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Versailles et les arts
Liste créée par Dossier-de-l-Art le 17/05/2016
71 livres. Thèmes et genres : art , histoire , histoire de l'art , architecture , jardins

A l'occasion de l'exposition "Fêtes et divertissements à la cour de Versailles", voici une liste consacrée au château de Versailles, lieu mythique d'art et d'histoire, et aux artistes et grandes figures qui l'ont marqué.



1. Fêtes et divertissements à la cour
Jérôme de La Gorce
Cet ouvrage, catalogue de l'exposition "Fêtes et divertissements à la cour", présentée au château de Versailles, donne à voir les infinies variétés et ingéniosités du divertissement proposées par les monarques depuis le règne de Louis XIV jusqu'à la Révolution. Par un choix de 400 oeuvres fortes commentées par les plus grands spécialistes des différents domaines, ce catalogue permet de découvrir et d'imaginer et de faire ressentir ce que les courtisans pouvaient éprouver à l'époque.
2. Les Fêtes de Versailles
André Félibien
Jeune et magnifique, virtuose de la politique spectacle, Louis XIV organisait dans le parc de Versailles des fêtes somptueuses, pour domestiquer les courtisans et éblouir la nation. Sous la haute direction du roi et de Colbert, les meilleurs artistes – Le Vau, Le Brun, Le Nôtre, mais aussi Molière, Racine, Lully –, relayés par d’innombrables ouvriers, travaillaient à ces grandioses mises en scène. Pour jouer leur rôle dans la grande machine de la propagande royale, ces fêtes devaient être connues. Historien de l’art et brillant écrivain, André Félibien est chargé de décrire deux d’entre elles, la longue nuit lumineuse de juillet 1668 et l’enchaînement des réjouissances, à travers l’été de 1674. Deux graveurs, Jean Le Pautre et François Chauveau, illustrent les moments culminants des festivités. Les relations de Félibien marient la précision, le goût du détail technique et l’émerveillement devant les prouesses des ingénieurs. Elles s’enchantent de la magie des jeux d’eau, de l’éclat des feux d’artifice, de toute cette magnificence qui assoit le prestige – et trahit la prodigalité – d’une monarchie occupée à construire son mythe.
3. Dossier de l'art, n°244 : Fêtes et spectacles à la cour de Versailles
Dossier de l'art
3.00★ (3)

Des bosquets et bassins propices aux installations éphémères à la somptueuse salle de l’Opéra royal en passant par les salons intimes de Trianon, le domaine de Versailles a été sous l’Ancien Régime le théâtre des divertissements de la cour autant qu’un outil au service du politique. Avant même la fin du pharaonique chantier, Louis XIV y donne des fêtes mêlant avec un faste et une ampleur inouïs chasses, jeux, festins, feux d’artifice et spectacles. L’administration des Menus-Plaisirs va œuvrer durant plus d’un siècle aux côtés des meilleurs artistes, danseurs, acteurs et musiciens du temps pour faire du domaine l’écrin d’un spectacle perpétuel. La foisonnante exposition du château de Versailles, du 29 novembre au 17 mars, redonne vie à ces fêtes et spectacles ainsi qu’aux divertissements ordinaires.
4. Le prince et la musique : Les passions musicales de Louis XIV
Jean Duron
En bâtissant Versailles, Louis XIV n'a-t-il pas osé le premier temple de musique du monde moderne ? est-il alors une cour d'Europe plus constamment appliquée à s'illustrer dans l'art des sons, à faire que chaque espace du palais, que chaque temps de la journée abritent une musique propre ? est-il un prince qui ait porté aussi haut un tel soin à se construire une image musicale, à permettre l'émergence d'un type de musique qui corresponde à ce point à l'image qu'il se faisait de sa fonction ? est-il enfin un royaume d'Europe qui ait consacré autant d'argent au plus impalpable, au plus éphémère de tous les arts ? Réunissant les meilleurs spécialistes du sujet (historiens de la musique, de l'art, de la littérature), ce livre tente d'analyser la relation particulière, directe ou indirecte, réelle ou fictive, qui unit constamment le monarque à la musique. Pour tenter de mieux comprendre la question centrale du " goût du roi ", sont abordées successivement celles de l'héritage curial, de l'éducation du roi et des princes, des lectures du souverain, de son amour de la danse, de l'omniprésence de la représentation musicale, des instruments de la cour et, plus généralement, de la politique culturelle.
5. Le Roi, la cour et Versailles 1682-1789 : Le coup d'éclat permanent
Alexandre Maral
4.00★ (10)

En 1682, Versailles devient la résidence permanente de la cour et du gouvernement. Là, au sein du palais aux espaces multiples et à travers des intervenants de tous ordres, du valet au monarque, se déploie une subtile géostratégie, d'apparence immobile et en fait toujours en mouvement. Mécanique de cour, processus de décision, répartition des services, préséances et disgrâces, tout n'existe que par et pour le souverain, y compris dans le domaine artistique, où Versailles exerce un rayonnement incomparable. Le système et le cadre légués par Louis XIV à ses successeurs se maintiennent jusqu'en 1789, où la situation nouvelle révèle leur inadaptation. Voici, expliqués par un éminent spécialiste, le fonctionnement du siège de la monarchie absolue durant un siècle et les ressorts d'un pouvoir masqués par une perpétuelle représentation.
6. Versailles
Pierre Arizzoli-Clémentel
3.50★ (7)

Le château de Versailles est l'un des plus célèbres monuments du monde et ne cesse de fasciner et de susciter l'admiration. L'histoire et l'art semblent s'y être donné rendez-vous pour composer une des plus fascinantes expressions du génie français. Or, s'il existe une abondante littérature sur Versailles, édifice aux mille facettes, il manquait un grand ouvrage qui soit tout à la fois richement illustré, complet et précis. Rédigé par les meilleurs spécialistes du sujet, ce livre offre enfin aux lecteurs une vision panoramique de Versailles, des origines à nos jours, mettant en scène tous les aspects du château : histoire, architecture, peinture, sculpture, art des jardins, meubles et objets d'art, fêtes et cérémonies enfin sont tour à tour étudiés, restituant le monument dans toute sa complexité et surtout dans toute sa splendeur. Magnifiquement photographié par Marc Walter, Versailles est enfin visible, dans ses grandes enfilades comme dans ses pièces intimes : ses intérieurs fabuleux où le marbre et l'or ont été répandus à profusion nous sont livrés en détail. Par son ambition comme par sa qualité exceptionnelle, cet ouvrage rend donc pleinement hommage au château du « plus grand roi du monde ».
7. Versailles
Alexandre Gady
5.00★ (7)

Encore un livre sur Versailles ? Non. Enfin un livre sur Versailles ! Edifice majeur de l'art français, monument identitaire du patrimoine national, icône du tourisme de masse... Versailles est tout cela à la fois. Mais peut-on encore regarder cet édifice trop célèbre, trop vu, trop visité ? Le revisiter ? Fuir les clichés - au sens propre comme au figuré ? C'est le pari de ce livre, qui renonce à la photographie couleur et à ses charmes trompeurs, pour s'adonner aux délices de l'image dessinée, gravée et peinte. Versailles vu par ceux-là mêmes qui l'ont représenté tout au long de son histoire. Suivant un parti chronologique, le plus efficace pour comprendre cette machine si complexe, l'ouvrage est solidement structuré par une série d'introductions qui mettent toujours l'édifice en perspective ; mais surtout, il donne à voir les plus belles images de Versailles, réalisées par les plus grands artistes, qui, d'Israël Silvestre ou Charles le Brun à Auguste Renoir, ont choisi de représenter ce lieu unique au monde. Chacune de ces images a besoin d'être lue et analysée, à la fois comme une source et comme une oeuvre d'art : apprendre à voir Versailles, tel est l'enjeu inédit de ce livre original.
8. Le château de Versailles vu par ses photographes
Albin Michel
5.00★ (6)

Suggéré par Cecilit. Le château de Versailles comme vous ne l’avez jamais vu ! Un livre-objet spectaculaire, à la (dé)mesure du plus beau château du monde, de très grand format (36 cm de large) et relié en toile imprimée. Les photographes officiels du château de Versailles vous emmènent pour une promenade exceptionnelle et vous ouvrent toutes les portes, même les plus secrètes : les salles des Croisades, les appartements du Barry, les Attiques. Une autre façon de découvrir ce patrimoine unique et de partager avec ces photographes leur intimité avec les chefs-d’œuvre de Versailles ; voir la moue boudeuse d’un angelot, le bronze d’une serrure, la lumière du matin dans les vitraux… Plus de 250 photographies inédites – dont des photos drones – pour rêver dans les pas de Louis XIV, de Madame de Pompadour ou de Marie-Antoinette.
9. Versailles : Histoire, dictionnaire et anthologie
Mathieu da Vinha
4.00★ (6)

Versailles : depuis que Louis XIV a, au XVIIe siècle, transformé ce petit bourg en une cité florissante, ce nom rayonne dans le monde entier comme le lieu de l'excellence du savoir-faire et de l'art de vivre français. Ici s'est exprimé le génie créateur d'architectes, de peintres et de décorateurs qui, de Louis Le Vau à Mansart et de Charles Le Brun à André Le Nôtre, ont su relayer et accompagner l'imagination et le souci de prestige des souverains qui s'y sont succédé. Mais l'histoire de Versailles ne se résume pas à la centaine d'années qui ont fait sa gloire. Relais de chasse de Louis XIII à l'origine avant de devenir la résidence de plaisance du Roi-Soleil, le château a connu une renaissance au XIXe siècle sous l'impulsion de Louis-Philippe comme " musée dédié à toutes les gloires de la France ", puis comme palais national. À travers lui, c'est donc toute l'histoire française que l'on traverse, de l'Ancien Régime à nos jours. Ce premier dictionnaire encyclopédique offre aux lecteurs un guide sans équivalent pour accéder, par tous les moyens possibles, à un site qui continue de fasciner chaque année des millions de visiteurs. Il permet de tout connaître des hommes et des femmes qui l'ont habité, des événements qui s'y sont déroulés, du cérémonial qui rythmait la vie quotidienne, de l'effervescence artistique dont Versailles fut le foyer. Les auteurs de l'ouvrage, Mathieu da Vinha et Raphaël Masson, à la tête d'une équipe scientifique de haut niveau, font ainsi revivre dans le moindre détail et avec la plus grande précision ce qui fut un lieu de pouvoir et d'intrigues, mais aussi de goût et d'intelligence. En témoigne l'anthologie littéraire savoureuse qu'ils nous offrent dans la dernière partie du volume, où Versailles revit sous la plume acerbe de Saint-Simon ou celle, plus lyrique, de Chateaubriand et de Victor Hugo, entre autres. Cet ouvrage a été avant tout conçu comme une promenade ou un périple dans le dédale enchanteur d'un château mythique.
10. Dictionnaire amoureux de Versailles
Franck Ferrand
4.08★ (42)

" L'âme d'un lieu, c'est dans les moments creux qu'elle vient se livrer à vous, lorsque vous avez déposé les armes et oublié vos références. Ah, la joie de se promener à vélo hors des grilles, aux confins du parc ! Le bonheur de s'asseoir dans l'herbe et de caresser du regard la margelle arrondie, moussue du Grand Canal, sous un ciel déchiré de nuages et saturé de moucherons... Tout Versailles - tout mon Versailles - est dans ces suspensions du temps. " A la passion de l'expert, Franck Ferrand joint une approche sensible de ces lieux que l'on croyait connaître et dont il renouvelle l'approche. Le rôle de l'architecte d'Orbay et du jardinier Richard, la fatuité du mémorialiste Philippe de Dangeau, la force d'âme de la reine Marie Leszczynska, sont quelques-unes des surprises que nous réserve ce dictionnaire vraiment amoureux du plus beau château du monde.
11. Versailles
Valérie Bajou
3.38★ (10)

Versailles est un mirage, une féerie somptueuse et théâtrale. C'est aussi une démonstration de gloire et de puissance imposée jusqu'à la démesure par l'art, le luxe et la magnificence. Ainsi commence la visite de Versailles dans les pages cerclées d'or de cet ouvrage, qui, après Louvre et Musée du Quai Branly, nous conduit du château à trianon, en passant par la somptueuse galerie, la majesté des appartements royaux, l'incroyable richesse des salles historiques, la splendeur des bassins et des fontaines ou l'intimité du hameau de la reine. Sous l'autorité royale, architectes, peintres ou jardiniers ont oeuvré pour faire de Versailles ce lieu unique au monde, qui a traversé le temps et l'histoire.
12. Quand Versailles était conté : La cour de Louis XIV par les écrivains de son temps
Patrick Dandrey
4.00★ (5)

Voici une promenade littéraire qui prend pour sujet la cour de Louis XIV. On voudrait y montrer comment en parlaient, s'en étonnaient, s'en moquaient, l'admiraient ou la fouaillaient les écrivains qui eurent le loisir de la fréquenter et de l'observer : les grands, Molière, La Fontaine ou La Bruyère, Bossuet et Saint-Simon, Mmes de La Fayette ou de Sévigné ; et puis quelques secondes plumes aussi, mémorialistes attentifs ou princes bien informés, et jusqu’au Roi Soleil lui-même. Rien d’exhaustif dans ces choix. Plus que le souci d’analyse historique, le plaisir littéraire les a gouvernés, qui voudrait se transmettre au lecteur: lui faire savourer le coup d’œil et le coup de patte, la musique de la langue incisive et pleine, l’économie du tour et du trait, signatures de ces auteurs qu’on a peut-être tort de dire classiques, de ne dire que classiques. Un hommage à la plume et à l’esprit, qui suggère sur la cour d’alors et de toujours quelques vérités d’analyse et de satire propres à éclairer aussi notre temps.
13. Versailles, ordre et chaos
Michel Jeanneret
3.88★ (6)

L'esthétique du Grand Siècle est d'ordinaire associée aux valeurs d'harmonie, de rationalité, de bon goût. Elle incarne aussi, dit-on, le triomphe de la culture sur la nature. En réalité, ces clichés ne font que momifier le classicisme et affadir des oeuvres plus tourmentées qu'il n'y paraît. Michel Jeanneret prend le contre-pied de la vision officielle pour restituer le visage anxieux de l'art classique, son face-à-face avec la violence et l'animalité. Arpentant le parc de Versailles au moment de sa genèse, il découvre les traces d'une nature rebelle : monstres, matière en gestation, drame cosmogonique. Observant les spectacles de cour, il montre qu'eux aussi visitent le monde d'en bas : fantasmagories, faune grotesque, instincts primitifs. L'auteur interroge les «grands classiques», témoins d'une crise profonde dans les comportements, pour déceler les causes de cette inquiétude. L'avènement d'une société libérale, fondée sur la défense des intérêts personnels, menace de déstabiliser l'ordre traditionnel et de plonger la collectivité dans le chaos. En révélant la part d'ombre de la culture du Grand Siècle, ce livre lui rend toute son envergure et montre que si elle peut encore nous toucher, c'est qu'elle mène un combat vital contre l'horreur.
14. Versailles : Deux siècles d'Histoire de l'art
Christian Baulez
5.00★ (3)

A l’occasion du départ, après une longue et belle carrière au château, d’un grand conservateur, Christian Baulez, la Société des Amis de Versailles édite cet ouvrage de 430 pages, riche de plus de 500 illustrations, recueil des articles qu’il a publiés durant les trente-six années [1971-2007] passées dans les murs de Versailles. Il rassemble les fruits de ses recherches consacrées à l’architecture du château, aux nombreux travaux dont il a été l’objet, au mobilier et aux objets d’art qui désormais redonnent vie à ce lieu tellement chargé d’histoire. Décor, boiseries, porcelaines, chefs-d’œuvre d’ébénisterie et de menuiserie, bronzes, il n’est pas de domaine où Christian Baulez n’a eu de cesse de faire progresser la connaissance de ce joyau de l’architecture française et de le faire revivre sous nos yeux. Rédigé dans une langue où l’érudition n’entame jamais le plaisir de la lecture, ce livre s’adresse à tous les amateurs amoureux de ces lieux enchanteurs visités chaque année par des millions de visiteurs.
15. Le Château de Versailles en 100 chefs-d'oeuvre
Hélène Delalex
3.00★ (8)

A travers la présentation de chefs-d'oeuvre emblématiques du château de Versailles, rassemblés de manière exceptionnelle, ce livre offre la résidence royale dans toute sa richesse et sa diversité. Cette richesse, ce sont les peintures, sculptures, boiseries, meubles ou objets d'art, de la plus haute qualité artistique, tous sortis des ateliers des plus grands créateurs des XVIIe' et XVIIIe siècles, ceux qui ont fait Versailles et assuré son rayonnement. La diversité, ce sont les ambiances. Le domaine de Versailles est un monde, avec ses trois châteaux, ses deux jardins et son parc. De la majesté du Grand Appartement du Roi au charme champêtre du Trianon de Marie-Antoinette, des larges perspectives des jardins au secret des bosquets, l'ancienne résidence royale prodigue de multiples beautés mais aussi des contrastes et des surprises qui tiennent à son histoire et à ceux qui l'ont voulue ainsi. Ce rendez-vous au coeur des chefs-d'oeuvre de Versailles sera aussi l'occasion d'apprécier l'excellence des métiers d'art français, ceux d'hier comme ceux d'aujourd'hui. Car, loin d'être un écrin incomparable mais figé, Versailles demeure animé par les savoir-faire et les talents des artistes et artisans qui travaillent à sa préservation et auxquels cette exposition permet de rendre l'hommage qui leur est dû.
16. Le Versailles de Louis XIV : Un palais pour la sculpture
Alexandre Maral
Des années 1660 à 1715, le chantier de Versailles a été à l’origine de la réalisation et du rassemblement d’un nombre considérable de sculptures : cet ensemble, voulu par Louis XIV et qui constitue une part de son héritage, représente aujourd’hui encore un sommet inégalé dans le domaine de la commande publique. Loin d’avoir été constitué en vertu d’un plan préconçu et méthodiquement appliqué, le patrimoine sculpté de Versailles a été élaboré selon une logique de création continue, qui a permis au cours des années à différentes personnalités de s’affirmer et de laisser leur empreinte : Girardon, les frères Marsy, Coysevox, Keller, ainsi que, au sein de la maîtrise d’ouvrage, Colbert, Louvois, Le Brun ou encore Hardouin-Mansart.
17. Versailles et l'antique : Catalogue d'exposition
Nicolas Milovanovic
4.50★ (8)

Le château de Versailles est une référence permanente à l’Antiquité et à la mythologie, un univers dominé par la figure d’Apollon et conçu pour le Roi Soleil. Catalogue de l'exposition "Versailles et l'Antique" présentée au Château de Versailles (13 novembre 2012 - 17 mars 2013). Le catalogue d'exposition met en évidence les multiples facettes reliant le Versailles du XVIIe siècle à l'Antiquité. L'Antiquité est recomposée pour la gloire du souverain. Divinités et héros, autour d'Apollon, recréent une mythologie versaillaise foisonnante, emblématique du règne du Roi-Soleil. L'influence antique, de Babylone à Rome, inspire la peinture, la sculpture, les arts décoratifs, l'architecture... Louis XIV a cherché à acquérir les pièces antiques les plus prestigieuses et à les faire copier : statues et bustes des Grands Appartements et des jardins, petits bronzes du Cabinet du roi, camées et médailles... L'ouvrage, riche de remarquables illustrations d'oeuvres prestigieuses, restitue tout le contexte culturel d'une époque pour éclairer le fonctionnement passionnant d'une cour et d'un règne.
18. Dossier de l'art, n°201 : Versailles et l'antique
Dossier de l'art
4.00★ (3)

Plus de deux siècles après avoir quitté le château, les antiques réunies par Louis XIV reviennent à Versailles pour une somptueuse exposition. L’occasion de mesurer l’ampleur, l’enjeu et la splendeur du rêve d’antique du Roi-Soleil, de se glisser dans l’esprit d’un siècle qui s’appuie sur l’éblouissant héritage artistique et littéraire gréco-romain pour s’élever jusqu’à l’excellence. Magistra­lement mises en scène par Pier Luigi Pizzi, plus de 200 œuvres (sculptures, peintures, dessins, tapisseries, mobilier, objets d’art) racontent comment les artistes de Versailles, nourris aux sources de ce passé, ont assimilé, interprété et réinventé la beauté antique pour la gloire de Louis XIV.
19. Du Louvre à Versailles : Lecture des grands décors monarchiques
Nicolas Milovanovic
5.00★ (4)

Les grands décors monarchiques français réalisés au cours de la période allant de la fin de la Fronde (1653) à la mort de Colbert (1683), ont été particulièrement nombreux, depuis les appartements du Louvre jusqu'à la galerie des Glaces au château de Versailles. Il s'agit d'un moment où des changements majeurs interviennent aussi bien dans la nature du message que dans la structure des décors, la forme et le sens étant alors en relation particulièrement étroite. La richesse de l'iconographie appelle en tout cas une véritable - lecture - de ces décors, qui ont souvent été abusivement présentés comme une simple - propagande - monarchique. C'est à cette lecture inédite que Nicolas Milovanovic s'attache ici. Dans chaque résidence royale, les sujets peints et sculptés ont été soigneusement choisis et ordonnés selon un programme par des hommes de lettres, comme Charles Perrault, qui étaient membres de la Petite Académie, conseil littéraire que Colbert avait institué pour l'assister dans ses fonctions de surintendant des Bâtiments de Louis XIV. Pour comprendre la signification de ces programmes, ce livre étudie également les grands décors disparus, qui ne sont plus documentés que par la gravure, par les descriptions anciennes ou par des documents d'archives (escalier des Ambassadeurs au château de Versailles, galerie d'Apollon au château de Saint-Cloud, appartements du château de Vincennes, appartements du palais des Tuileries...)
20. Le Mobilier de Versailles, coffret de 2 volumes
Daniel Meyer
4.00★ (3)

Un siècle de splendeur et de suprématie de l'art français du meuble. Louis XIV s'est installé à Versailles en 1672. Une dizaine d'années plus tard les agrandissements du château et la construction de la galerie des Glaces étaient achevés. Les traités de Nimègue avaient consacré la prééminence de la France en Europe. Dans ce palais à la mesure des ambitions du règne, les arts décoratifs ont créé un monde de splendeur et de perfection qui donnera le ton en France et à l'étranger. De la fin du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution les plus beaux chefs-d'œuvre du mobilier seront créés pour Versailles et la suprématie de l'art français du meuble sera reconnue par les cours étrangères. Le château et son décor furent ensuite abandonnés à un sort médiocre, le mobilier royal dispersé. C'est seulement au lendemain de la dernière guerre que la France a redécouvert Versailles et entrepris de restaurer le château et de lui restituer son mobilier [...]. Pour la première fois il est présenté dans son ensemble, en deux tomes richement illustrés. Tome I Par Daniel Meyer, conservateur en chef honoraire au musée national du château de Versailles et de Trianon. Les meubles royaux - commandes pour le Garde-Meuble de la Couronne et, à partir de Louis XVI, pour le Garde-Meuble de la Reine - classées selon leur destination au château avec un chapitre spécial consacré aux meubles les plus rares.
21. Dossier de l'Art, n°147 : Quand Versailles était meublé d'argent
Dossier de l'art
4.50★ (3)

Le château de Versailles s'est lancé un défi de taille : évoquer, à travers une grande exposition, le légendaire mobilier d'argent de Louis XIV, qui vécut une vie éphémère entre 1661 et 1689, avant d'être intégralement fondu pour cause de guerre. Dossier de l'Art vous propose de découvrir cette singulière histoire, à partir des documents parvenus jusqu'à nous et en évoquant une à une les grandes cours européennes qui conservent aujourd'hui du mobilier d'argent. Viennent compléter ce numéro quatre visites de palais européens : le château de Dresde, la Résidence de Munich, le palais Het Loo et le château de Rosenborg.
22. Art et technique de la dorure à Versailles
Laurent Hissier
Ce livre transporte le lecteur dans les coulisses et la vie de l'atelier de restauration du château de Versailles. C'est avant tout un ouvrage technique, très illustré, qui permet de découvrir les savoirs du métier de doreur. S'appuyant sur des exemples de restauration, il décrit étape par étape les méthodes traditionnelles et modernes de la dorure. La peinture décorative souvent associée à la dorure est également abordée afin de faire de cet ouvrage le livre de référence.
23. Versailles : Invitation privée
Guillaume Picon
4.67★ (7)

" Oui, je connais bien Versailles ; j'y ai été avec Mr Bantling. Je voulais visiter le château à fond et je l'ai averti que c'était une affaire sérieuse. Alors nous avons vécu trois jours à l'hôtel et sommes entrés partout", Henry James, Portrait de femme, 1881. Le plus grand château du monde recèle encore mille et un secrets insoupçonnés, y compris pour les plus fins connaisseurs. Versailles a souvent été minutieusement décrit depuis le règne de Louis XIV mais, dû à leur fragilité ou leur état de conservation, de nombreux appartements du palais ainsi que leurs dépendances sont inaccessibles au public. Des salons les plus connus aux jardins, en passant par le domaine du Trianon ou le hameau de la Reine, ces lieux renferment autant de détails inouïs, transformés au gré de la lumière et de l'ombre. Du crépuscule d'une soirée d'été au voile de brume d'un matin d'hiver, Versailles révèle de multiples facettes. Versailles : Invitation privée dévoile ces moments qui demeurent habituellement insaisissables aux visiteurs.
24. Versailles, enquête historique
Mathieu da Vinha
4.20★ (19)

Versailles : depuis que Louis XIV a, au XVIIe siècle, transformé ce petit bourg en une cité florissante, ce nom rayonne dans le monde entier comme le lieu de l'excellence du savoir-faire et de l'art de vivre français. Ici s'est exprimé le génie créateur d'architectes, de peintres et de décorateurs qui, de Louis Le Vau à Mansart et de Charles Le Brun à André Le Nôtre, ont su relayer et accompagner l'imagination et le souci de prestige des souverains qui s'y sont succédé. Mais l'histoire de Versailles ne se résume pas à la centaine d'années qui ont fait sa gloire. Relais de chasse de Louis XIII à l'origine avant de devenir la résidence de plaisance du Roi-Soleil, le château a connu une renaissance au XIX e siècle sous l'impulsion de Louis-Philippe comme " musée dédié à toutes les gloires de la France ", puis comme palais national. À travers lui, c'est donc toute l'histoire française que l'on traverse, de l'Ancien Régime à nos jours. Ce premier dictionnaire encyclopédique offre aux lecteurs un guide sans équivalent pour accéder, par tous les moyens possibles, à un site qui continue de fasciner chaque année des millions de visiteurs. Il permet de tout connaître des hommes et des femmes qui l'ont habité, des événements qui s'y sont déroulés, du cérémonial qui rythmait la vie quotidienne, de l'effervescence artistique dont Versailles fut le foyer. Les auteurs de l'ouvrage, Mathieu da Vinha et Raphaël Masson, à la tête d'une équipe scientifique de haut niveau, font ainsi revivre dans le moindre détail et avec la plus grande précision ce qui fut un lieu de pouvoir et d'intrigues, mais aussi de goût et d'intelligence. En témoigne l'anthologie littéraire savoureuse qu'ils nous offrent dans la dernière partie du volume, où Versailles revit sous la plume acerbe de Saint-Simon ou celle, plus lyrique, de Chateaubriand et de Victor Hugo, entre autres. Cet ouvrage a été avant tout conçu comme une promenade ou un périple dans le dédale enchanteur d'un château mythique.
25. Derrière la façade : Vivre au château de Versailles au XVIIIe siècle
William Ritchey Newton
3.29★ (81)

Versailles symbolise le faste et la puissance royale. Mais derrière l'or, les miroirs et le marbre, s'enchevêtrait un labyrinthe de 226 appartements où un bon millier de personnes devait trouver un lit, se nourrir, se laver et se chauffer. C'est cet univers où la promiscuité le dispute à la crasse et aux odeurs nauséabondes qu'explore William Ritchey Newton, spécialiste de la Cour de France. Il décrit la course aux logements, les aménagements de fortune pour les cuisines et les rares salles d'eau, la lutte quotidienne contre l'humidité, l'enfumage et les dangers d'incendie. Son livre fourmille d'anecdotes sur les embarras de ce gigantesque caravansérail, les plaintes ou les requêtes des courtisans, les travaux exécutés en urgence et l'inépuisable course au financement du tonneau des Danaïdes qu'était le château. En ressort une étonnante et vivante chronique de la vie quotidienne à Versailles, tenant plus du parcours d'obstacles que d'un séjour de rêve dans le palais du plus grand souverain d'Europe.
26. La galerie des glaces. Histoire & restauration
Établissement public du Château et du Musée et du Domaine national de Versailles
1.00★ (2)

Edifiée par Jules Hardouin-Mansart entre 1678 et 1684, la galerie des Glaces doit son nom aux 357 miroirs qui garnissent ses 17 arcades. Dans le décor peint entre 1680 et 1684, au moment où Louis XIV est au sommet de sa puissance, Le Brun rappelle les hauts faits des dix-huit premières années du règne. Les grands tableaux, séparés par des nervures sculptées et dorées, évoquent de glorieux épisodes de la guerre de Hollande et les principales réformes intérieures du règne. La composition d'ensemble s'ordonne autour du tableau central que Racine, devenu historiographe du Roi, intitulé ?le Roi gouverne par lui-même?. Des médaillons sont consacrés à la guerre de Dévolution. Sur la corniche qui borde la retombée de la voûte, Le Brun a placé des sculptures allégoriques en stuc doré. Sur les trumeaux de marbre vert campan, des trophées de bronze doré par Pierre Ladoyreau sont parmi les plus extraordinaires exemples de sculpture française du XVIIe siècle. La nécessité d'une restauration complète Après trois siècles, en raison des infiltrations dans la maçonnerie, de l'encrassement des surfaces dû d'abord à l'éclairage aux bougies, puis au passage de millions de visiteurs chaque année, ce décor unique au monde par sa cohésion et sa richesse avait perdu tout son éclat, sa lisibilité et son pouvoir de fascination. Il nécessitait une restauration complète, une consolidation durable du gros oeuvre, la restitution des décors dans leur état d'origine. L'entreprise était d'une telle ampleur qu'elle n'est devenue possible que lorsque le groupe Vinci a offert de financer ce qui constitue la plus importante opération de mécénat dont ait jamais bénéficié le patrimoine culturel français. Vinci a pris en charge la totalité du financement des travaux, soit 12 millions d'euros, et a assuré la direction de l'opération en accord avec l'établissement public de Versailles (E. P. V.). Une partie des travaux a été réalisée par des entreprises du groupe Vinci spécialisées dans la restauration des monuments historiques. Le mécène a complété ce savoir-faire en engageant une équipe de soixante restaurateurs conduits par Cinzia Pasquali. Un comité scientifique a suivi le déroulement de la restauration.
27. La galerie des Glaces : Chef-d'oeuvre retrouvé
Jacques Thuillier
4.12★ (9)

Chacun connaît la galerie des Glaces du château de Versailles, mais " jusqu'ici qui peut dire l'avoir vue " ? " Personne - rappelle Jacques Thuillier - et pour une bonne raison: elle était invisible ". Commencée en 1678, la galerie avait été longuement méditée par Louis XIV et son ministre Colbert, par Jules Hardouin-Mansart, l'architecte, et par Charles Le Brun, le premier peintre du roi. Achevée en 1684, elle renfermait - outre son décor de marbre, de bronzes dorés et ses 357 miroirs - un véritable chef-d'œuvre : sa voûte peinte, à la gloire de la France et de Louis XIV. Elle allait constituer le cadre privilégié des grandes fêtes de la Cour. Mais la galerie n'a pas seulement connu fastes et lumières : depuis le départ de la famille royale en 1789, elle survit au centre du palais, habitée par l'Histoire, respectée, visitée. Mais morte. Le chef-d'œuvre de Le Brun avait en partie disparu, victime des outrages du temps et de restaurations abusives. Le faire revenir à sa splendeur était un défi... lancé en 2002, gagné en moins de cinq ans. Une restauration exemplaire vient de rendre à Versailles tout le souffle de son plus grand décor. Le miracle s'est produit.
28. La galerie des Glaces : Charles Le Brun maître d'oeuvre
Établissement public du Château et du Musée et du Domaine national de Versailles
5.00★ (3)

La galerie des Glaces est un chef-d’œuvre qui demande à être expliqué. Les œuvres présentées illustrent les principales étapes de la création de la galerie, autant de « secrets de fabrication » dévoilés par les plans, premiers croquis, études d’ensemble, études de détail, esquisses peintes, et les « cartons », à l’échelle des peintures, utilisés pour reporter les dessins préparatoires dans la voûte. Charles Le Brun (1619-1690), véritable maître d’œuvre du décor, sut lui donner son unité de style sans brider la créativité de ses collaborateurs : en témoigne la confrontation de ses dessins avec les œuvres définitives, dans le domaine du grand décor, mais aussi dans ceux de la sculpture, de la gravure et de la tapisserie. Ce catalogue est édité à l'occasion de la réouverture au public de la Galerie des Glaces du Château de Versailles, le 27 juin 2007. La restauration de la Galerie des Glaces s’est déroulée pendant trois ans de 2004 à 2007.
29. Les Grands Appartements de Versailles sous Louis XIV : Catalogue des décors peints
Établissement public du Château et du Musée et du Domaine national de Versailles
5.00★ (2)

Les Grands Appartements constituent, avec la galerie des Glaces, l'espace d'apparat du château de Versailles. La réalisation des décors demanda dix années, entre 1671 et 1681. Dès son achèvement, le Grand Appartement de Louis XIV ne servait plus à loger le souverain, mais il était le cadre des cérémonies de la cour : soirs d'" Appartement ", avec buffets, musique, jeu et danse, trois fois par semaine, mais aussi parcours des grandes ambassades reçues par le roi. Les décors comprennent des lambris de marbres, des portes et dessus de porte en bois sculpté et doré, mais surtout des plafonds cintrés, ornés de stucs et de peintures réalisés par les meilleurs artistes de l'Académie royale (Charles de La Fosse, Jean Jouvenet, Jean-Baptiste de Champaigne, Noël Coypel...). Charles Le Brun, le Premier peintre de Louis XIV, assurait l'unité décorative en donnant aux artistes et aux artisans les dessins de la structure des plafonds, des éléments sculptés et même de certains sujets peints. Chaque salle était dédiée à l'une des sept " planètes " connues au XVIIe siècle, et à la divinité correspondante : Vénus, Diane (la Lune), Mars, Mercure, Apollon (le Soleil), Jupiter, Saturne. Cette iconographie, soigneusement élaborée par la Petite Académie (future Académie des inscriptions et belles-lettres), comprenait également un message politique, qui en constituait le " sens caché ". La complexité de l'iconographie répondait ainsi à la richesse des décors. Les Grands Appartements n'avaient pourtant bénéficié d'aucune étude monographique. L'objet de cet ouvrage est de combler cette lacune, en proposant pour la première fois une étude d'ensemble des décors, une couverture photographique complète ainsi que le catalogue raisonné des décors peints.
30. Le salon de Mercure : Chambre de parade du roi
Pierre-Xavier Hans
Le salon de Mercure, situé dans le Grand Appartement du Roi au château de Versailles, était utilisé par Louis XIV comme chambre de parade. Les plus grands artistes ont contribué à composer son décor somptueux, peint et sculpté. Restauré et remeublé en 2011 et 2012, il a retrouvé tout son lustre grâce au savoir-faire d'artisans de talent. Cet ouvrage revient sur son histoire et sur ce chantier d'exception qui renoue avec les grands moments de la création versaillaise.
31. L'Antichambre du Grand Couvert : Fastes de la table et du décor à Versailles, édition bilingue français-anglais
Nicolas Milovanovic
Le plafond de l'ancienne Salle des Gardes de la Reine devenue Antichambre du Grand Couvert a fait l'objet d'une importante campagne de restauration. Ce plafond est orné d'une peinture centrale d'après la Tente de Darius de Le Brun, entouré d'une série de bas-reliefs par Claude-François Vignon et Antoine Paillet. L'ensemble est spectaculaire et typique de l'ornementation de la fin du XVIIe siècle. C'est dans cette pièce que le roi Louis XIV soupait au Grand Couvert, c'est-à-dire entouré de la famille royale et en public. C'était un véritable spectacle où tous les détails de la mise en scène : le décor, les éclairages, les mets et le service, servaient à célébrer la personne royale. Cette image fastueuse du roi au Grand Couvert a pris toute la force d'un symbole. L'ouvrage se propose d'étudier le repas royal en présentant à la fois son rituel et ses codes, et en détaillant le menu et la composition des plats, ce que le roi mange et boit. Il présente également le décor de cette pièce en évoquant les circonstances de sa commande et sa nécessaire restauration.
32. La Ménagerie de Versailles
Gérard Mabille
5.00★ (3)

Première création de Louis XIV à Versailles, la Ménagerie devient vite un lieu de promenade et de divertissement ; le roi aime à s'y rendre par le Grand Canal, en compagnie choisie... Plus tard, il en fera cadeau à sa chère petite-fille, la duchesse de Bourgogne. Aujourd'hui disparue, la Ménagerie fut édifiée par l'architecte Louis Le Vau et réaménagée par Jules Hardouin-Mansart. Autour d'un pavillon faisant office d'observatoire, sept enclos accueillent oiseaux et animaux exotiques : autruches et pélicans, gibier en tout genre, et même un rhinocéros sous Louis XV... Tous firent le bonheur des visiteurs, dont les savoureux récits traduisent l'émerveillement. Les animaux de Versailles furent enfin de remarquables objets d'étude pour la jeune Académie des sciences. Grâce à une reconstitution 3D de la Ménagerie et de ses curieux occupants, l'ouvrage permet de partager l'enthousiasme des contemporains pour ce bâtiment à la fonction inédite.
33. Manières de montrer Versailles: Guides, promenades et relations sous le règne de Louis XIV
Timothée Chevalier
« Dès le temps que toutes ces beautés commencèrent à paraître, il y eut des descriptions imprimées. » Ce témoignage a posteriori sur l'engouement que connut Versailles dès le règne de Louis XIV ne ment pas : du modeste relais de chasse « à quatre lieues de Paris » à l'immense palais prolongé par les jardins, la nouvelle maison royale est à chaque étape de son évolution décrite et expliquée à la foule de courtisans, d'affairés et de curieux, sujets ou étrangers, qui la fréquentent, la visitent ou l'imaginent de loin. Sous la plume de La Fontaine, Madeleine de Scudéry ou Charles Perrault, de Molière, André Félibien, de Louis XIV lui-même et de bien d'autres, fleurissent les guides, les relations, les promenades littéraires et les éloges en vers qui propagent la renommée de Versailles, vitrine du règne. Leur lecture montre comment, entre les prolongements de l'humanisme savant et l'esthétique prochaine des Lumières, un « palais enchanté » qui semble né du songe construit diversement son sens. Le présent volume rassemble une trentaine de ces textes, dont la plupart n'ont jamais connu de réédition. Proposés in extenso ou par extraits, ils sont présentés, annotés et précédés d'un avant-propos. S'y ajoutent un plan et une chronologie qui facilitent le repérage des lieux dans ce chantier permanent que fut Versailles.
34. Manière de montrer les jardins de Versailles
Roi Louis XIV
4.05★ (22)

Ce texte prestigieux, écrit de la main de louis XIV lui - même, nous invite à suivre l'itinéraire préféré du Roi-Soleil à travers les parterres et les bosquets du plus beau jardin du monde.
35. Les Jardins de Versailles
Pierre-André Lablaude
4.25★ (7)

C'est en 1990, après des tempêtes dévastatrices, qu'un vaste projet de remise en état du parc de Versailles à été décidé. La réalisation en a été confiée à Pierre-André Lablaude, architecte en chef des Monuments Historiques, avec pour objectif le pari d'en restaurer au plus près possible les dispositions originelles. Cette entreprise ambitieuse a nécessité un travail de recherches considérable, pour retrouver tant les principes généraux d'aménagement de l'espace que le détail des diverses innovations décoratives, botaniques ou hydrauliques, aux époques successives de la création des jardins. L'auteur retrace ici l'histoire des jardins de Versailles, depuis le petit domaine acquis par Louis XIII comme rendez-vous de chasse jusqu'au parc actuel où affluent promeneurs et touristes, en passant par cette période fastueuse, unique au monde, où Versailles devient l'extraordinaire symbole du Roi-Soleil.
36. Les jardins de Louis XIV à Versailles. Le chef-d'oeuvre de Le Nôtre
Pierre Arizzoli-Clémentel
4.33★ (5)

Avec une introduction et des commentaires de Pierre Arizzoli-Clémentel, Directeur honoraire du musée du Château de Versailles et des Trianons, cet ouvrage permet de découvrir les jardins de Versailles tels qu'ils avaient été conçus par André Le Nôtre, et avant les modifications qui altérèrent ultérieurement leur dessin. Il présente ainsi, l'ensemble des plans levés en 1720) par Jean Chaulourier (1679-1757) pour le duc d'Antin, surintendant des Bâtiments du roi, et convie le lecteur à découvrir le château et les jardins dans l'état où Louis XIV les avait quittés. On y retrouve les parterres et les bosquets, les jardins potagers et fruitiers, les fontaines et le parcours du Labyrinthe, la grande pièce d'eau de l'Ile royale, la Bassin d'Apollon et le bosquet de l'Arc de Triomphe dans leur état premier, avant les modifications apportées sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI. Complétées par des gravures de la fin du XVIe siècle, d'Adam Pérelle, ces illustrations représentent le témoignage le plus complet sur l'incomparable chef-d'oeuvre du Roi Soleil, oeuvre emblématique du génie classique français, miraculeusement préservé. Universellement admirés et imités, les jardins du château de Louis XIV illustrent fidèlement l'ampleur du génie d'André Le Nôtre. La création du parc de Versailles lui permet de laisser libre cours à son talent avec une richesse et un faste qui s'accordent parfaitement au dessein de Louis XIV. L'agencement des éléments traditionnels s'y trouve repensé avec une science et une harmonie nouvelles, et cela pour le but de provoquer l'émerveillement ou de forcer l'admiration. Cet album élégant permet au lecteur de redécouvrir la création de Le Nôtre et de Louis XIV à Versailles, et plus largement l'un des plus fascinants jardins à la française.
37. Le Potager du roi
Stéphanie de Courtois
Plus de trois cents ans de culture ininterrompue, de savoir-faire transmis et de plaisir de la promenade méritent qu'on s'attarde dans les allées du Potager de Versailles, à travers l'histoire de ce jardin royal, des hommes qui l'ont façonné... Lieu de production, d'expérimentation des techniques nouvelles et de formation au jardinage depuis 1678, le Potager du roi est aussi un jardin propice à la rêverie, à l'abri des hauts murs de pierre ou de feuilles.
38. Le labyrinthe de Versailles : du mythe au jeu
Elisabeth Maisonnier
Le vaste bosquet du Labyrinthe de Versailles qui orna le parc voulu par Louis XIV ne vécut qu'un peu plus de cent ans mais suscita autant d'engouement lors de sa création que de curiosité après sa disparition. Cette création singulière d'André Le Nôtre, dont l'année 2013 marque le quatre-centième anniversaire de la mort, montre un aspect méconnu de l'oeuvre de l'illustre jardinier, créateur du "jardin à la française", par le tracé irrégulier et asymétrique de ses allées. Inspiré par Charles Perrault, l'immortel auteur des Contes, le Labyrinthe de Versailles est un chef-d'oeuvre tant de l'art des jardins que de la sculpture et de la gravure ; un parcours récréatif, moral, galant, plein "d'heureuses surprises", emmenait le visiteur privilégié à la rencontre d'un véritable bestiaire de plomb, trente-neuf fontaines composées d'un exceptionnel ensemble de sculptures animalières richement colorées, illustrant les fables d'Esope. La Bibliothèque de Versailles, où l'on aime se perdre dans les allées du savoir, est le lieu rêvé pour présenter une exposition consacrée au thème du Labyrinthe, et plus particulièrement à celui de Versailles. Ses sources d'inspiration multiples, sa place singulière dans l'histoire des jardins, son influence, en font bien plus qu'un simple bosquet, presque un mythe. Les variations sur le thème du labyrinthe entraînent ainsi visiteur et lecteur dans un parcours à travers toutes les formes d'art, des origines de la pensée humaine au XXIe siècle, des jardins aux jeux vidéo, de la spiritualité à la littérature, du mythe au jeu.
39. Parcours mythologique dans les jardins de Versailles
Alexandre Maral
5.00★ (11)

Jupiter au secours de Latone, Pluton enlevant Proserpine, Diane au bain, Iphigénie sacrifiée... C'est tout un peuple de statues qui prend vie sous la plume du conservateur Alexandre Maral et l'objectif de la photographe Sophie Lloyd : Apollon, Hercule, Castor et Pollux, Achille, Ulysse, Didon, dragons et amazones, faunes et sylvains, nymphes et naïades... Les jardins du château de Versailles abritent, autour de leurs parterres et sous les ombrages de leurs bosquets et de leurs allées, des chefs-d'œuvre de la sculpture ; mais dans quelle mesure savons-nous les identifier et les interpréter ? Que nous racontent-elles ? Que viennent faire les dieux de l'Olympe et autres créatures humaines et fantastiques dans le parc du Roi Soleil ? Pourquoi un tel programme élaboré sous l'égide de Louis XIV et de son jardinier André Le Nôtre ? Riche d'une introduction historique sur l'élaboration du parc de Versailles, ce livre invite, sous la forme d'une promenade agrémentée de récits, à la découverte approfondie d'une trentaine des statues. Illustré d'exceptionnelles photographies d'ensemble et de détails, il se complète d'un plan des jardins.
40. Dossier de l'art, n°198 : Les sculptures des jardins de Versailles
Dossier de l'art
4.00★ (2)

Investis dès l’origine par le Roi-Soleil comme un miroir du prestige royal et un lieu de fêtes somptueuses, les jardins sont très vite, entre 1660 et 1680, dotés d’un premier ensemble statuaire à la gloire d’Apollon, conçu sous la direction de Le Brun. De Girardon à Coysevox, les plus grands sculpteurs du règne y sont conviés, qui célèbrent sous forme d’allégories ou de portraits la grandeur du souverain. Dans un Versailles devenu résidence royale, les années 1680 ouvrent une nouvelle époque marquée par les deux chefs-d’œuvre de Puget placés sur l’Allée royale. Avec un attachement renouvelé à l’antique et une délicatesse nouvelle, elle vient parfaire un ensemble sculpté d’exception, qui à la mort de Louis XIV s’impose par son ampleur, sa diversité et sa qualité artistique.
41. Jeux d'eau à Versailles
Gérard Mabille
Qui pourrait encore croire Saint-Simon, qui décrivait en son temps le site de Versailles comme " le plus triste et le plus ingrat de tous les lieux, sans vue, sans bois, sans eau " ? Ce jardin, par la seule volonté de Louis XIV, avec l'aide de son ministre Colbert, est devenu et demeure, de nos jours encore, le spectacle d'eaux jaillissantes le plus admiré au monde. Gérard Mabille, conservateur en chef au château de Versailles, nous présente l'histoire et les secrets de cette mise en eaux si spectaculaire, et nous invite à cheminer à travers les jardins, de fontaines en bosquets. On se plongera donc dans l'histoire passionnante des Grandes Eaux de Versailles, richement illustrée par des gravures et des peintures d'époque. Puis on se laissera guider par l'itinéraire proposé par Louis XIV, et par les très belles photos de Jacques de Givey, pour une promenade au milieu des jeux d'eau, qui sont l'âme de ces célèbres jardins...
42. Versailles : Les Grandes Eaux
Pascal Lobgeois
Premier livre d'art dédié au prestigieux spectacle des fontaines royales et à l'aventure, trop peu connue, de leur approvisionnement en eau, ce livre expose la diversité des projets et des techniques mis en oeuvre. Puis le lecteur est invité à découvrir, de bosquet en bosquet, le jeu somptueux des lumières et des eaux.
43. Le bassin de Latone : Renaissance d'un chef-d'oeuvre des jardins
Pierre-André Lablaude
Le bassin de Latone est sans doute l'œuvre la plus célèbre des jardins de Versailles, avec son buffet étagé en marbre, son riche décor de plomb et de marbre sculpté et ses savants jeux d'eau. Il est situé au centre de la Grande perspective et marque l'origine de l'Allée royale jusqu'au bassin d'Apollon. Il est l'ouvrage clef du système hydraulique du parc de Versailles : les eaux collectées dans ses galeries souterraines alimentent ensuite les effets d'eau des autres bassins du parc, notamment le jet central du bassin d'Apollon. Aujourd'hui, plus de trois siècles après sa création, sa restauration était devenue indispensable. Une intervention urgente s'imposait. Les décors sculptés et les marbres étaient fortement altérés. Les réseaux de fontainerie, internes et externes, présentaient également de nombreuses dégradations qui participaient aux dysfonctionnements du système hydraulique. Ce livre raconte la construction du bassin de Latone et la conception de son parterre par Le Nôtre. Dans un second temps, le chantier de restauration unique dont ce monument exceptionnel a fait l'objet est présenté de façon détaillée. Tous les savoir-faire qui ont été nécessaires à la renaissance du bassin sont passés en revue. Le livre est magnifiquement illustré grâce au travail du photographe qui a suivi le chantier du premier au dernier jour.
44. Versailles, l'Opéra royal
Jean-Paul Gousset
5.00★ (3)

L'Opéra royal de Versailles, imaginé par Louis XIV, ne l'ut édifié qu'à la Lin (lu règne de Louis XV. Au temps du Roi-Soleil, dont on connaît la passion pour la musique et le théâtre, les spectacles se déroulaient sur des scènes improvisées dans les jardins, la cour de Marbre ou encore le manège (le la Grande Ecurie. Il fallut près de cent ans pour enfin doter le château d'un théâtre digne de lui. Dans cet ouvrage, Raphaël Masson, conservateur au château de Versailles, et Jean-Paul Gousset, directeur technique de l'Opéra royal, dressent un bilan des recherches menées depuis une cinquantaine d'années sur ce lieu d'exception. Ils reviennent sur son histoire singulière. Détaillant son architecture et sa décoration remarquables, les auteurs l'ont également découvrir au lecteur des aspects plus méconnus, comme les usages et les techniques de la tradition théâtrale du XVIIe siècle, encore perceptibles à Versailles alors qu'ils ont disparu presque partout ailleurs. De nombreuses photographies, des reproductions souvent inédites illustrent le propos et présentent, pour la première fois, l'intégralité du décor de la salle et du foyer, ainsi que de nombreux endroits inaccessibles au public. Des annexes comportant ales coupes techniques, une chronologie détaillée, un récapitulatif des dimensions du théâtre ainsi qu'une bibliographie complètent l'ouvrage. En contrepoint, les photographies de Patrick Tournebcruf reviennent sur les deux ans de rénovations des installations techniques de l'Opéra royal (2007-2009). Par des clichés d'une grande sensibilité, l'artiste livre une lecture insolite des lieux, qui n'est pas sans faire écho à la construction, au XVIIIe siècle, de l'un des plus beaux théâtres au monde.
45. La chapelle royale de Versailles : Le dernier grand chantier de Louis XIV
Alexandre Maral
5.00★ (5)

Malgré une abondante bibliographie concernant Versailles, seul le recueil de Pierre de Nolhac, publié en 1912, a, jusqu’à présent, fourni la reproduction du décor peint et sculpté. L’édifice fut par ailleurs mal jugé par plusieurs générations d’historiens de l’art, qui y virent l’affirmation d’un art ultramontain aux dépens des traditions de l’école française et l’affaiblissement du grand style louis-quatorzien. À l’écart du parcours de visite du château, la chapelle royale de Versailles, superbe illustration du génie de Jules Hardouin-Mansart, reste encore aujourd’hui injustementméconnue. Attendu de longue date, le présent ouvrage la révèle enfin intégralement au public. Avant d’être inauguré en 1710, le somptueux édifice que nous connaissons a fait l’objet d’une lente élaboration, dont les quatre chapelles qui l’ont précédé ont marqué lesprincipales étapes, outre les nombreux projets envisagés dès les années 1680. D’abondantes sources constituées de comptes, devis, correspondances, etc., permettent de retracer ce qui fut l’un des chantiers majeurs de Versailles, entrepris dès 1687 et mené à terme par la volonté expresse de Louis XIV, et d’en discerner les enjeux architecturaux. Concepteur de l’édifice, son principal maître d’oeuvre, mais aussi, à partir de 1699, son maître d’ouvrage, Hardouin-Mansart fit en effet de la chapelle de Versailles un manifested’une architecture moderne et gallicane, référence consciente à l’héritage de la Sainte-Chapelle et à la Colonnade du Louvre, l’une des plus prestigieuses réalisations du règne. Le décor représenta aussi une entreprise particulièrement ambitieuse, mobilisant une dizaine de peintres, notamment Antoine Coypel, Charles de La Fosse et Jean Jouvenet, et plus d’une centaine de sculpteurs, parmi lesquels des talents aussi brillants et divers que les frères Nicolas et Guillaume Coustou, François-Antoine Vassé, Corneille Van Clève, Robert Le Lorrain ou encore Jules Degoullons et son équipe de sculpteurs ornemanistes. Tous ces artistes donnèrent le meilleur d’eux-mêmes pour concevoir et réaliser un programme iconographique au service de l’énoncé du dogme catholique, illustrant également la fonction royale de l’édifice et reflétant certains débats ecclésiologiquesou doctrinaux. L’extraordinaire mobilier réalisé pour cette chapelle mobilisa aussi de nombreux talents : en grande partie disparu depuis la Révolution, il est connu par les sources anciennes, et notamment de précieux relevés. Ces derniers concernent notamment les confessionnaux, le prie-Dieu du roi, ainsi que les oratoires en lanterne qui étaient situés de part et d’autre de la tribune royale. D’autres éléments, et non des moindres, subsistent sur place, comme l’admirable buffet d’orgue, installé à un emplacement étonnant et dont le relief du roi David contribue à exalter la fonction sacrale de la royauté.
46. La chapelle royale de Versailles sous Louis XIV : Cérémonial, liturgie et musique
Alexandre Maral
4.00★ (3)

Traditionnellement associé à la fête profane de cour, Versailles fut aussi le cadre privilégié de la dévotion publique de louis XIV et de sa conception sacrale de la monarchie. Dans l'espace des cinq chapelles qui se sont succédé à divers emplacements à l'intérieur du palais, le service divin fut confié à deux institutions distinctes : celle des officiers ecclésiastiques de la Maison du roi et celle des Lazaristes, qui étaient affectés à la desserte permanente du lieu. Parmi les nombreuses cérémonies célébrées chaque jour à la chapelle, la plus éclatante était assurément la messe en musique du roi, durant laquelle le corps de la Musique de la Chapelle exécutait un répertoire de grande qualité. Le panorama de la vie quotidienne à la chapelle royale de Versailles constitue ainsi une clef supplémentaire pour mieux comprendre les méandres de la société de cour et pour dépeindre plus précisément le portrait religieux de Louis XIV, jusque dans sa sensibilité artistique et musicale. Issu d'une thèse de doctorat soutenue en juillet 1997 à l'Université de Paris IV-Sorbonne, publié une première fois en 2002, cet ouvrage a pour ambition de donner une vision d'ensemble de la chapelle royale, dont tous les aspects, si divers au regard de l'histoire de l'art, de la musicologie, de l'histoire des institutions ou de l'histoire culturelle, ne forment en définitive qu'une seule réalité. 1a seconde édition proposée ici, revue et mise à jour, coïncide avec le tricentenaire de l'achèvement de la chapelle définitive du château de Versailles en 1710.
47. L'objet d'art - HS, n°50 : La Chapelle royale de Versailles
L'Objet d'Art
La chapelle royale est le monument le plus abouti de Versailles et le moins modifié par l’Histoire. Tout au long du chantier, un temps interrompu pour des raisons financières, le projet architectural connut une lente maturation et trouva sa forme définitive grâce à Hardouin-Mansart ; influencé par l’architecture ultramontaine, il s’inscrit néanmoins dans la grande tradition française des chapelles palatines, et apparaît aujourd’hui, ainsi qu’aux yeux des contemporains de Louis XIV, comme un manifeste de la modernité.
48. La galerie des carrosses : Château de Versailles
Hélène Delalex
La collection de carrosses du château de Versailles est l’une des plus importantes d’Europe. Chaque voiture raconte une page de l’Histoire de France à travers un événement dynastique ou politique : baptême, mariage, sacre, funérailles. Véritables trônes ambulants, conçus pour frapper les esprits, ces carrosses sont des oeuvres d’art totales. D’un luxe ostentatoire, ornés à profusion d’ors et de sculptures, réunion éblouissante de tous les arts décoratifs, ils ont été réalisés par les meilleurs artistes et artisans : architectes, menuisiers, sculpteurs, peintres, bronziers, doreurs, tapissiers, brodeurs, etc. Plus qu’un guide, cet ouvrage propose également une petite histoire de l’hippomobile, car au-delà de leur qualité artistique, ces oeuvres révèlent les dernières avancées de la carrosserie française en matière d’élégance, de confort et de technique. Somptueuses voitures, chaises à porteurs raffi nées et traîneaux formant un bestiaire étrange et merveilleux constituent le témoignage le plus vivant de la vie de cour et des fastes sous l’Ancien Régime, l’Empire et la Restauration.
49. André Charles Boulle (1642-1732) : Un nouveau style pour l'Europe
Jean Nérée Ronfort
5.00★ (1)

André Charles Boulle, "Ebeniste Ciseleur et Marqueteur Ordinaire du Roi", avait à peine honoré la première commande du Roi-Soleil que ses créations devinrent un objet de convoitise pour les rois, princes et riches collectionneurs de l'Europe entière. Combinant le sommet du raffinement (marqueteries florales d'écailles de tortues, de laiton et de bois précieux, oeuvres fabriquées exclusivement en bronze doré) à une virtuosité d'exécution absolument unique, les oeuvres de Boulle ont acquis un statut de véritables chefs-d'?uvre et sont à ce titre conservées dans les plus grands musée du monde. Au-delà du fait que les meubles Boulle reflètent le talent d'un ébéniste hors du commun, ils témoignent aussi de la naissance, à une époque particulièrement féconde pour les arts en France, d'une esthétique nouvelle qui allait devenir un modèle européen. Pour la première fois, une exposition rétrospective (Musuem für Angewandte Kunst de Francfort) est consacré à ce grand maître. Y sont présentées 60 oeuvres de premier plan, provenant des plus importantes collections européennes et américaines, en association avec les portraits de ses commanditaires princiers, tapisseries, bronzes et porcelaines montées, issus de sa main ou de celle de ses contemporains. Un événement unique.
50. Dossier de l'art, n°224 : André-Charles Boulle, ébéniste de Louis XIV
Dossier de l'art
4.00★ (1)

La renommée de l’œuvre d’André-Charles Boulle est sans égale dans l’histoire du mobilier. Admiré de son vivant, imité dès sa disparition puis ardemment collectionné, sans discontinuité du milieu du XVIIIe siècle à nos jours, il a créé des meubles et objets qui échappent avec une précocité remarquable au sort commun des arts décoratifs, longtemps considérés comme une production secondaire. Dossier de l'Art retrace à l'occasion de ce numéro la prestigieuse carrière de l'ébéniste, les grandes orientations de sa production, et revient sur l'ambitieuse campagne de restauration menée par le musée du Louvre à l'occasion de l'ouverture des nouvelles salles XVIIIe.
51. Charles le Brun
Michaële Liénart
Comme Delacroix pour le Romantisme ou Monet pour l'Impressionnisme, Charles Le Brun incarne à lui seul l'art d'une époque : le Grand Siècle, ce 17e siècle considéré comme un apogée de l'art français, qui rayonne à travers toute l'Europe. Prodige repéré vers l'âge de 15 ans, Le Brun figure comme un véritable chef d'orchestre des arts sous Louis XIV, dont il fut le premier peintre pendant près de 30 ans. Également directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture et de la Manufacture royale des Gobelins, il est resté célèbre pour le décor de la galerie des Glaces du château de Versailles. Pourtant, sa longue et riche carrière nous a laissé des œuvres d'une extrême diversité, faisant de Le Brun un artiste d'exception. Il se distingue à la fois par la variété de ses dons, la vivacité de son imagination et son talent d'organisateur. À propos de son style, Le Bernin parlait « d'abondance sans confusion », pour qualifier un art généreux et foisonnant, mais structuré de manière parfaitement lisible. L'exposition au Louvre-Lens rend hommage au talent éclectique de Le Brun, à travers des peintures aux sujets historiques, mythologiques ou religieux, de grandes sculptures issues du parc de Versailles, de vigoureux dessins, d'immenses tapisseries, du mobilier précieux et de très rares éléments de décor provenant de résidences aristocratiques. Au total, 235 chefs-d'œuvre sont réunis à Lens, dans une scénographie restituant aussi bien la grandeur du style Louis-Quatorzien que la nature intime des productions tardives de l'artiste. D'autres sont des révélations récentes, comme le Sacrifice de Polyxène découvert à Paris en 2012 dans la suite Coco Chanel, lors de la rénovation de l'hôtel Ritz.
52. Dossier de l'art, n°240 : Charles Le Brun, le peintre du Roi-Soleil
Dossier de l'art
5.00★ (3)

Pas moins de 235 œuvres – tableaux, dessins, maquettes et gravures – sont rassemblées au Louvre-Lens pour la première rétrospective dédiée à Charles Le Brun depuis cinquante ans. On attendait depuis longtemps l’occasion de s’approcher au plus près du grand peintre de Louis XIV, dont chacun connaît le décor de la galerie des Glaces, mais dont les éminentes qualités de peintre ont longtemps disparu derrière la gloire du Roi-Soleil.
53. Charles Le Brun décorateur de fêtes
Gaëlle Lafage
5.00★ (1)

Charles Le Brun (1619-1690), le Premier peintre de louis XIV, est resté fameux pour ses grands décors de palais, en particulier, ceux qu'il conduisit à Versailles. Cet ouvrage, consacré à ses décorations de fêtes et de cérémonies, met en lumière une partie encore méconnue de son oeuvre. Ces créations extraordinaires du Grand Siècle unissaient les arts dans de savantes mises en scène. Pendant quelques heures, les édifices ou les jardins se trouvaient métamorphosés grâce aux apparats conçus pour l'occasion, réunissant des peintures, des sculptures, des tapisseries ou de grandes structures, telles que des arcs de triomphe. Détruites à la fin des événements qu'elles accompagnaient, ces oeuvres ont reçu peu d'attention jusqu'à présent. L'analyse des sources contemporaines et des images des décors permet de restituer ces ouvrages, usais également de les replacer dans leur contexte. La genèse de ces oeuvres, leur conception et leur fabrication sont étudiées. redessinant les liens que I,e Brun avait tissés avec les hommes d'Etat (le roi. Séguier, Fouquet et Colbert), avec les hommes de lettres, ainsi qu'avec ses principaux collaborateurs, notamment à la Manufacture des Gobelins. L'une des particularités de Le Brun dans ce domaine fut d'ordonner lui-même des fêtes et des cérémonies, ce qui constitue peut-être un cas unique pour un peintre à cette période. Ces oeuvres oubliées complètent donc le portrait d'un des plus grands artistes français du XVIIe siècle. Plus que tout autre ouvrage, les décorations ordonnées par Le Brun donnent l'image la plus juste de ses recherches et de ses goûts. Enfin, l'étude de ces célébrations et de leur réception offre une meilleure compréhension de ces créations exceptionnelles, tout en leur conférant la pérennité qu'elles méritent.
54. Les Reines de Perse aux pieds d'Alexandre de Charles Le Brun : Tableau-manifeste de l'art français du XVIIe siècle
Thomas Kirchner
La famille de Darius, tableau peint en 1660/61, marque le début de la carrière de Charles Le Brun comme peintre du roi, elle marque également le début du gouvernement personnel de Louis XIV. Cette oeuvre ouvre une nouvelle époque de la peinture en France, elle montre l'importance du dialogue avec la théorie de l'art moderne d'origine italienne, et incarne également une politique royale qui poursuit l'idée d'intégrer l'art moderne à ses stratégies. Pour mieux en saisir la signification complexe, cette étude analyse l'ouvre sous divers angles, elle s'attache au point de vue de la théorie politique, comme à celui de l'historiographie ou encore à l'histoire de la psychologie.
55. Charles de La Fosse (1636-1716) : Le triomphe de la couleur
Béatrice Sarrazin
Catalogue de l'exposition Charles de La Fosse (1636 - 1716), présentée au château de Versailles (23 février - 24 mai 2015) et au musée des Beaux-Arts, Nantes (19 juin - 20 septembre 2015). Publié à l’occasion de la première exposition monographique consacrée à Charles de La Fosse, l'ouvrage met en lumière les différentes facettes du talent de l’artiste qui, puisant ses racines chez les maîtres de l’Académie (Nicolas Poussin et Charles Le Brun), sait se renouveler au contact de la peinture vénitienne (Titien et Paul Véronèse) et flamande (Pierre Paul Rubens et Antoine Van Dyck) pour créer une peinture séduisante et légère, aux coloris chatoyants. Favorisant la couleur plutôt que la ligne, l’œuvre de La Fosse, extrêmement novatrice, fait de ce peintre l’un des grands précurseurs du XVIIIe siècle. Quelque peu tombé dans l’oubli ces deux derniers siècles, Charles de La Fosse (1636-1716) est pourtant le grand introducteur des idées nouvelles sous le règne de Louis XIV dont il est l’exact contemporain. Son œuvre témoigne de l’évolution de la création artistique, de Charles Le Brun, dont il fut l’élève, à celle d’Antoine Watteau, un ami proche. Considéré comme l’un des meilleurs peintres de son temps, Charles de La Fosse participe à tous les chantiers royaux des Tuileries, du château de Versailles et des Invalides, tout en consacrant une grande part de son activité aux commandes privées. Son œuvre est aussi remarquable par ses nombreux dessins, notamment ceux à la technique des trois crayons (pierre noire, sanguine, rehauts de blanc).
56. Charles de La Fosse 1636-1716 : Coffret 2 volumes : Le maître des Modernes ; Catalogue rasionné
Clémentine Gustin-Gomez
5.00★ (3)

La querelle des Coloris qu'on appelle aussi querelle des Anciens et des Modernes en rapport avec la littérature - opposa à partir des années 1670 la tradition du XVIIe siècle fidèle à l'art de Poussin, où l'œuvre peinte se construit sur le dessin, à une conception nouvelle inspirée des Vénitiens et de Rubens, où sont mises en œuvre en priorité les ressources du coloris. Charles de La Fosse n'intervint pas dans la querelle qui faisait rage au sein de l'Académie. Il imposa le goût nouveau par l'exemple. À l'église de l'Assomption, aux Invalides, aux Grands Appartements et à la chapelle royale de Versailles, son talent de coloriste et l'aisance de ses compositions utilisant toutes les vibrations de la lumière emportèrent les suffrages et firent de lui le maître des Modernes. Entre Le Brun et Watteau, La Fosse ouvre la voie à la peinture du XVIIIe siècle. Clémentine Gustin-Gomez a bénéficié des encouragements et du soutien des historiens les plus qualifiés de la peinture française du XVIIe siècle, notamment d'Alain Mérot, Pierre Rosenberg, Antoine Schnapper et Jean-Pierre Cuzin. Après dix années de recherches sur le peintre, elle a soutenu sa thèse de doctorat en Sorbonne recevant les félicitations du jury décernées à l'unanimité. Cette thèse enrichie de quelques découvertes très récentes donne la matière de l'ouvrage publié en deux volumes.
57. François Girardon (1628-1715). Le sculpteur de Louis XIV
Alexandre Maral
5.00★ (1)

Artiste de tout premier plan, Girardon (1628-1715), mort le même jour que le roi, le 1er septembre 1715, fut le grand sculpteur de Louis XIV. Originaire de Troyes et installé assez tôt à Paris, il bénéficia de la protection du chancelier Séguier, qui lui permit de séjourner à Rome et de se lier avec Mignard puis Le Brun. Membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1657, il connut une éclatante carrière officielle. Il fut présent sur tous les grands chantiers royaux, à commencer par celui de la galerie d’Apollon au Louvre. Il s’imposa à Versailles, où sa première commande fut son chef d’œuvre: le groupe d’«Apollon servi par les nymphes», sculpté en collaboration avec Regnaudin entre 1666 et 1672. Versailles lui doit entre autres la fontaine de la Pyramide et le relief du «Bain des nymphes», le bassin de Saturne, ou de l’Hiver, les deux œuvres les plus remarquables de la Grande Commande, la statue de «L’Hiver» et le groupe de «L’Enlèvement de Proserpine par Pluton», ou «Le Feu», un ensemble de quarante-six trophées d’armes pour le bosquet des Dômes, le groupe de «La Victoire de la France sur l’Espagne» pour l’avant-cour du château. Outre ces créations insignes, Girardon restaura des œuvres antiques, la plupart des statues placées dans la Grande Galerie de Versailles, comme la «Vénus d’Arles» (aujourd’hui au Louvre), qui fut complétée par ses soins. Il lui revint aussi de transformer la statue équestre de «Louis XIV» du Bernin en «Marcus Curtius». Spécialiste de l’iconographie royale, Girardon réalisa plusieurs portraits du souverain, notamment l’extraordinaire buste de «Louis XIV» commandé par Colbert de Villacerf (conservé au musée des Beaux-Arts de Troyes) et l’effigie officielle équestre de la place Vendôme à Paris. Parallèlement à sa carrière de sculpteur, Girardon joua un rôle fondamental dans la conception des programmes sculptés, tant à l’arsenal de Toulon, où il supervisa la décoration sculptée des vaisseaux du roi, qu’à Versailles. Mentionné pour des modèles de fontaines, il eut pour mission de superviser les fontes en bronze réalisées par Jean-Balthasar Keller à l’Arsenal et, surtout, de concevoir de nouvelles sculptures pour Versailles, dont il fournissait les modèles aux différents sculpteurs chargés de les traduire en marbre. Sans en avoir le titre, qui n’existait pas, il remplissait ainsi les fonctions de Premier sculpteur du roi. Girardon fut aussi un collectionneur passionné de sculptures antiques et modernes, qu’il publia sous la forme d’un grand recueil gravé, «La Gallerie de Girardon».
58. Jules Hardouin-Mansart : 1646-1708
Alexandre Gady
5.00★ (2)

Le dôme des Invalides, la galerie des Glaces et la chapelle royale de Versailles, la place Vendôme... Qui ne connaît ces chefs-d'oeuvre de l'architecture française du XVIIe siècle? Célèbres dans le monde entier, ces ensembles qui chantent la gloire de Louis XIV ont un auteur commun : Jules Hardouin-Mansart (1646-17o8), petit-neveu du célèbre François Mansart. Son nom a survécu dans la mémoire collective, aux côtés de ceux de Le Brun, Le Nôtre, Molière, Racine ou Bossuet, parce qu'il symbolise avec eux le "Grand Siècle", ce moment de l'histoire nationale où le Roi-Soleil a tait des arts, et particulièrement de l'architecture, un instrument de pouvoir et de prestige d'un éclat incomparable. Paradoxalement, l'enivre immense d'Hardouin-Mansart, sa renommée comme sa réussite sociale exceptionnelle pour son temps ont fini par jouer en sa défaveur : n'a-t-il pas trop bâti pour être honnête? Y a-t-il un génie sous la perruque ou n'est-ce pas plutôt un courtisan habile, exploitant les talents de ceux qui l'entouraient? La question fut posée de son vivant. Pis : sa prolixité et son influence sur ses contemporains comme sur l'art d'une partie du XVIe siècle devaient brouiller la lecture de son oeuvre et de son style, confondus avec toute une époque baptisée classique par une commodité trompeuse. Trop imposant pour être oublié, mais trop célèbre pour être vraiment étudié, Jules Hardouin-Mansart revient enfin à la lumière et quitte ses habits d'" illustre inconnu", Le tricentenaire de la mort de l'architecte favori de Louis XIV, en 2009, inscrit parmi les célébrations nationales, a en effet été l'occasion de revenir sur cette figure majeure : en témoignent, entre autres, le colloque international tenu à Paris et Versailles en décembre 2008 et l'exposition " Bâtir pour le roi" du musée Carnavalet (printemps 2009), qui donnait à voir la puissance créatrice d'un grand artiste au service d'un grand prince. L'évidence solaire du génie de Jules Hardouin-Mansart appelait une grande étude, conjuguant les regards croisés des meilleurs spécialistes et une illustration aussi belle que l'oeuvre elle-même.
59. Jules Hardouin-Mansart : Coffret 2 volumes
Bertrand Jestaz
5.00★ (2)

Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), connu sous le seul nom de Mansart, est sans doute le plus célèbre des architectes français. Il a même accaparé à son profit le patronyme de son grand-oncle, François Mansart, qu'il avait adjoint au sien. Nonobstant les critiques d'opportunisme, voire d'incompétence, dont il fut l'objet de son vivant même, le génial architecte, à la personnalité quelque peu complexe, fut un ardent défenseur du classicisme français, qui doit sa célébrité aux plus glorieuses créations architecturales du règne de Louis XIV : Versailles, en tout premier lieu, et ses annexes (la chapelle, les Écuries, l'Orangerie, le Grand Trianon) ; d'autres châteaux qui furent très admirés, comme Clagny et Marly ; à Paris : l'église des Invalides, les places des Victoires et Vendôme... Son œuvre est si vaste qu'elle n'a encore fait l'objet d'aucune étude d'ensemble historiquement fondée. Pis encore, la paternité lui en a été contestée au profit de certains de ses dessinateurs qu'on l'accusait d'exploiter, une critique d'autant plus aisée que les "premières pensées" ou esquisses tracées de la main même de Mansart manquent étrangement dans l'inventaire de la masse colossale des devis et marchés de construction issus des services des Bâtiments du roi. Une absence, souligne Bertrand Jestaz, auteur de cet ouvrage, surprenante et « décevante », mais « [qui] ne serait préoccupante et propre à remettre en cause la figure de l'artiste que si l'on en pouvait produire qui fussent d'une autre main que la sienne ». Et l'auteur de s'empresser d'ajouter : « On verra qu'il n'en est rien.» Prenant le contre-pied des défauts de méthode commis dans le passé par les admirateurs comme par les défenseurs inconditionnels de Mansart, la présente monographie entend combler cette lacune de l'historiographie en traitant sur de nouvelles bases documentaires la carrière du surintendant des Bâtiments du Grand Roi, le catalogue officiel de son œuvre et ses rapports avec le bureau d'architectes de dessinateurs et autres collaborateurs qu'il fut amené à créer. Elle est le fruit de longues recherches menées dans les archives et les fonds de dessins, entreprises à partir de 1960 pour une thèse d'École des chartes et poursuivies au fil des années. Elle s'appuie sur un corpus de documents inédits en très grande partie, réunis en un volume de pièces justificatives qui constituent le fondement indispensable à une étude objective et critique.
60. L'Apothéose d'Hercule de François Lemoyne au château de Versailles
Alain de Gourcuff
5.00★ (3)

Jusqu'à la réalisation du plafond de l'escalier de la résidence de Würzburg par Giambattista Tiepolo, l'Apothéose d'Hercule fut considérée comme la plus vaste composition peinte d'Europe. Le peintre s'était auparavant distingué par d'importants ensembles décoratifs dans les églises et les hôtels parisiens. Il chercha à s'imposer à Versailles par un art monumental hérité du Grand Siècle et parvint à le renouveler par l'usage de coloris clairs. Appartenant à des collections dispersées de par le monde, les œuvres rassemblées pour la première fois à Versailles depuis 1736 permettent de suivre pas à pas toutes les étapes de la préparation du plafond et de mieux comprendre les circonstances qui permirent à Lemoyne d'emporter la commande. Les nombreuses études dessinées s'appliquent à décrire chacune des divinités présentes à l'Apothéose d'Hercule et témoignent de l’extrême attention que l’artiste porta à l’élaboration de son œuvre monumentale. > Publié à l'occasion de l'exposition François Lemoyne à Versailles (1688-1737) en 2001 .
61. Le Nôtre à Versailles
Michael Brix
5.00★ (3)

Depuis l'âge baroque, le jardin de Versailles compte parmi les plus fameuses curiosités d'Europe. Aussitôt érigé en modèle, il a inspiré nombre de cours princières. Il demeure cependant sans égal. Ce livre embrasse plus amplement qu'aucune publication antérieure l'art exigeant, unique d'André Le Nôtre, magicien des jardins, qui atteignit là son apogée. Historien d'art et photographe, Michael Brix s'est attaché depuis dix ans à analyser la parfaite maîtrise qu'avait Le Nôtre des mécanismes du regard : le jeu des perceptions successives, les effets d'illusion, cette constante alternance de dissimulations et de dévoilements. Outre les plans et les peintures de l'époque, quantités de photographies de l'auteur et de restitutions par simulation numérique appuient le propos novateur de cet ouvrage, aussi bien destiné à l'amateur d'art des jardins qu'à l'historien en quête de découvertes inédites.
62. Dossier de l'art, n°212 : Le Nôtre
Dossier de l'art
4.00★ (3)

En conclusion de l’année Le Nôtre, le château de Versailles rend un hommage fastueux au grand homme. Nourri des travaux scientifiques les plus récents, il dresse un portrait qui prend à contrepied les idées reçues, et propose pour la première fois d’entrer dans la vision de Le Nôtre en disséquant les aspects les plus complexes de son art.
63. Hyacinthe Rigaud : Le catalogue raisonné
Ariane James-Sarazin
5.00★ (4)

Fruit d’années de recherches, patientes et réfléchies, l’ouvrage en deux tomes d’Ariane James-Sarazin s’impose comme une étape décisive en histoire de l’art moderne. Pour la première fois, l’auteur propose le catalogue raisonné complet des œuvres du grand peintre français Hyacinthe Rigaud (Perpignan, 1659 – Paris, 1743) : plus de 1500 numéros organisés chronologiquement, tous rigoureusement étudiés, dévoilent bien des aspects méconnus du portraitiste de prédilection des élites européennes, à travers son œuvre prolixe, peintures, dessins, répliques, copies et gravures. Le catalogue est précédé d’une biographie du peintre, établie avec une méthodologie minutieuse, ainsi que d’une étude fouillée de la clientèle, du processus de création, de l’œuvre et de son évolution. De nombreuses annexes complètent cette somme d’érudition et de sensibilité : iconographie du peintre, chronologie raisonnée, généalogies, dictionnaire des élèves et collaborateurs, aperçu de la fortune critique, table de concordance avec l’édition des livres de comptes de Joseph Roman en 1919, état des sources, bibliographie, pièces justificatives et index. Marqueur de l’évolution de la mode et des textiles, révélateur des intrigues de Cour, objet du paraître social, symbole de l’image royale, le portrait, miroir des enjeux d’une époque, offre une mine d’informations aux disciplines connexes de l’histoire et de l’histoire de l’art. Porté par une langue claire et accessible, généreusement illustré, l’ouvrage d’Ariane James-Sarazin constitue un nouvel outil indispensable aux amateurs d’art exigeants et passionnés, qui y trouveront l’étude la plus riche jamais publiée sur le peintre par excellence de l’histoire de France, à la croisée du Grand Siècle et des Lumières.
64. Louis XIV : L'homme et le roi
Établissement public du Château et du Musée et du Domaine national de Versailles
5.00★ (5)

L'image du roi, façonnée par le souverain et son entourage, devint plus que jamais sous Louis XIV un enjeu d'importance. Matière vivante sans cesse transformée, elle précisa peu à peu les contours subtils d'un portrait symbolique. Et tous les arts furent mis à contribution. Non content de favoriser leur développement à l'instar des autres souverains d'Europe, Louis XIV fut un collectionneur averti. Son propre goût se forma au contact d'artistes de grand talent et rivalisant d'excellence, qu'il s'agisse de Charles Le Brun, Jules Hardouin-Mansart, André Le Nôtre ou Jean-Baptiste Lully. De cette époque de faste et de magnificence restent aujourd'hui des chefs-d'oeuvre que cet ouvrage permet de réunir. Joyaux, camées, médailles, tableaux, sculptures, objets d'art, ce sont les fleurons des collections royales qui témoignent du goût personnel du monarque. Louis XIV fut animé du souci de porter les arts à leur plus haut degré de perfection. Son image n'en ressort à quelques siècles de là qu'avec plus d'éclat.
65. Louis XIV tel qu'ils l'ont vu
Alexandre Maral
3.67★ (7)

Aussi lointain que le Soleil, Louis XIV a tout fait pour apparaître à ses sujets inaccessible et infaillible. Sa personne, effacée par la majesté, est ainsi devenue un mystère. Qui était l'homme sous le roi ? Alexandre Maral, conservateur en chef au château de Versailles, a retrouvé les témoignages de ceux qui ont pu approcher au plus près le Roi-Soleil – serviteurs, médecins, courtisans, membres de sa famille, ministres, artistes. Agencés selon les grandes époques du règne, ils forment un récit vivant qui suit le plus célèbre des souverains français tout au long de sa vie. Depuis son enfance menacée jusqu'à sa tragique vieillesse, en passant par la gloire et les amours, plus de 120 textes de une à dix pages sont ici réunis, qui racontent et expliquent son rayonnement universel. Parmi les témoignages : lettres de Mme de Sévigné, de la princesse Palatine, Mémoires de Saint-Simon, de Mme de Motteville, du marquis de Dangeau, de l'abbé de Choisy, comptes rendus des médecins du roi, écrits de Voltaire, extraits des Mémoires et du testament du roi lui-même... 120 textes sélectionnés chez 30 auteurs, extraits de Mémoires, correspondance, éloges, chansons, journaux intimes...
66. Dictionnaire Louis XIV
Lucien Bély
4.00★ (7)

La destinée de Louis XIV, devenu roi de France à l'âge de cinq ans, se confond avec l'histoire de ses soixante-douze années de règne. Lieutenant de Dieu, premier des gentilshommes, père de ses sujets, ce monarque à la longévité sans équivalent a incarné, à la fois en tant qu'homme et en tant que figure symbolique, l'État et le royaume dont il fut le maître absolu. Tout gravitait autour de cette personnalité complexe, lumineuse pour certains, tyrannique pour d'autres, dont la connaissance offre autant de clés pour comprendre l'organisation politique et le fonctionnement de la société de son temps. Soucieux d'éviter tout parti pris et de sortir des approches traditionnelles consistant à juger ou à célébrer l'homme d'État, le maître d'oeuvre de ce premier dictionnaire consacré à Louis XIV, Lucien Bély, et l'équipe de chercheurs renommés rassemblée autour de lui ont adopté une démarche rigoureuse, fondée sur les découvertes les plus récentes. Ils nous font entrer dans l'intimité du souverain, mieux connaître sa pratique du pouvoir, ses réalisations les plus marquantes, mais aussi ses échecs et les excès dont il fut responsable dans une période de durcissement du système monarchique. Sans cesse observée de son vivant par ses proches ou ses serviteurs, la personne du roi est ici examinée et racontée à travers sa vie quotidienne, ses moeurs et ses habitudes, comme ses amours, ses amitiés, sa famille et ce petit monde singulier qu'était la cour de France. L'ouvrage offre aussi un tableau riche et original de la société très diverse du Grand Siècle, non seulement celle des princes et des privilèges, mais aussi celle des hommes et des femmes les plus modestes et anonymes qui ont joué un rôle dans les coulisses de ce règne. Trois cents ans après la naissance de Louis XIV, il fallait une entreprise de cette ampleur et un travail aussi magistral pour resituer pleinement ce souverain d'exception dans sa seule vérité historique.
67. Louis XIV : L'univers du Roi-Soleil
Thierry Sarmant
4.00★ (5)

Pour ses contemporains comme pour la postérité, Louis XIV fut et demeure le Roi par excellence. Cette place extraordinaire dans la mémoire collective, Louis la doit à l'exceptionnelle durée de son règne (72 ans, 1643-1715), à sa gloire militaire, à ses conquêtes, à son oeuvre de législateur et de bâtisseur. Il la doit aussi à la profusion d'oeuvres d'art et d'oeuvres de l'esprit qui lui ont été consacrées. A l'exception de Napoléon, aucun souverain d'Europe, avant ou après lui, n'a été autant représenté, célébré ou contesté. Avant l'invention de la photographie, aucun chef d'Etat n'a vu son image aussi universellement répandue, par tous les moyens de communication alors en usage. Le propos de ce livre est de faire découvrir l'incroyable foisonnement d'images suscité par Louis XIV et son entourage depuis sa naissance en 1638 jusqu'à sa mort en 1715. On découvre ainsi l'album de famille du Roi-Soleil, un album qui est tout à la fois l'histoire de sa vie et l'expression de l'image qu'il a voulu offrir à la France et à l'Europe. Les portraits du roi, peints, sculptés ou gravés, ceux de ses familiers et les portraits de groupe sont présentés dans l'ordre chronologique.
68. Louis XIV, l'image et le mythe
Alexandre Maral
5.00★ (2)

Que n'a-t-on pas encore dit ou écrit sur Louis XIV et son règne ? Le personnage, à l'instar de son siècle, passionne les chercheurs de toutes les disciplines et a fait l'objet de nombreuses études. Pourtant, la personnalité même du souverain conserve des zones d'ombre. Cet ouvrage a pour but d'analyser l'image du Grand Roi - celle qu'il renvoyait à ses contemporains, aux étrangers, mais également celle qu'il pouvait se faire de lui-même , en s'intéressant plus particulièrement à la dialectique de l'homme public et de l'homme privé. L'objectif premier est de dépasser cette image publique (parfois " fabriquée ", selon les termes de Peter Burke) renvoyée par Louis XIV comme roi de France pour mieux saisir l'homme. Grand personnage d'Etat à la forte personnalité, le roi recourait à tous les moyens de propagande à sa disposition pour construire une image positive qui confinait parfois au mythe. En cinq chapitres seront successivement abordés le métier de roi et la fabrication de l'image royale, le goût de Louis XIV, son image véhiculée par les chroniques et les mémoires, sa contre-image et enfin la reconstruction de son image depuis le me siècle à travers les arts, la littérature et le cinéma.
69. Louis XIV intime
Hélène Delalex
4.67★ (9)

Louis XIV manie l'art de la dissimulation à la perfection. Cet homme, le plus représenté de l'Histoire, est aussi le plus secret. Mais qui est-il derrière les fastes, l'étiquette et la mécanique du pouvoir ? Au fil des pages, les portes dérobées s'ouvrent, les lettres sont décachetées et l'on pénètre dans l'intimité de ce roi au charisme fascinant. De son amitié avec Le Nôtre à son goût immodéré pour les petits pois, de sa folie des orangers à son affection sans limites pour ses chiennes, de ses lubies d'enfant-roi à ses passions, ses amours mais aussi ses larmes, portrait d'un Louis XIV tel qu'en lui-même, sentimental, attachant, terriblement humain.
70. Le roi est mort : Louis XIV - 1715
Gérard Sabatier
3.50★ (3)

Des funérailles royales françaises, on ne retient généralement que les proclamations du héraut d’armes lors de la mise au tombeau de la dépouille : Le roi est mort. Vive le roi ! L’exposition présentée au château de Versailles pour le tricentenaire de la mort de Louis XIV et le livre qui l’accompagne donnent à voir et à comprendre un rituel méconnu : celui des funérailles du grand roi, de son exposition dans la chambre mortuaire le 1er septembre 1715 à son inhumation dans l’abbaye de Saint-Denis le 23 octobre suivant. Ces obsèques marquèrent l’aboutissement, en même temps que le profond renouvellement, d’un cérémonial séculaire qui allait devenir l’une des plus éclatantes manifestations de la civilisation de cour. Peintures d’apparat et gravures de circonstance, médaillons et médailles, documents d’archives comme le testament du roi, plaques de cuivre apposées sur le cercueil ou reliquaires de coeur et reconstitutions des décors éphémères permettent de cheminer d’étapes en étapes vers cette apothéose que fut le grand service à Saint-Denis, véritable opéra funèbre dans l’Europe baroque. L’éclat de ce rituel ne périt pas avec la monarchie, mais se prolongea au-delà des changements de régime dans les funérailles nationales du XIXe siècle.
71. Femmes de Versailles
Alexandre Maral
3.67★ (41)

Résidence des trois derniers rois de France de l'Ancien Régime, Versailles fut aussi le séjour de leurs épouses : Marie-Thérèse, qui y mourut en 1683, Marie Leszcynska, qui y vécut de 1725 à 1768, et Marie-Antoinette, qui y fut dauphine en 1770, puis reine de 1774 à 1789. Chacune à sa manière, ces trois personnalités ont laissé leur empreinte à Versailles, celle de Marie-Antoinette étant aujourd'hui la plus lisible. Les membres féminins de la famille royale occupèrent également une place importante à Versailles, de la sémillante duchesse de Bourgogne sous Louis XIV aux inoxydables filles de Louis XV. D'autres femmes, enfin, illustrèrent Versailles : une Mme de Maintenon, devenue l'épouse secrète de Louis XIV, les nombreuses favorites de Louis XV, de Mme de Mailly à Mme du Barry en passant par l'indétrônable Mme de Pompadour, les amies de Marie-Antoinette, la duchesse de Polignac notamment. Conçu et rédigé sur les lieux mêmes qu'elles ont hantés, ce panorama de la composante féminine de la résidence du pouvoir offre un aperçu sur les conditions de vie des femmes à la cour, une étude sur leur rôle social, culturel et éventuellement politique, une réflexion sur leurs destinées, souvent improbables, toujours exceptionnelles.
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