Le Trône de fer, tome 4 : L'Ombre maléfique

« A manger ! » hurla une femme. « Du pain ! » tonna derrière elle un homme. « Du pain qu’on veut, batard! » En une seconde, mille voix reprirent l’antienne, et il n’existe plus des lors de roi Joeffrey, de roi Robb ni de roi Stannis, le trône échut au seul roi Pain. « Du pain ! » clamait la populace comme un seul homme, « du pain ! Du pain »

Personne n'est jamais mort d'impatience, tandis que la précipitation...

Elle est ma sœur. L’homme qui tue son propre sang est maudit pour jamais au regard des dieux et des hommes.

Les rois n’ont pas d’amis, seulement des sujets et des ennemis.

Il faut être idiot pour s’humilier soi-même quand le monde pullule de gens qui brûlent de vous suppléer dans cette besogne.

Ce qui est mort ne saurait mourir.

Lorsqu’il n’y a pas de batailles à livrer, le soldat se met à rêver moisson et coin du feu.

- Les parfums charmeurs ne servent parfois qu'à couvrir des relents fétides.

Nos ennemis abandonnent nos corps aux loups et aux corbeaux. Nos amis nous creusent des tombes secrètes.

Ils ne voient encore là dedans qu'un jeu, qu'un tournoi en grand, ils n'y décernent qu'occasions d'honneur, de gloire et de dépouilles. Ce sont des gosses enivrés de chansons, de fables et qui, comme tous les gosses, se croient immortels.
" La guerre va les vieillir, dit-elle, comme elle nous a vieillis nous-mêmes."