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Citations sur La Maison sur le rivage (39)

Il n'y avait plus que moi pour venir là en quête de quelque chose ; mais, comme m'en avait averti le fermier de Treesmill, je n'y trouverais rien. Je savais seulement que la veille, en un autre temps, je m'étais trouvé dans le hall vouté qui était l'arête principale de cette maison depuis longtemps disparue, que j'avais gravi l'escalier extérieur pour monter dans la chambre où j'avais vu mourir le maitre de céans. A présent, plus de cours, ni de murs, ni de hall, ni d'écuries par derrière ; rien que des monticules herbeux entre lesquels courait un sentier légèrement bourbeux.
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Je me sentis brusquement trempé de sueur. Je demeurai assis au volant, les mains tremblantes. Il ne fallait pas que cela recommence. Je devais absolument me ressaisir. Il n’était que six heures du matin. Vita et les garçons dormaient encore, tous comme nos satanés invités, et Roger, Isolda, Bodrugan étaient morts depuis plus de six cents ans. Je vivais au XXe siècle.
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Plus que jamais encore, je mesurai en cet instant tout ce qu'avait de fantastique, et même de macabre, ma présence parmi eux. Invisible, pas encore né, monstrueux jouet du temps, j'étais témoin d'événements qui s'étaient passés plusieurs siècles auparavant et dont il n'avait été conservé aucune trace. Je me demandai pour quelle raison tandis que j'étais là dans l'escalier, invisible mais présent, je me sentais tellement concerné et troublé par ces amours et ces morts.
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Cela résumait bien mon sort : subir une contrainte tout en étant libre, être seul bien qu'en leur compagnie, être né en mon siècle mais vivre inaperçu dans le leur.
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Le monde que nous portons en nous, nous offre parfois l'évasion, le moyen de fuir la réalité.
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Il n'y avait ni passé, ni présent, ni futur. Tout ce qui vivait faisait partie d'un tout. Nous étions tous rattachés les uns aux autres à travers le temps et l'éternité.
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Il n'est guère dans la vie plus pénible contrainte que d'attendre la venue de fâcheux.
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La vérité est souvent ce dont on a le plus de peine à se convaincre ou à convaincre les autres.
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Quand je mens, j'aime que mon mensonge repose sur quelque chose de vrai, car cela apaise ma conscience.
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La vérité est souvent ce dont on a le plus de peine à se convaincre ou convaincre les autres. J'aimais Vita pour tous les moments vécus en commun depuis des mois et des années, pour tous ces hauts et ces bas qui rendent la vie conjugale parfois exaspérante et monotone, mais en font quelque chose d'unique et d'incomparablement précieux. J'avais appris à m'accommoder de ses défauts et elle des miens. Nous nous disputions souvent sans penser un mot des mauvaises paroles que nous nous jetions à la figure et, habitués l'un à l'autre, nous ne nous disions que rarement toutes les choses gentilles que nous pensions l'un de l'autre.
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