La musique est aussi abstraite que les mathématiques : elle ne peut pas distinguer des catégories morales.
Dans la pensée d'un mathématicien, le plus précieux est ce moment solitaire de la première intuition.
La répétition crée le désir, certes, et le désir engendre des obsessions.
Le pouvoir de séduction des conjectures psychiatriques est très intéressant. Même si elles sont fausses, voire absurdes, elles se révèlent toujours plus attrayantes qu’un raisonnement logique. Les gens éprouvent une résistance naturelle, une méfiance instinctive à l’encontre des schémas rationnels.
Les mathématiciens considèrent que la beauté d’un théorème exige certaines proportions divines entre la simplicité des axiomes au point de départ, et la simplicité de la thèse à l’arrivée.
Le crime parfait [...] n'est pas celui qui reste mystérieux, mais celui qui est résolu avec un faux coupable.
Il existe une analogie théorique, en effet, entre les mathématiques et la criminalistique : [...] nous nous livrons l'un et l'autre à des conjectures.
Il n'y a pas un conditionnement kantien, mais à coup sûr une esthétique de simplicité et d'élégance qui gouverne également la formulation de conjectures ; les mathématiciens considèrent que la beauté d'un théorème exige certaines proportions divines entre la simplicité des axiomes au point de départ, et la simplicité de la thèse à l'arrivée. Le laborieux, l'ennuyeux, a toujours été réservé au chemin entre les deux, à la démonstration.