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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Anna Madrigal, celle qui fut la logeuse du 28, Barbary lane, a désormais 92 ans et vit avec le jeune Jake qui prend soin d'elle et l'aide au quotidien. Mais même s'il la veille avec ferveur et constance, elle sait bien que son séjour sur terre touche à sa fin. Et, avant de quitter définitivement ce monde, la vieille dame aimerait faire la paix avec son passé. Brian et sa nouvelle épouse Wren l'embarquent donc direction le Névada et la petite ville de Winnemucca où elle a grandi. A cette époque, elle s'appelait Andy et vivait à la Lune bleue, le bordel tenu par sa mère. Et le voyage ne s'arrête pas là, profitant de la présence de tous leurs amis au Burning Man qui se tient non loin de là, le trio y fait un saut afin de retrouver Jake, Shawna et même le casanier Michaël qui s'est laissé convaincre par son mari de délaisser un temps son confort pour faire la fête dans la poussière du désert.

Lire ce neuvième et dernier tome des chroniques d'Armistead Maupin, c'est retrouver de vieux amis que l'on connait depuis leurs jeunes années débridées jusqu'à l'apaisement de la vieillesse. Cet opus, consacré à la fameuse Mrs Madrigal, nous en apprend plus sur son passé, quand elle était encore le jeune Andy, évoluant au milieu des prostitués, conscient de sa différence et connaissant ses premiers émois avec le beau Lasko en cachette d'une mère prête à tout pour lui faire épouser une riche jeune fille.
Voilà pour le côté positif de l'histoire...Pour le reste, ça rame un peu. Les autres personnages sont délaissés, le Burning Man tient une place aussi importante qu'inutile et il n'y a pas vraiment d'intrigue.
Pour son final, Maupin ne s'est pas foulé et c'est bien dommage. Rien de marquant, rien de grandiose et il faut vraiment être un fan de la série pour être indulgent. Un dixième tome pour rattrapé tout ça, Mister Maupin ?

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Armistead Jones Maupin Jr., né en 1944 à Washington, est un écrivain américain célèbre pour son feuilleton publié à partir de 1976 dans le San Francisco Chronicle avant d'être édité en neuf romans sous le titre Les Chroniques de San Francisco et devenir une série pour la télévision. Activiste du mouvement pour les droits des homosexuels, Armistead Maupin est marié avec Christopher Turner, un concepteur de sites internet et photographe. Anna Madrigal, neuvième volet des Chroniques de San Francisco, est paru ce printemps.
Les habitués de ces Chroniques le savent, vouloir les résumer serait récrire le livre, aussi pour faire court, disons qu'Anna Madrigal le personnage emblématique de cette série, « la légende du 28 Barbary Lane », a aujourd'hui 92 ans, l'heure des bilans. Elle va affronter son passé en retournant dans le Nevada, là où à une époque désormais lointaine, elle fut Andy, un jeune adolescent… Nevada, où se tient le festival annuel du Burning Man où vont finalement converger tous les acteurs de cet ahurissant roman.
Nous retrouvons ici une bonne partie des personnages croisés dans les épisodes précédents, plus quelques nouveaux, à travers des chapitres mêlant le présent et le passé dans une folle épopée narrative. Ce qui caractérise ce roman (et les autres), c'est le foisonnement ! Les acteurs sont nombreux, tous liés les uns aux autres par des relations complexes, d'autant plus que les sexes n'induisent pas des liens standards classiques… Avec Armistead Maupin, les familles explosent, se décomposent et se recomposent, mêmes les sexes ne sont pas pérennes.
Nous tentons donc de suivre, Anna qui était un homme autrefois et aujourd'hui habite avec Jake qui fut une femme à une autre époque ; Michael et Ben homosexuels mariés ; Shawna qui veut profiter du festival pour se faire inséminer mais ne sait pas encore par qui ; Brian et Mary Ann parents adoptifs de Shawna, séparés, le premier remarié avec Wren, madame gros nichons ; et puis il y a Amos, l'amant de Jake et puis…. Assez, on se perd, on s'embrouille un peu, le mieux est de ne pas résister mais de se laisser emporter par le courant délirant car même si tout cela est abracadabrantesque, tous les éléments se relient à un moment ou à un autre. Il m'a semblé que ce volet était particulièrement riche en références (inconnues pour moi) à la culture américaine quotidienne, ce qui peut agacer, sans pour autant rendre le texte inintelligible.
Je ne suis pas un inconditionnel de l'écrivain mais au milieu de ce délire, il y a de l'humour et beaucoup d'amour dans ce roman tendrement barjot. L'auteur aime ses personnages, comme une grande famille qu'il s'est créé et dans laquelle il veut nous faire entrer ; ses membres peuvent nous paraître étranges de prime abord mais ils s‘avèrent touchants et solidaires les uns des autres et par là même, très attachants. le tout baignant dans une réminiscence de l'esprit « Peace and Love » qui ne me laisse jamais indifférent.
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Je me souviens avoir commencé à lire (avec délice !) les huit précédents volets dans les années 2000. Restait dans ma « PAL » (pile à lire pour les novices) le neuvième et ultime opus de cette formidable saga … Lors de mon passage à San Francisco, il y a quelques années, je me suis renseignée et – à ma grande confusion – j'ai plutôt amusé la galerie : non, la fameuse maison du 28 Barbary Lane n'a jamais existé …

Anna Madrigal vit à présent avec Jake, compagnon transgenre de trente ans son cadet. Notre bienaimée ex-logeuse (du 28 Barbary Lane) va bientôt fêter ses 93 ans (Dieu que le temps passe vite ! le premier tome se déroule dans les années soixante-dix …) Elle aimerait, pour cette occasion, rassembler ses amis et anciens locataires – du moins ceux qui sont toujours de ce monde ! …

Anna Madrigal plonge le lecteur dans ses pensées profondes (ainsi les fans de cette longue intrigue se remémorent avec émotion la flopée de protagonistes : Michael, Brian, Mary-Ann, Ben, Shawna etc … ) Et découvrent Andy, cet adolescent de seize ans qu'elle fut jadis, dans une « autre vie » … Lorsqu'il vivait encore dans la « maison de plaisir » de sa mère Mona, en compagnie (proche) de prostituées et qu'il était amoureux de Lasko Madrigal … Que de chemin parcouru ! …

Un agréable « roman-épilogue », qui – toutefois – m'a un peu moins convaincue que les récits antérieurs … Probablement parce que j'ai eu la sensation de lire un compte-rendu du passé avant le bouquet final ! Ce qui ne m'a tout de même pas empêché d'éprouver du plaisir à sa lecture !
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Dans ce tome, on en sait enfin plus sur Anna Madrigal. On retrouve évidemment tous les personnages qui l'ont accompagnée dans les saisons précédentes. Mais qui est vraiment Anna ?
Un peu dur après des années de se plonger dans l'histoire. Et pourtant, c'est avec beaucoup d'affection que l'on retrouve ces personnages hauts en couleurs. le mystère Anna Madrigal est enfin levé.
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Dernier tome paru (et semble-t-il dernier) de la saga Les Chroniques de San Francisco. Et il est consacré à la figure emblématique de la saga Anna Madrigal. L'auteur lève enfin le voile sur ce personnage qui nous accompagne depuis le début.

Alors qu'elle arrive en fin de vie, elle se souvient de son enfance dans le bordel que tenait sa mère. Effectuant constamment un va et vient entre le présent et le passé, Armistead Maupin nous entraîne de révélations en révélations.

Si le début a été un peu laborieux le temps de retrouver mes repères (la lecture du tome 8 remonte à 2011), très vite j'ai retrouvé les personnages presque comme je les avais laissé. Tous sont de retour pour une ultime aventure avec pour lieu de rassemblement le festival Burning Man. Festival que j'ai redécouvert pour l'occasion. J'en avais déjà entendu parler mais le vivre avec les personnages déjantés du roman c'est mémorable.

J'ai alterné entre le rire et l'émotion tout au long de ma lecture. J'ai même versé une larme à un moment.

J'ai adoré découvrir l'enfance d'Anna, la découvrir alors qu'elle n'était pas encore Anna. C'est une totale redécouverte du personnage. Et même la Anna du présent est pleine de surprise.



Très très bonne lecture! J'ai passé un très bon moment!
Lien : http://mondedemara.canalblog..
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Une lecture bien agréable où j'ai adoré retrouver cette "grande famille" un peu hippie, très brouillonne, largement transgressive, et surtout solidaire et bienveillante.
Des personnages définitivement sympathiques que je pourrais suivre encore des années !
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