincé dans la roche. Les enquêtes ont à peine commencé qu'une amie de Yeruldelgger est retrouvée la gorge tranchée et que son jeune fils a disparu. Tous ces cadavres vont mener le policier jusqu'en France, dans le port du Havre, en traversant l'immensité gelée de la Mongolie, en passant par la Sibérie.

Pas de temps morts dans ce récit. Dès le début les cadavres se succèdent, les affaires s'imbriquent les unes dans les autres, les scènes de crimes se multiplient. C'est justement ce qui m'a déplu dans ce roman : tout m'a paru compliqué dès le début : trop de morts dès les premières pages, apparemment sans relation les unes avec les autres ; trop de personnages : des nomades, un arménien féru de littérature française, les services secrets, les forces spéciales, les moines de Shaolin, un ermite, une meute de loups, des yacks et des cadavres qui tombent du ciel, et j'en passe......Ce qui fait que j'ai carrément décroché de l'histoire avant les deux cents premières pages. Pourtant l'auteur sait à merveille décrire les personnages et leur environnement. Je pense que c'est cela qui m'a empêchée d'abandonner ma lecture. J'ai vraiment pris du plaisir à suivre l'inspecteur Yeruldelgger entre les yourtes d'Oulan Bator, à travers la steppe glacée ou les forêts enneigées de la Mongolie, à l'accompagner dans la ville sibérienne de Krasnokamensk empoisonnée par les radiations atomiques. Il nous fait aussi profiter de la gastronomie locale ; bref c'est un véritable voyage qu'il nous offre sur fond d'enquêtes et de poursuites effrénées. J'ai trouvé aussi que la plupart des personnages (dont Yeruldelgger et Oyun) , même s'il étaient intéressants, manquaient d'humanité ; ils me sont apparus un peu comme des supers héros, se sortant toujours sains et saufs des pires situations. L'humour, souvent totalement décalé, n'est pas non plus absent de ce récit, certains dialogues semblent sortis tout droit d'un film d'Audiard.

Merci beaucoup à BABELIO et aux Editions ALBIN MICHEL

En bref

Une petite déception que les magnifiques paysages de Mongolie et le personnage un peu déjanté de Yeruldelgger n'ont pas suffi a atténuer.
Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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