Citations sur Ils ont échappé à la mort : Les tentatives d'assassinat q.. (15)
L'Algérie française est dépassée. Ceux qui sont en sa faveur sont des fumistes. On ne peut pas imposer la nationalité française.
(Charles de Gaulle, discours prononcé à Nancy le 30 juin 1961)
Les royalistes ont voulu tuer le Consul, ils en ont fait un empereur...
(À propos de l'attentat à l'encontre de Bonaparte en 1800)
Sa santé est aussi surveillée de très près, car toute blessure ou toute maladie gâcherait l'épreuve de l'exécution *. Une cérémonie dont se délecte à l'avance les grands du royaume. Certains ont déjà réservé leur place à prix d'or, l'équivalent de plus de 500 euros actuels.
* Trois fois par jour, des médecins viennent l'examiner. Il faut faire en sorte que le supplicié arrive vivant et en bonne santé sur les lieux de son exécution.
[À propos de Robert- François Damiens qui a tenté d'assassiner Louis XV en 1757)
L'arrestation et la condamnation des protagonistes de l'attentat du boulevard du Temple a pour conséquence le renforcement de l'autorité royale. Dès le début du mois d'août 1835, le duc de Broglie, président du Conseil, dépose trois projets de loi dont l'objectif est d’accélérer la procédure judiciaire et surtout de mieux contrôler le presse qui s'attaque volontiers au pouvoir.
(Attentat envers Louis-Philippe Ier en 1835)
Comme le précise l'historien G. Lenôtre, de son vrai nom Théodore Gosselin, «le bas peuple, les femmes surtout, maudissait les assassins, non point pour l'attentat contre le Premier consul : ça rentrait dans la politique et on en avait tant vu ! Ce qu'on excusait pas, c'était l'horrible mort de Marianne Peusol, impitoyablement associée à des haines dont elle ignorait tout».
(À propos de l'attentat de la rue Saint-Nicaise à l'encontre de Bonaparte en 1800 qui provoqua la mort de nombreux civils dont celle de Marianne Peusol, une jeune fille de 14 ans)
Successeur d'un roi assassiné, Henri de Navarre a échappé lui-même à dix-sept tentatives d’assassinat avant de trépasser en mai 1610 sous les coups de poignard de François Ravaillac.
Des balles qui visiblement n'ont pas tué le sens de l'humour légendaire du «Tigre». «C'est une sensation qui me manquait, dit-il. Je n'avais pas encore été assassiné.»
(À propos de l'attentat contre Clemenceau en 1919)
Désormais, il n'est plus possible aux plumes acerbes d'écorner l'image de la monarchie, ni même d'émettre la moindre critique à l'encontre de Louis-Philippe. Toute offense au roi est considérée comme un crime et les dessins et les caricatures ne peuvent être publiés sans autorisation préalable.
(À propos de l'attentat envers Louis-Philippe Ier en 1835)
Dans cette atmosphère d'apocalypse et de terreur, seul le roi semble garder son sang-froid. Sorti indemne de l'explosion, une légère éraflure au front, il rassure les siens et demande à ses officiers de continuer la fête comme si de rien n'était. «Marchons ! Il faut marcher !», commande-t-il à son état-major à moitié décimé. Toujours juché sur son cheval blanc et avançant au milieu des morts et des blessés, Louis-Philippe observe d'un air grave ce spectacle de désolation. On dénombre près d'une cinquantaine de victimes dont plus d'une dizaine de morts. Parmi eux, des officiers de renom : le maréchal Mortier duc de Trévisse et le général Lachasse de Vérigny, respectivement grand chancelier de la Légion d'honneur et commandant de l'école d'état-major. D'emblée, le roi pense à un attentat, la quatrième depuis le début de son règne.
(À propos de l'attentat commis par Giuseppe Fieschi contre Louis-Philippe Ier en 1835)
Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes ; la vraie gloire, c'est de l'épargner.
Déclaration de Louis XV après la bataille de Fontenoy (1745)