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Citations sur Un miracle (85)

certaines évidences se passent de séduction d’usage.
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Dès sa primaire, Hugo avait été inscrit au catéchisme, il avait récité les psaumes, avait répété les enseignements, par automatisme, par obéissance aussi, car l'éducation à cet âge ne se questionnait pas. La rupture était survenue grâce à un livre, celui précisément qu'il était venu apporter. C'est cette poésie, celle de l'infiniment grand, qui lui avait parlé. L'expansion de l'univers plutôt que la Genèse. La science et ses exploits plutôt que les miracles du Fils. La mort des étoiles, plus fascinante encore que la vie des saints. Son choix s'était orienté au fil de ses lectures, naturellement, et il n'avait jamais songé à opposer ces mondes, n'avait jamais pensé que les écrits scientifiques méritaient d'être comparés aux textes saints: tout ce qui inspirait l'émerveillement valait d'être un objet d'étude.
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Les Bretons ne défient pas la nature, ils lui obéissent. Ils ont encore le sens du sacré.
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"Elle détourna le regard. Les seuls ossuaires qu'elle avait connus jusqu'alors demeuraient cachés sous Paris, n'étaient visibles qu'à ceux qui voulaient bien descendre sous terre pour les voir, un intérêt morbide qu'elle n'avait jamais compris : l'homme dévoyait l'aspect sacré du corps en allant contempler ces os qui en étaient dépouillés."
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Une société qui ne vénère rien n'est pas libre. Elle est malade [...].
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- Les bretons ne défient pas la nature, ils lui obéissent. Ils ont encore le sens du sacré.
Car il fallait obéir, oui, se soumettre au plus grand, reconnaître le sacré et tendre vers le divin, et c'est parce que l'homme contemporain l'avait négligé, parce qu'il avait cru s'émanciper en désacralisant toute chose, qu'il causait l'effondrement de son temps.
- Une société qui ne vénère rien n'est pas libre. elle est malade, vous comprenez ?
page 83.
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Michel Bourdieu se retourna enfin, toisa à l’entrée du salon ce second fils qui n’avait ni la carrure ni l’aplomb du premier, dont la présence seule suffisait à soulever en lui un mépris qui lui échappait encore. Certains enfants se résument à ceux qu’on leur préfère.
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Faire cadeau d’une lecture était pareille à une confidence.
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Le bruissement de la mer parvenait jusque dans sa chambre. Elle écouta les vagues voisines, s'y accrocha pour rester au présent. Elle n'avait pas la force de se lever encore : certains songes exigent d'en revenir lentement, demandent une patience que connaissent ceux que la nuit réveille, ceux qui savent qu'il faut attendre, quitter ce monde où l'esprit s'est égaré, retrouver leur place dans leur corps.
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Ce second fils lui inspirait une hostilité qui le dépassait. Son esprit était sans doute trop différent du sien, sa sensibilité trop affinée aussi manquant d'une fermeté qu'il estimait nécessaire en tout homme.
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