L'an dernier, j'avais lu
La femme de paille de
Catherine Arley, prix du Masque de l'année français et j'avais plutôt été emballée. Alors lorsque j'ai vu sur Netgalley
le mal est ordinaire de
Becky Masterman, prix du Masque de l'année étranger, je n'ai pas hésité, je me disais que cette lecture allait dans doute me procurer quelques heures de distraction bienvenues.
Brigid vient de prendre sa retraite du FBI et a bien l'intention de profiter de son temps libre avec son mari et ses chiens. Bon, elle garde quand même une activité professionnelle en tant que détective et d'ailleurs elle se voit confier une affaire sur la mort d'un adolescent par la mère du garçon qui ne croit pas à la thèse de la police. Par ailleurs, Brigid accueille sa nièce à la maison. Et finit par se mefier, car les empoisonnements commencent, notamment le sien. Si Gemma-Kate était en train d'essayer de la tuer ?
Honnêtement, je n'ai pas trouvé ce roman extrêmement bien écrit, ce n'est donc pas la plume de
Becky Masterman que je vais retenir. Les personnages ne sont pas ultra attachants, n'étant pas particulièrement empathiques – et pour cause, coucou les psychopathes. Alors là, vous vous dites sans doute que pour les heures de distraction c'était loupé. Mais en fait non. Au début, j'avoue quand même que je m'ennuyais, mais pas assez pour abandonner ma lecture. Et puis, il y avait un petit truc qui me titillait. Et à un moment, j'ai senti qu'enfin il se passait un vrai truc et je me suis félicitée de ne pas avoir lâché. Parce que le roman est devenu plutôt cool – coucou les psychopathes.
Bref, le conseil que je peux vous donner si vous vous lancez dans
le mal est ordinaire : accrochez-vous si vous vous ennuyez au début, il y a un moment où tout s'accélère et devient vraiment intéressant.
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