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Citations sur Une aventure de Perveen Mistry, tome 2 : La Malédiction.. (43)

— Kolhapur se trouve à près de cinq cents kilomètres de Bombay. Est-ce là-bas que je devrais me rendre ?
— Pas aussi loin. Vous avez entendu parler de Satapur ?
— C’est un minuscule État, quelque part dans les montagnes Sahyadrī.
Perveen se rappela son manuel scolaire de géographie et la forme de lapin dressé sur ses pattes arrière correspondant cet État.
— Je ne suis pas certaine d’être capable de pouvoir le localiser sur une carte ni même de donner le nom de son souverain.
— C’est un État qui ne fait qu’une centaine de kilomètres carrés, dit-il. Et il n’y a aucun prince sur le gaddi* pour le moment. Son Altesse Mahendra Rao est mort du choléra il y a deux ans. Son fils, le maharadjah Jiva Rao n’a que dix ans.
Perveen s’efforça d’imaginer la situation.
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Les journées n’étaient pas particulièrement chargées au cabinet ; elle avait quelques contrats à clore, mais la perspective d’une semaine de travail ou plus au service d’un client prestigieux plairait à son père, Jamshedji Mistry, qui considérait les Britanniques comme des alliés, pas des adversaires. Malgré tout, c’était un travail en dehors de la ville et il n’aimerait pas ça.
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Il était hors de question qu’elle travaille pour l’Empire britannique qui maintenait l’Inde sous sa patte d’éléphant depuis le xviie siècle. Mais elle devait se montrer diplomate.
— Je suis très honorée que vous ayez pensé à moi pour ce poste dans la fonction publique, avança-t-elle avec précaution, mais je ne quitterai jamais le cabinet de mon père. Il m’a promue comme associée le mois dernier.
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C’était comme ça avec les Anglais. Un Indien ne pouvait prospérer sans être en contact avec eux, (...)
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Elle le dévisagea. Avait-il des ennuis au travail ?
— Rappelez-vous que je suis juriste. La cour de Bombay n’autorise pas encore les avocates à approcher du banc, mais mon père peut…
— Peu importe, dit-il en interrompant son explication. Avez-vous entendu parler de l’Agence de Kolhapur ?
Cette question simple la surprit.
— Bien sûr, répondit-elle en versant une cuillerée de sucre dans sa tasse. C’est la branche de l’administration publique qui supervise l’État de Kolhapur et relève de la présidence de Bombay.
— C’est un peu plus que cela. L’Agence de Kolhapur a autorité sur vingt-cinq États princiers et féodaux de l’Inde occidentale. Les fonctionnaires de cette Agence sont des agents politiques et des résidents qui maintiennent les relations entre l’Inde britannique et ces États.
Perveen était gênée de ne pas connaître le nombre d’États supervisés par l’Agence de Kolhapur. Mais pourquoi s’intéressait-il à cela ?
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— Mais Alice… dit-elle, toujours mal à l’aise.
— Elle saura où nous trouver, répondit le conseiller en chef du gouverneur avant de poursuivre à voix basse : Il faut de toute façon que je parle affaires avec vous, avant qu’elle nous rejoigne.
Une discussion d’affaires était une perspective plutôt bienvenue pour une avocate de Bombay réputée mais pas aussi active qu’elle aurait aimé.
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Elle s’efforça de paraître moins bouleversée qu’elle ne l’était. Si on l’expulsait du club créé par les Européens en raison de sa race, il était hors de question qu’elle laisse faire sans protester. Mais Sir David ne savait pas qu’elle appartenait au Congrès National Indien, un groupe constitué d’Indiens défendant les droits civiques.
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Alors qu’elle tournait dans le manège, Perveen remarqua le père d’Alice, Sir David Hobson-Jones, qui se tenait au bord. Bien qu’à Bombay depuis seulement deux ans, il comptait parmi les administrateurs du Western India Turf Club. C’était le genre de choses qui arrivaient quand on faisait partie du cercle des trois conseillers les plus en vue du gouverneur.
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Aujourd’hui les rôles étaient inversés. Perveen était rentrée au pays pour exercer son métier d’avocate à Bombay, et Alice avait prolongé son séjour afin de trouver un poste d’enseignante. Dans une ville où les Mistry vivaient depuis presque trois cent cinquante ans, les relations familiales de Perveen ouvraient des portes, et Alice allait apparemment être embauchée comme chargée de cours de mathématiques au Wilson College.
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Perveen Mistry ajusta sa bombe sur son front en sueur en soupirant. Il était six heures trente, et il faisait déjà 28 °C. Galoper dans le manège du Royal Western India Turf Club – sans jamais vraiment rattraper son amie Alice – n’était pas un exercice de tout repos.
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