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Critique de lafilledepassage


Qui trop étreint mal embrasse !

Histoires de femmes et de roses. Mais trop de femmes, trop de roses, trop d'histoires. Il y a la jeune postière célibataire, le choeur des vieilles du village, la romancière parisienne tout juste arrivée. Et aussi les aïeules de la postière dont les secrets sont enfermés dans des coeurs de tissu, sans oublier l'énigmatique boiteuse de la carte postale. La coupe est déjà bien pleine, mais Carole Martinez en rajoute encore avec cette histoire à l'eau-de-rose de l'acteur américain. Et là c'est vraiment l'overdose et je me suis même mise à détester les roses.

Quelques beaux passages néanmoins comme l'histoire atypique de la grand-mère espagnole qui célèbre la liberté d'aimer et les chants espagnols et comme l'amitié qui se noue entre la postière et la romancière. Mais globalement j'ai trouvé l'écriture trop travaillée et trop lisse, ce qui établit une distance avec les histoires et entrave l'élan de sympathie que j'aurais pu éprouver pour toutes ces femmes-fleurs.

J'aurai préféré que l'auteure ne se limite qu'à une ou deux histoires et en exploite tout le potentiel. Non, ici tout est survolé et il est difficile de déceler les intentions de l'auteure. Par exemple, sur la fin du livre, j'étais surprise de la réaction de la postière: l'auteure ne nous y avait pas préparés et du coup cette réaction parait peu crédible. J'aurai aimé accompagner un peu plus la jeune femme dans son chemin vers la libération.

Mais qui suis-je pour dicter ainsi mes desiderata ?
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