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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une biographie de la Goulue, cette reine du cancan, immortalisée par les peintures et affiches De Toulouse-Lautrec. On y apprend l'enfance assez pauvre de Louise Weber, issue d'une famille alsacienne installée à Paris. La jeune fille est blanchisseuse, et lors de ses visites pour porter le linge, elle a accès aux appartements bourgeois et aux toilettes portées par les femmes du monde. Vive, intelligente et n'ayant pas sa langue dans sa poche, après une période de prostitution, elle séduit les peintres qui la prennent comme modèle. Elle intègre les cabarets et le Moulin Rouge, dont elle devient vite la vedette que le Tout-Paris vient voir, aux côtés de Valentin le désossé ou Grille d'égout, elle séduit les plus grands de ce monde - le roi Léopold ou le Prince de Galles. En vieillissant elle acquiert avec ses économies une baraque foraine, très en vogue à l'époque et monte une ménagerie avec lions et guépards mais les années 1910 ne sont plus à la fête et La Goulue gérant mal ses affaires va finir dans la misère et mourir pauvrement en 1929.
Une biographie rapide à lire qui retrace le charme et la pétillance de la Belle Époque, mettant l'accent sur un personnage haut en couleur, La Goulue qui par sa gouaille et sa vivacité de caractère va s'affranchir des conventions bourgeoises et faire le succès des nuits parisiennes où les bourgeois viennent s'encanailler.....Mais c'est également un destin qui devient pathétique avec une fin de vie assez misérable même si La Goulue n'a jamais exprimé d'amertume ou de plaintes sur sa situation...
Un roman qui retrace une époque au travers d'un personnage haut en couleur.
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La vie de Louise Weber dite La Goulue, connue pour avoir été danseuse de French Cancan au Moulin Rouge. de son enfance pauvre, son travail de blanchisseuse où elle empruntait les tenues des clientes aisées pour sortir le soir à Montmartre, ses amours tumultueuses, l'Elysée Montmartre où elle commença sa carrière. Après sa grossesse, elle se reconvertit dans les fêtes foraines puis devint dompteuse de lions dans des cirques où elle faillit mourir d'un accident en 1904. Sa fin fut misérable et malheureuse notamment la mort de son fils en 1922. Une biographie poignante, bouleversante et passionnante.
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Voici la biographie de la Reine du Moulin Rouge, Louise Weber surnommée La Goulue. On voyage dans le pur Paris des années folles avec le destin d'une femme issue d'un milieu pas vraiment favorisé.
On trouve là, à travers les mots, une femme, féministe, forte, avide de vie. La Goulue aimait plus que tout vivre sa vie à 100%. Elle dansait, aimait, chahutait, gagnait de l'argent autant qu'elle en perdra ; révolutionna l'image de la femme qui s'assume et qui n'a pas peur de bousculer la société. L'auteur a su faire passer une telle émotion qu'il m'a été difficile de retenir ma tristesse à la fin du livre. Inutile de vous dire que cette biographie se lit bien et avidement.
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Malgré une écriture pas très fluide, j'ai beaucoup apprécié ce choix de biographie. Louise WEBER, dite « la goulue », alsacienne d'origine, a fait ses choix de vie dès 17 ans. Finie la blanchisserie ! Grâce à son talent de danseuse, sa gouaille, sa détermination, elle va s'affranchir de tous les codes de cette société hypocrite de la fin du XIX. Elle rencontrera les plus grands de son époque, sera connue dans le monde entier grâce à son French cancan, elle finira dans la pire misère. Cette biographie nous transporte facilement dans les années folles, et nous faisons connaissance de ses copines ou concurrentes comme « grille d'égout », « La môme Fromage », « Valentin le désossé », « Nini patte en l'air ». Quelle femme ! Quelle vie ! Quel destin !
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On connait la Goulue par le cancan et le Moulin Rouge, et aussi par les peintures De Toulouse Lautrec. Mais cette biographie très complète et émaillée de documents écrits et photos nous fait découvrir une personnalité forte, depuis son enfance jusqu à son décès dans la pauvreté. Un vrai roman ! Sauf que c est la réalité !
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Il est de ces femmes qui ont eu une vie et un destin si exceptionnels qu'écrire une biographie à leur sujet se transforme vite en un incroyable roman.
C'est le cas de Louise Weber, plus connue sous le nom de la Goulue, reine du cancan, des cabarets et du Moulin Rouge.
Pour les 90 ans de sa mort, Maryline Martin s'est attaquée à un monument français et a souhaité réhabiliter l'image de cette femme ô combien scandaleuse. L'auteure a eu accès au journal intime de Louise Weber grâce au directeur de communication du Moulin Rouge et fouillé dans les archives de la Société d'histoire et d'archéologie des 9e et 18e arrondissements de Paris. Elle a ainsi pu esquisser le portrait d'une femme en avance sur son temps, qui aimait bousculer les codes, toute à la fois excentrique, provocante, vulgaire, aimée ou détestée, misérable ou glorifiée. le portrait d'une femme libérée, décomplexée, symbole d'une soif de vivre destructrice.

Cette petite blanchisseuse de la rue de la Goutte d'Or d'origine alsacienne nait dans un milieu très pauvre, mais veut s'en sortir par tous les moyens. Et cette porte de sortie pour elle fut la danse. Dès son plus jeune âge déjà, elle dansait à s'en faire exploser le coeur. Des genoux de son père dans les bals de l'Elysée Montmartre au plancher ciré du célèbre Moulin Rouge il n'y a qu'un pas (de danse). Son physique exubérant, blonde, pulpeuse, et son légendaire levé de jambe vont vite la propulser reine du quadrille et du cancan. Elle pose nue et devient la muse De Toulouse-Lautrec. La Goulue est célèbre dans le tout Paris. Mais à 29 ans, au sommet de sa gloire, elle quitte le Moulin Rouge pour les fêtes foraines. Des spectacles de danse orientale à dompteuse de lions, cette femme, artiste accomplie, avait besoin de plus, plus de gloire, plus de provocation.

Mais la gloire n'est qu'éphémère, et Louise Weber vieillit très vite, devient obèse et méconnaissable. Elle perd son fils, tombe dans la déchéance, l'alcoolisme, l'anonymat. Celle qui autrefois dansait devant le Prince de Galles (le futur Edouard VII) vit dorénavant dans une roulotte à Saint Ouen et nourrit les pauvres. Elle meurt en 1929, après avoir assisté une dernière fois, côté spectateur cette fois, au cancan dans son cher Moulin Rouge, ce temple de la danse et de l'exubérance.

Une biographie incroyablement documentée grâce à ces photos et textes tirés d'archives. Un grand bravo à Maryline Martin qui nous emporte par sa plume envoûtante dans le Paris de la fin XIXème, à Montmartre, au milieu des danseurs de quadrilles et des cris d'allégresse. Louise Weber, fille du peuple, fille des trottoirs et danseuse hors-pair devient un personnage tendre et attachant. Une vie tumultueuse qui se dévore comme un roman ! Superbe !

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J'ai dévoré cette biographie, en deux jours, qui retrace la vie de Louise Weber et de la Goulue. de cette femme qui, au sommet de sa gloire comme Reine du Moulin Rouge, décida de dompter des fauves, de vendre dans les fêtes foraines (avec un panneau signé Toulouse-Lautrec, excusez du peu), d'épouser un prestidigitateur, d'avoir un enfant de père inconnu, et de se faire attaquer par des pumas… pour finir par perdre son mari, son fils.
Là, La Goulue, toujours reconnue par quelques-uns, connaît une disgrâce, l'alcoolisme ; on ne se remet jamais de la perte d'un enfant, même s'il a 27 ans et des poussières.
A ce moment précis, Maryline vous dévoile la femme dernière les plumes, le champagne, et la gloire. Elle revoit celle qui n'est plus, qui ère çà et là, jusqu'à vendre des journaux devant son Moulin alors qu'une autre est à l'affiche.
Je vous recommande grandement cette biographie dense, complète, avec des archives inédites, des extraits de journal intime, et de belles photographies en partie centrale…

Lien : http://lisagiraudtaylor.com/..
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La Goulue plane imperturbable au-dessus de la foule maladive de ses fanatiques. Elle sait ce qu'elle est, ce qu'elle vaut, ce qu'ils valent et, sereine répand autour d'elle l'ordure à pleine bouche quand elle ne mange pas. Quand elle mange, le mot ordurier qui sort alterne avec la bouchée qui entre. C'est cette brutalité radieuse qui est son seul esprit. » Un avis à prendre pour ce qu'il est ! Enfin, elle termine dompteuse de fauves, avant de sombrer dans la misère et l'oubli. La faute aux années qui impitoyablement s'accumulent et altèrent la joliesse des êtres pour les faner. A partir du journal intime de l'intéressée, Maryline Martin s'est exécutée à retracer son parcours fait de hauts et de bas et revient sur sa personnalité qui a chamboulé toute une époque, faisant d'elle une figure libre, fantasque, généreuse et attachante.
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Née en 1866 à Clichy-la-Garenne, fille de modeste blanchisseuse, Louise Weber ne vit que pour la danse dès son plus jeune âge : parmi les anecdotes célèbres à son sujet, on raconte qu'elle s'était rendue à sa communion en tutu et chaussons de danse ! Légende ou histoire vraie, on sait en tout cas qu'elle monte sur les planches pour la première fois en 1885 dans une revue. Sa spécialité ? le grand-écart et autres hauts levés de jambes. Mais une de ses autres spécialités, plus officieuse et dont elle tient son nom de scène provient de sa propension à vider les verres du public tout juste parti des spectacles… Maryline Martin nous propose un portrait virevoltant. On sait beaucoup moins que la Goulue a été modèle pour Renoir et Toulouze-Lautrec. Son nom reste associé à la Belle-Epoque, à Montmartre et au Cancan !
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On découvre au travers de ce livre joliment illustré d'un carnet photo la vie tumultueuse de la célèbre danseuse du Moulin Rouge. Un livre hautement documenté qui nous plonge avec délice dans le milieu de la Belle Époque aux années folles et brosse le portrait haut en couleurs d'une femme forte et fragile à la fois. Un très bon livre. Une belle surprise.
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