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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce titre paraît pour les 90 ans de la mort de la Goulue, une biographie qui rend hommage à cette gouailleuse attachante, célèbre danseuse du Moulin Rouge, immortalisée par Toulouse-Lautrec et muse de nombreux artistes de l'époque. Maryline Martin a réalisé un véritable travail de chercheuse en histoire sur la base des sources archivistiques : journal intime de la danseuse, conservé au Moulin Rouge, archives de la société des amis du Vieux Montmartre, le service de la mémoire et des affaires culturelles de la préfecture de Police et divers documents des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris ont permis de ré habiliter cette femme dans l'histoire. C'est un portrait tendre et intimiste qui se dégage ; celui d'une femme libre, fantasque, généreuse et attachante qui a brûlée brillamment tous les feux de sa jeunesse.
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On a tous plus ou moins vu des tableaux ou affiches De Toulouse-Lautrec représentant La Goulue. Pour ma part, on ne peut pas dire que ce sujet me passionne, mais après le dernier film d'animation de Michel Ocelot - Dilili à Paris - j'ai été piquée de curiosité pour approfondir mes connaissances sur le Paris de cette époque. Alors pourquoi pas à travers le récit de la vie de la Goulue ?

L'itinéraire de cette vie est intéressant à suivre dans le sens où sa vie témoigne bien des grands bouleversements qui ont lieu en France entre la fin du XIX° et le début du XX° siècle. le portrait de cette femme a aussi cela d'intéressant qu'elle représente la tragédie de "la mode" et de son caractère foncièrement "jetable". Si La Goulue a eu assez d'intuition pour tenter de se convertir en "femme d'affaires", pas sûre que le résultat ait été à la hauteur de ses espérances. Certaines blogeuses et vlogeuses ou autres influenceuses pourraient en retirer quelques enseignements utiles...

Mais une fois de plus, je remarque la difficulté que j'ai à apprécier l'écriture des journalistes qui prennent la plume ! Oui, les extraits de journaux, livres d'histoire etc, prouvent bien le sérieux du trvail de Maryline Martin. Mais ce mélange fiction-documentaire avec une recherche de style parfois maladroite n'a pas toujours facilité ma lecture.

Un ouvrage intéressant, mais pas particulièrement mémorable à mon sens...


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La Goulue c'est Louise Weber, la reine du French cancan et une figure mythique du Paris de la Belle Époque. Elle fut immortalisée en 1892 par Toulouse-Lautrec sur son affiche “Moulin-Rouge - La Goulue”. Grande gueule, aimant la fête, la danse, l'alcool et les hommes, Louise était non-conformiste, féministe et a vécu en femme libre à une époque où toutes libertés n'étaient que pour les hommes. Après avoir été une star, son étoile s'est peu à peu éteinte et La Goulue vécut les derniers jours de sa vie dans une grande pauvreté.

J'aurais préféré une biographie un peu romancée mais, malgré une biographie très didactique, j'ai été heureuse de connaître ce personnage qui, toute sa vie, ne dépend d'aucun homme. Une femme forte qui fréquente les grands de ce monde ainsi que les malfrats. Pour celles et ceux qui aiment les faits … et pas la fiction.
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J'ai toujours été attirée par cette période de l'histoire de France nommée « Belle Epoque », qui va de 1880 jusqu'à la Première Guerre mondiale. Cette profusion d'artistes d'horizons divers, tous plus originaux les uns que les autres, rassemblés dans les cabarets de Montmartre où le soir venu, chacun raconte l'avancée de son oeuvre en sirotant un verre d'absinthe… Quel spectacle ce devait être ! Autour d'eux gravitent une nuée de femmes bien évidemment. La plus célèbre d'entre elles est surnommée « La Goulue », en raison de son appétit, qui est impressionnant, que ce soit en denrée alimentaires… ou en hommes ! La Goulue est une jeune femme bien en chair qui n'a aucun complexe et dont le plaisir est même de choquer les spectateurs par ses gestes effrontés lorsqu'elle danse le cancan !

Dès l'adolescence, Louise Weber, de son vrai nom, a le diable au corps. Blanchisseuse dès l'âge de seize ans, elle va jusqu'à emprunter les robes de ses clientes pour aller danser le quadrille chaque soir. Sa gouaille et son appétit de vivre vont vite être remarqués. Entretenue par des hommes fortunés dont elle se lasse vite, elle va être embauchée comme danseuse professionnelle à l'Elysée Montmartre puis au Moulin Rouge où elle obtiendra un véritable statut de vedette. Elle y croisera notamment Toulouse-Lautrec et Renoir, pour qui elle servira de modèle.

Cette docu-fiction m'a permis d'en apprendre davantage sur cette figure illustre que représente « La Goulue » : enfance, moments de gloire puis déchéance. Par contre, je regrette le ton purement journalistique de l'auteure. Les analyses de celle-ci, ses apports en connaissances culturelles et historiques sont entrecoupés d'extraits du journal intime de cette célébrité de la Belle Epoque. C'est dommage que tout ceci n'ait pas été mêlés avec des efforts de style ; cela aurait évité la fadeur du texte final et les nombreuses répétitions.

Un livre intéressant mais trop peu captivant.
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Grace à ce livre et ses recherches sur un personnage à la fois magnifique et triste, Marilyne Martin refait vivre sous sa plume La Goulue, artiste adulée du Paris Montmartre canaille. Femme libre, sensuelle et d'un fort caractère, La Goulue symbolise la féminité et l'on ne peut qu'être touché comme je l'ai été par cette lecture où adulée, cette femme a rendu son dernier souffle dans la misère. Un vrai travail de documentaliste effectué par l'auteur mêlé d'un profond respect, d'une admiration sans faille pour cette femme artiste-née.
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Quelque chose me chagrine après cette lecture : j'ai l'impression d'avoir survolé la vie de la Goulue, d'avoir regardé un reportage/fiction mal joué. Je n'ai pas ressenti d'empathie pour cette jeune femme au destin incroyable mais un destin plus proche de celui de Gervaise. Pourquoi ce recul ? Une écriture tantôt journalistique et tantôt romancée ? Je ne sais pas.
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Comment une petite blanchisseuse alsacienne, toute petite, un peu ronde devint une étoile du Montmartre de la Belle Époque, séduisit le Prince de Galles, inspira les peintres de son époque en levant haut la jambe lors du "chahut" avant de devenir dresseuse de fauves puis foraine avant de mourir dans la misère. Une histoire vraie plus incroyable que le plus rocambolesque des romans. La vie d'une femme libre, orgueilleuse, généreuse, bonne vivante, à l'appétit... aux appétits légendaires. C'est très bien écrit, très bien documenté... On ne peut qu'éprouver de la tendresse pour cette femme certes pas très comme il faut mais très certainement avide de vivre et passablement poissarde.
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Il y a très longtemps (un peu par hasard) j'ai vu la pierre tombale de la Goulue au cimetière Montmartre. Je ne sa vais pas trop qui elle était alors. Depuis j'ai grandi et appris, mais je dois dire que je n'en connaissais que très peu de chose. Voilà un problème réparé grâce à Maryline Martin journaliste littéraire avec qui j'ai découvert une fleur épanouie ou fanée de ce vieux Montmartre, loin des grands boulevards et un peu canaille.
Blanchisseuse qui chipée les vêtements de ses riches clientes, à ce modèle qui enchanta la toile de quelques peintres, en passant par cette danseuse qui imposa sa signature, sa verve, son caractère, sans oublier cette dompteuse de lion, cette femme au caractère bien trempé et cette fin miséreuse, Maryline Martin nous racontera tout de cette danseuse un peu filante qui marqua à jamais Paris. de cette femme au sacré caractère.

« Tu leur diras que j'ai été une bonne fille », il est vrai qu'elle a vécu à son époque, une époque où la force de caractère et la brutalité étaient comme nécessaires à la survie dans ce milieu modeste. Il est vrai qu'elle a eu des anicroches avec des collègues, avec son mari sur qui elle tira des coups de révolver, avec son fils. Il est vrai qu'elle ne se laissa pas faire et il en cuira à plus d'un de la titiller. Il est vrai qu'elle sait se défendre ! Mais il n'empêche, il est vrai que cette femme était généreuse avec sa fortune trébuchante et sonnante, ou ses poches trouées. Elle était de cette espèce qui donne une fleur à tout le monde, et trouve constamment de la joie de vivre. Elle ouvrait sa roulotte aux plus pauvres qu'elle, les cages (vides) de ses animaux aux amis pour des fêtes bien arrosées.
Un certain mauvais caractère la Louise Weber, mais un coeur sur la main, du ressort et une résignation sans égale, c'est indéniable. Elle savait constamment se réinventer pour trouver de la joie dans son quotidien et continuer son petit bout de chemin.

Quand vous aurez fini ce livre, Louise Weber dit la Goulue n'aura presque plus de secret pour vous. Vous y découvrirez une femme libre, fantasque, légère, insouciante. Impossible de l'apprécier entièrement ou de la détester pareillement. A la toute dernière page de ce livre, vous aurez découvert une femme de son milieu très souvent insatisfaite mais toujours fidèle à elle-même.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Fascinante plongée dans le Paris de la Belle Époque et l'histoire du french cancan, cette biographie de la danseuse fétiche du Moulin Rouge raconte la splendeur et la misère d'une semi prostituée. Celle qui fut la maîtresse du Prince de Galles mourra dans la misère après une vie de bohémienne.
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La Goulue : je connais son histoire et j'ai eu beaucoup de plaisir à la redécouvrir. Il fait dire que l'époque m'intéresse énormément. Nous allons donc à la rencontre de cette sacrée bonne femme qui veut vivre comme elle l'entend. Danseuse associée à Valentin le Désossé, Louise sera une figure du tout Paris. Dompteuse et pas que de fauves, sa fin fut fort triste. Je l'aurais aimé plus heureuse : femme qui se battait dans un monde d'hommes à une époque où le féminisme n'était même pas envisageable.
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