>
Critique de Gaphanie
Encore un livre qui traînait depuis des mois dans ma pal et que je regrette de ne pas avoir lu avant !
A la Salpêtrère, Geneviève est infirmière en chef, et veille sur son petit monde d'une poigne à la ferme et froide, sans sensibilité ni malveillance aucune. du côté des aliénées, il y a la "vieille" Thérèse, la Tricoteuse, et aussi la jeune Louise, admise en raison de crises d'hystérie suite à son viol par son oncle, qui sert de cobaye aux démonstrations publiques d'hypnose du Dr Charcot et persuadée que Jules, son amoureux, interne à l'hôpital, va la demander en mariage le jour du bal !
De son côté, Emilie Cléry est une jeune fille de la bourgeoisie bien décidée à ne pas se marier ! Elle tient souvent tête à son père, et, un jour, elle entend une conversation au sujet d'un livre, le Livre des Esprits, d'Allan Kardec. Elle se le procure et comprend alors ce qu'elle vit. Hélas, elle va se confier à la mauvaise personne, et se retrouver internée à la Salpêtrière avec une seule obsession : en sortir !
Au-delà des destins croisés d'Emilie et Geneviève ou de Louise et Thérèse, et de toute la beauté de l'humanité qui va s'exprimer dans ces relations, j'ai découvert un univers bien sombre, que j'avais déjà approché avec une lecture d'un tout autre genre, Mille Femmes blanches, de Jim Fergusson, et sa suite, où une des héroïnes atterrissait aussi dans un de ces établissements, à la même époque, outre-Atlantique.
Je pense même que la réalité dans ces lieux a du de beaucoup dépasser la fiction que nous dépeint Victoria Maes, réalité révoltante. Ce Jules aurait sa place en prison, pas en médecine ! Et autant pour Charcot, tout éminent professeur qu'il ait été.
Un roman qui a largement mérité son Renaudot des lycéens !
A la Salpêtrère, Geneviève est infirmière en chef, et veille sur son petit monde d'une poigne à la ferme et froide, sans sensibilité ni malveillance aucune. du côté des aliénées, il y a la "vieille" Thérèse, la Tricoteuse, et aussi la jeune Louise, admise en raison de crises d'hystérie suite à son viol par son oncle, qui sert de cobaye aux démonstrations publiques d'hypnose du Dr Charcot et persuadée que Jules, son amoureux, interne à l'hôpital, va la demander en mariage le jour du bal !
De son côté, Emilie Cléry est une jeune fille de la bourgeoisie bien décidée à ne pas se marier ! Elle tient souvent tête à son père, et, un jour, elle entend une conversation au sujet d'un livre, le Livre des Esprits, d'Allan Kardec. Elle se le procure et comprend alors ce qu'elle vit. Hélas, elle va se confier à la mauvaise personne, et se retrouver internée à la Salpêtrière avec une seule obsession : en sortir !
Au-delà des destins croisés d'Emilie et Geneviève ou de Louise et Thérèse, et de toute la beauté de l'humanité qui va s'exprimer dans ces relations, j'ai découvert un univers bien sombre, que j'avais déjà approché avec une lecture d'un tout autre genre, Mille Femmes blanches, de Jim Fergusson, et sa suite, où une des héroïnes atterrissait aussi dans un de ces établissements, à la même époque, outre-Atlantique.
Je pense même que la réalité dans ces lieux a du de beaucoup dépasser la fiction que nous dépeint Victoria Maes, réalité révoltante. Ce Jules aurait sa place en prison, pas en médecine ! Et autant pour Charcot, tout éminent professeur qu'il ait été.
Un roman qui a largement mérité son Renaudot des lycéens !
