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Citations sur Bel-Ami (634)

Norbert de Varenne: « Pourquoi souffrons-nous ainsi? C'est que nous étions nés sans doute pour vivre davantage la matière et moins selon l'esprit; mais, à force de penser, une disproportion s'est faite entre l'état de notre intelligence agrandie et les conditions immuables de notre vie. Regardez les gens médiocres: à moins de grands désastres tombant sur eux, ils se trouvent satisfaits sans souffrir du malheur commun…Moi, je suis un être perdu… »
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Le gouvernement d'un seul est une monstruosité, le suffrage restreint est une injustice, le suffrage universel est une stupidité.

Toutes les religions sont stupides avec leur morale puérile et leurs promesses égoïstes, monstrueusement bêtes. la mort seule est certaine.

Une vie ! quelques jours et puis plus rien ! On naît, on grandit, on est heureux, on attend, puis on meurt. Adieu ! Homme ou femme, tu ne reviendras point sur terre !

Madame Forestier :le mariage pour moi n'est pas une chaîne, mais une association. J'entends être libre, tout à fait libre de mes actes, de mes démarches, de mes sorties toujours...Il faudrait aussi que cet homme s'engageât à voir en moi une égale, une alliée, et non pas une inférieure ni une épouse obéissante et soumise. Mes idées, je le sais, ne sont pas celles de tout le monde...

Et la campagne se noyait dans le noir, avec ce frisson sinistre, ce frisson de mort que chaque crépuscule fait passer sur la terre.

A propos des confessionnaux : les petites cabanes de bois, sorte de boîtes aux ordures de l'âme, où les croyants vident leurs péchés.

A propos du député Laroche-Mathieu : il expectorait son éloquence liquoreuse de beau garçon bien coiffé.

On se montrait des hommes célèbres, qui posaient, contents d'être vus, et gardant avec soin leur maintien adopté devant le public, habitués à se montrer ainsi dans toutes les fêtes dont ils étaient, leur semblait-il, les indispensables ornements, les bibelots d'art.

A propos de Madame Walter : elle semblait sage en tout, modérée et raisonnable, une de ces femmes dont l'esprit est aligné comme un jardin français.
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p. 299
« Les paroles d'amour, qui sont toujours les mêmes, prennent le goût des lèvres dont elles sortent. »
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Surprise de la métamorphose sociale, p. 61
« Il montait lentement les marches, le cœur battant, l'esprit anxieux, harcelé surtout par la crainte d'être ridicule ; et soudain, il aperçut en face de lui un monsieur en grande toilette qui le regardait. Ils se trouvaient si près l'un de l'autre que Duroy fit un mouvement en arrière, puis il demeura stupéfait : c'était lui-même, reflété par une haute glace en pied qui formait sur le palier du premier une longue perspective de galerie. Un élan de joie le fit tressaillir, tant il se jugea mieux qu'il ne l'aurait cru. »
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Moi, quand j'aime une femme, tout disparaît du monde autour d'elle.
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La terre d'Afrique est en effet une cheminée pour la France, messieurs, une cheminée qui brûle notre meilleur bois, une cheminée à grand tirage qu'on allume avec le papier de la banque.
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Il est si profond et si triste, le silence de la chambre où l’on vit seul. Ce n’est pas seulement un silence autour du corps, mais un silence autour de l’âme, et, quand un meuble craque, on tressaille jusqu’au cœur, car aucun bruit n’est attendu dans ce morne logis.
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Il la regardait avec intérêt, se demandant quel chagrin, quelle douleur, quel désespoir pouvaient broyer ce cœur infime. Elle crevait de misère ; c’était visible. Elle avait peut-être encore un mari qui la tuait de coups ou bien un enfant mourant
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Ennuyé de toutes ces scènes, et déjà rassasié de cette femme mûre et dramatique, il s’était simplement éloigné, espérant que l’aventure serait finie de cette façon, il s’était simplement éloigné, en espérant que l’aventure serait finie de cette façon. Mais alors, elle s’était accrochée à lui éperdument, se jetant dans cet amour comme on se jette dans une rivière avec une pierre au cou.
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Sa conscience native de Normand, frottée par la pratique quotidienne de l’existence de garnison, distendue par les exemples de maraudages en Afrique, de bénefs illicites, de supercheries suspectes, fouettée aussi par les idées d’honneur qui ont cours dans l’armée, par les bravades militaires, les sentiments patriotiques, les histoires magnanimes racontées entre sous-offs et par la gloriole du métier, était devenue une sorte de boite à triple fonds où l’on trouvait de tout.
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