Il est certain qu’aux habits, à l’ajustement et aux manières, on ne savait pas à qui l’on avait affaire. Beaucoup étaient d’avis qu’il y a des hommes dont les sens sont plus portés vers les vieilles que vers les jeunes.
Une femme adroite s’attache d’abord à éloigner tout ce qui n’est pas dans ses intérêts : elle donne du soupçon des uns et du dégoût des autres, afin qu’elle seule et ses amis soient favorablement écoutés, et si nous ne sommes en garde contre cet usage, il faut, pour la contenter elle seule, mécontenter tout le reste du monde. Dès lors que vous donnez la liberté à une femme de vous parler des choses importantes, il est impossible qu’elles ne nous fassent faillir.
Les principales matières enseignées étaient le catéchisme et les travaux d’aiguille, mais aussi le latin, l’histoire, la géographie, les sciences naturelles, le calcul, la langue française et la musique : il s’agissait de former de bonnes chrétiennes, épouses et mères de famille, équilibrées et sachant tenir leur place dans la société, tant par leur aptitude à tenir une conversation, sans gaucherie ni suffisance, que par une bonne gestion de leurs biens.
...la beauté qui fait nos plaisirs n’ait jamais la liberté de nous parler de nos affaires, ni des gens qui nous y servent. On attaque le cœur d’un prince comme une place. Le premier soin est de s’emparer de tous les postes par où on en peut approcher.
En abandonnant notre cœur, nous demeurions maîtres de notre esprit.
Le temps que nous donnons à notre amour ne soit jamais pris au préjudice de nos affaires, parce que notre premier objet doit toujours être la conservation de notre gloire et de notre autorité, lesquelles ne se peuvent absolument maintenir que par un travail assidu […].