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Critique de Labullederealita
Mon premier François Mauriac et je sens que ce ne sera pas le dernier !
Nous sommes tout de suite plongés dans l'histoire de Thérèse. le préambule de l'auteur nous prévient : nous allons faire face à une femme odieuse. Dans les premières pages, nous apprenons que Thérèse sort de prison après avoir été accusée d'un crime horrible. Elle doit sa libération au témoignage de son mari. Mais nous découvrons très vite que son époux a fait une fausse déclaration pour échapper à la honte familiale qui aurait découlé du jugement de Thérèse.
L'atmosphère est très étrange. On se sent prisonnier avec Thérèse qui n'est plus maîtresse de son quotidien, de ses faits et gestes. Son mari et les domestiques régissent tout. Elle était déjà privée de sa liberté avant en faisant un mariage de convenance, mais suite à cette affaire, elle ne vit plus, elle se laisse porter quitte à frôler la folie.
Ce qui est très intéressant c'est que Thérèse est franche avec elle-même et les autres. Elle ne se voile pas la face, elle sait qu'elle ne peut etre une bonne mère, elle sait qu'elle désire vivre pour elle, et expérimenter diverses choses loin de ce milieu petit bourgeois campagnard. Elle veut fumer des cigarettes aux terrasses des grands cafés, danser et avoir des discussions emportées sur la politique, le monde...
J'ai beaucoup aimé comment évolue la relation entre Thérèse et son mari. Les dernières pages sont mes préférées.
Lien : https://www.labullederealita..
Nous sommes tout de suite plongés dans l'histoire de Thérèse. le préambule de l'auteur nous prévient : nous allons faire face à une femme odieuse. Dans les premières pages, nous apprenons que Thérèse sort de prison après avoir été accusée d'un crime horrible. Elle doit sa libération au témoignage de son mari. Mais nous découvrons très vite que son époux a fait une fausse déclaration pour échapper à la honte familiale qui aurait découlé du jugement de Thérèse.
L'atmosphère est très étrange. On se sent prisonnier avec Thérèse qui n'est plus maîtresse de son quotidien, de ses faits et gestes. Son mari et les domestiques régissent tout. Elle était déjà privée de sa liberté avant en faisant un mariage de convenance, mais suite à cette affaire, elle ne vit plus, elle se laisse porter quitte à frôler la folie.
Ce qui est très intéressant c'est que Thérèse est franche avec elle-même et les autres. Elle ne se voile pas la face, elle sait qu'elle ne peut etre une bonne mère, elle sait qu'elle désire vivre pour elle, et expérimenter diverses choses loin de ce milieu petit bourgeois campagnard. Elle veut fumer des cigarettes aux terrasses des grands cafés, danser et avoir des discussions emportées sur la politique, le monde...
J'ai beaucoup aimé comment évolue la relation entre Thérèse et son mari. Les dernières pages sont mes préférées.
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