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Critique de latina


Il y a les bons (les Wicce), il y a les méchants (les Magis), il y a les ex-méchants presque bons (une seule famille), il y a ceux qui se disent bons mais qui sont méchants (les Exaltés), et puis il y a les gens comme nous dont on ne parle quasi pas.
La plupart de ces gens ont des pouvoirs : Wicce, Magis, la famille Tugenstein ; les Exaltés, eux, sont des gens comme nous, mais ils bénéficient d'un petit attirail quasi magique. Lorsqu'ils le revêtent, on peut réciter notre chapelet!
Ah oui, j'oubliais : il y a aussi les créatures bizarres, laides, difformes, hideuses...et méchantes, évidemment.

Non, je ne me moque pas. J'essaie de planter le décor. le lieu ? Lugdunum (pour ceux qui n'ont pas lu Astérix : Lyon). Mais NOVA Lugdunum. Un Lyon du futur, où les habitants « normaux » n'ont qu'à baisser la tête devant les Magis qu'ils rencontrent, ou devant les Frères de la Lumière – Exaltés. Les Wicce, eux, préfèrent se retirer dans un village lointain, uniquement accessible par des portails magiques (ceux qui ont lu Harry Potter voient certainement de quoi je parle).

Yzé est une belle jeune fille, Wicce qui s'ignore, vivant à Nova Lugdunum avec sa tante très gentille (ses parents sont morts...tiens tiens, revoilà Harry Potter qui se pointe).
Un jour, elles sont poursuivies dans les rues de Lugdunum par des êtres de l'ombre, mystérieusement sauvées par un « Protecteur » et emmenées dans le village des Wicce. C'est là qu'Yzé devra s'habituer à vivre avec ses pouvoirs récemment découverts, et à se coltiner ses nouveaux amis, ainsi que des personnes peu recommandables, de toutes les sortes.
Car une terrible menace rôde... Et Ysé, évidemment, comme dans tout bon roman fantasy qui se respecte, participera à la bataille qui s'annonce.

Je ne suis pas experte en littérature fantasy. Mais j'ai lu 6 tomes de « L'assassin royal » de Robin Hobb, les 4 tomes du « Clan des Otori » de Lian Hearn, et les 3 tomes de « A la Croisée des Mondes » de Philip Pullman. Je pense que ce sont parmi les meilleurs, sincèrement.
Alors, quand je compare « Yzé et le palimpseste » avec ces références, je ne peux que constater amèrement que cela ne fait pas le poids. Ce n'est d'ailleurs pas ce qu'on lui demande, je suppose, à Florent Marotta. Car malgré un style, mmm... au vocabulaire et aux images peu recherchés, malgré les nombreux clichés auxquels on s'attend, malgré la fin bâclée et peu gratifiante pour le lecteur (il se sent obligé d'acheter les tomes suivants pour compenser sa frustration), l'histoire est quand même prenante. Je me suis amusée, malgré de nombreuses petites sensations d'agacement, de toutes sortes. Mais j'ai passé un bon moment. Je crois que cela pourrait plaire à tous ces ados en mal de sensations fortes, de batailles (non) rangées, de tortures, de pouvoirs magiques.

Merci à Babelio et aux éditions Taurnada pour ce moment tumultueux.

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