Chroniques de San Francisco, tome 4 : Babycakes

Beaucoup de changements dans le tome 4 et je n'avais pas aimé comment tournait Mary-Ann.

Les amis changent, prennent des directions différentes, comme dans la vie réelle, mais parfois, dans les livres, on aimerait que cela reste ainsi.

Un peu de mal à m'y faire, aux changements, mais je suis entrée dans l'histoire et j'ai suivis leurs changements, leurs évolutions.

Depuis le temps que je suis leurs tribulations, je m'y attache, ils font partie de la famille.

Ce 4e tome change un peu des précédents. Les chapitres sont plus longs et le ton devient plus sérieux, sans être trop grave non plus. J'ai aimé, comme dans les tomes précédents, la façon dont l'auteur tisse ses intrigues pour les relier ensemble ensuite. J'ai par contre moins apprécié Mary Ann, qui est devenue antipathique et beaucoup moins attachante.

J'ai lu les fameuses et sympathiques Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin quand j'étais encore un jeune adulte, et j'avais pris énormément de plaisir à les lire. Je les recommande à tous les lecteurs qui aiment rire et être ému par un livre !

En lisant "Babycakes", j'ai trouvé que l'auteur avait changé dans son style d'écriture .
Plus sérieux mais toujours aussi délirant. Il est vrai que ce que vit Michael Tolliver, le personnage le plus marrant à mes yeux, change tout dans les relations antre les habitants de Barbary Lane.
De plus, l'union entre Mary Ann et Brian me donne une drôle d'impression. Savoir qu'ils sont vraiment ensemble, c'est-à-dire qu'ils forment un couple, m'a totalement déstabilisé, surtout lorsqu'on prend en compte le caractère de ces deux personnages.

Armistead Maupin poursuit dans le loufoque et l'ahurissant. Sonstyle d'écriture est toujours aussi captivant et les références culturelles ont le mérite d'être dépaysantes.

Mention spéciale pour le personnage de Will, un jeune homme vraiment bizarre compte tenu de ce qu'il en est dit.

Lien : http://ausautdulivre.blogspo..

Loin d'etre le meilleur, il garde quand même la même qualité d'écriture, même s'il est moins dans le même temps de folie que les autres, on prend quand plaisir à retrouver les personnages passés.
De plus l'histoire est beaucoup plus sombre que les précédents, cela est dû à un événement particulier, qui fait écho au drame de l'époque, l'arrivé du SIDA, et c'est pour ça que ce livre reste un bon livre, il est contemporain de son époque.

J'ai un peu moins accroché avec ce quatrième tome des Chroniques de San Francisco qu'avec les trois premiers. Cette fois-ci, on s'éloigne un peu de Barbary Lane pour se diriger vers l'Angleterre où est partie vivre Mona...
Cela dit, c'est toujours un bon moment de lecture.

Ah enfin ça se complique un peu pour nos habitants vieillissants de Barbary Lane!
Mary Ann devient assez arriviste et retrouve un peu de sa rigidité de fille de Cleveland.
Brian est en crise existentielle et a du mal à rester l'homme libre et décontracté des débuts.
Michael... Je ne veux pas vous gacher l'histoire alors nous dirons que Michael remet simplement sa vie en question et fait le maximum pour rester heureux.
En tout cas c'est un plaisir de lire un tome différent des 3 premiers où ça se déchire un peu plus, ça apprend la vie et ça passe les obstacles le mieux possible.
Evidemment pas sans certains séquelles mais ça fait murir aussi...