La petite Teresita est partie en courant de chez elle quand le téléphone a sonné. On lui a tué son homme, qui posait des Cesna sur des timbres poches pour les trafiquants mexicains, et elle sait qu'elle sera la suivante. Elle court, court, jusqu'à l'Europe, à la suite d'un concours de circonstances et d'un carnet que son cher et tendre lui avait laissé en sauvegarde.
Et c'est Teresa qui émerge de la chrysalide Teresita en Europe...Etait-ce en elle depuis le début? Est-ce que ce sont les circonstances? Peu importe en fait, cet Edmons Dantès moderne et mexicaine a trouvé son abbé Faria, son trésor, et ell
e va démontrer son intelligence, faisant s'affoler l'Espagne, de la police aux tabloids, malgré les efforts de son garde du corps en matière de genoux en miettes.
Comme toujours avec
Arturo Pérez-Reverte, c'est magnifiquement construit et si mon goût me tend plus vers ses romans historiques, je lui pardonne l'époque pour ce portrait de sang, de fumée et de vengeance.
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