Ayant tellement apprécié
Or noir, j'ai eu envie de prolonger le chemin de lecture avec
Dominique Manotti et retrouver le commissaire Daquin. Mauvaise pioche car dans celui-ci, c'est Noria Ghozali qui officie avec Bonfils. Nous sommes en 1985 à Paris sous le mandat de
François Mitterrand. Voici sa vision de l'argent : « L'argent qui corrompt, l'argent qui achète, l'argent qui écrase, l'argent qui tue, l'argent qui ruine, l'argent qui pourrit jusqu'à la conscience des hommes. » Effectivement, au fil des pages, l'autrice nous fait entrer dans les coulisses obscures du pouvoir et ce n'est pas beau à voir : vente d'armes à l'Irak, otages français retenus au Liban, liens avec l'Iran pourtant sous embargo, meurtre d'une call-girl de luxe, justice française loin d'être indépendante. Glaçant tellement c'est encore d'actualité. Ce livre a été récompensé par le Prix Mystère de la critique et le Grand Prix du roman noir du festival de Cognac. Il a également été adapté au cinéma par Éric Valette avec
André Dussolier. J'ai bien envie de le voir. En attendant je retrouve le commissaire Daquin en me plongeant de suite dans
Sombre sentierCommenter  J’apprécie         90