Citations sur Tiré à quatre épingles (94)
— Je ne suis pas prof !
— Vous êtes quoi alors ?
— Voici enfin une question frontale qui appelle une vraie réponse. Je suis fonctionnaire de l’État.
— C’est d’un chiant ! Ça veut dire que vous êtes dans la paperasse jusqu’au cou toute la journée. Je vous plains,mon brave.
— Je ne suis pas votre brave ! Et il y a bien plus suant que ça. Prenez les oisifs par exemple. Eh bien, ils se tuent à ne rien penser, et ne rien faire mène au désespoir qui lui-même conduit à la nullité.
"Je suis une perfusée de la haine, une ratée de la société, une poussière insoumise, une toxico de l'école buissonnière."
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-Et rester dans le rang en oubliant de vivre sa vie, ça vous dit quelque chose ? Moi, je veux un monde plus humain avec plus de visages souriants, moins de machines idiotes, plus de politesse, moins de stressés, moins moins de finance, moins de laissés-pour-compte et moins moins de performances abrutissantes, pour plus de délicatesse et plus plus d'amour pour harmoniser ce monde qui ne pense que pognon et zéro écologie.
"Je suis une perfusée de la haine, une ratée de la société, une poussière insoumise, une toxico de l'école buissonnière." (…) Une fille sans armure qui s'ouvrait à tous les dangers, une écorchée au cœur d'artichaut, une pleine de doutes, une nana fragile et déconstruite par une famille indifférente.
Comme dans tous les lieux de grande affluence, certaines histoires commençaient ici ou s'éteignaient. Pour d'autres, il s'agissait d'un nouveau départ, d'un transit ou d'un train raté.
Laurent sursauta. La propriétaire du vaste appartement encombré d'objets peu ordinaires se réveilla en hurlant de douleur. Il y avait urgence. Pris de panique, il secoua ses deux mains comme s'il voulait s'envoler. Que devait il faire de cette incroyable découverte planquée dans le bureau?
L'affaire prenait un tour nouveau et s'embrouillait. Chanel interrompit l'inventaire et demanda à tous de sortir de la scène du crime.
Au Japon, on ne dit pas "je t'aime", mais "la lune est belle"
On envoie des sorts et on se les renvoie, on s’abrite pour s’en protéger, on enterre des animaux vivants,on avale toutes sortes de décoctions, on se fait scarifier.Même les prêtres, les pasteurs et les imams croient en la force maléfique de l’invisible à laquelle certains tentent d’échapper par le versant religieux en multipliant les rites de désenvoûtement.
Il avait souvent eu affaire à la presse et il savait que ne rien lâcher aboutirait à débrider l’imagination fertile des reporters. Les consignes contradictoires
de son administration sur la conduite à tenir avec les journalistes étaient simples : officiellement, on ignore tout mettre en œuvre pour faciliter leur travail. Officieusement,on travaille de concert pour juguler les débordements et on informe au compte-gouttes en fonction de l’intérêt et de l’avancée de l’enquête. Mais dans la pratique,ce donnant-donnant s’avérait impossible à gérer.