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Citations sur Le syndrome de l'autruche (33)

Nous nous sentons souvent impuissants face au changement climatique alors qu'en réalité il s'agit du seul problème que lequel nous avons un véritable contrôle ou un rôle à jouer.
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La journaliste et militante de gauche Naomi Klein défend depuis longtemps l'idée que les crises sont exploitées pour centraliser le pouvoir et déstabiliser la démocratie. Elle craint que "le changement climatique (ne soit) la crise la plus importante de toutes et qu'elle (ne soit) exploitée pour militariser nos sociétés, créer des continents forteresses.
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C'est la raison pour laquelle je suis de plus en plus convaincu que la vraie bataille qui débouchera sur une action de masse ne pourra pas être remportée à l'aide d'histoires de lutte et que nous devons au contraire trouver des récits fondés sur la coopération ,sur nos intérêts mutuels et sur notre humanité commune.
Je ne cherche absolument pas à dire que l'on devrait laisser faire en toute impunité les responsables d'obstruction politique ou d'altération scientifique. Les compagnies pétrolières ne sont pas simplement des fournisseurs d'énergie passifs, quoi qu'elles disent. Elles interviennent activement dans le processus politique pour protéger leurs intérêts. Mais nous-même, nous ne sommes pas blancs comme neige. Nous tirons volontairement profit de ce qu'elles proposent et des modes de vie incroyables qu'elles permettent.
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Nous pouvons déjà voir les conséquences du changement climatique, mais seulement si nous croyons à son existence, comme le démontre George Marsshall. Si ce n'est pas le cas, nous y trouverons une autre explication, inventerons un autre récit, propre à expliquer ce phénomène. Et même si nous croyons, l'absence d'expérience sensible dans notre quotidien, la force de l'habitude, du confort, de l'inertie sera susceptible d'amoindrir nos bonnes résolutions. Notre relation à l'écologie est, selon moi, à rapprocher de notre relation à la santé. Pourquoi tant de personnes savent qu'elles ont de fortes chances de mourir d'un cancer et continuent à fumer, à boire, à ingérer des saloperies toxiques achetées dans les hypermarchés ?
Addiction, habitude, mais surtout déni. Refus de croire que nous pouvons mourir. Absence de facteur objectif, d'expérience sensible immédiate : on ne sent généralement pas les prémices du changement climatique dans sa vie, pas plus qu'on ne sent son cancer se développer.
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Il est beaucoup plus efficace de lier les solutions au changement climatique aux sources du bonheur, et aux rapports que nous entretenons avec nos amis, nos voisins, nos collègues.
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Nos attitudes et comportements sont façonnés tant par les personnes à qui nous voulons ressembler que par celles dont nous voulons nous distinguer.
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Le journalisme a besoin d'événements, de causes nettement définies, et d'un "récit qui oppose gentils et méchants". Mais le changement climatique n'a rien de tout ça. C'est un phénomène qui évolue lentement, qui est complexe et, par-dessus le marché, nous sommes les méchants de l'histoire. Ce n'est pas quelque chose que les auditeurs ou les spectateurs veulent entendre.
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J'ai passé une grande partie de ma vie active dans le mouvement écologiste, menant des campagnes contre les gouvernements, les grosses entreprises et la finance internationale. J'estime que la plupart de ces questions, se résument, en fin de compte, à une lutte contre des intérêts privés, distincts et identifiables.
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Ecoutez ceux qui ne sont pas d'accord avec vous, et reconnaissez qu'ils peuvent être une source d'informations et mettre en lumière vos propres biais. LE DÉBAT EST UTILE, TIREZ DES LEÇONS DES CRITIQUES QU'ON VOUS ADRESSE.
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Ce phénomène s'explique par le fait que notre disposition à faire des sacrifices au niveau individuel est étroitement liée à notre sentiment d'identité social. Si nous nous sentons des affinités avec le groupe, alors nous apporterons volontiers notre contribution pour prouver notre loyauté. En temps de guerre, nous sacrifierons même notre vie. Mais ce sentiment renforcé d'identité d'endogroupe et notre sens de l'équité, inculqué par le groupe, nous amènent à décrier les règles sociales imposées par des membres d'autres groupes, surtout si eux-mêmes ne semblent par les suivre.
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