- Tout au long de l'histoire, les autorités ecclésiales se sont attachées à nous convaincre que le diable était un être surnaturel. Une entité distincte et séparée de nous. Quoi qu'il en soit, je suis partisan d'une conception plus moderne selon laquelle le diable représente en réalité le mal qui couve en chacun. Nous façonnons notre propre démon.
- Qu'importe le passé puisqu'il nous a conduits jusqu'ici?
Qu'arriverait-il si Neal était aussi passionnément attiré par elle qu'elle l'était par lui? La cohorte des parents lui réserverait le goudron et les plumes! Tous étaient venus avec l'espoir que Lyon choisirait leur fille, et Thea avait plutôt intérêt à tenir parole!
S'il rejetait ces demoiselles pour épouser la marieuse, cela ferait très mauvais genre.
- Moi, je veux bien vous épouser! se proposa lady Lila.
Neal rejeta l'offre d'un geste vif de la main comme on chasse une mouche qui vous ennuie.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire !
Un homme qui désire vous signaler l’importance que vous avez à ses yeux se doit d’acheter des livres à vos enfants.
Je ne crois pas uniquement en ce qui est visible et palpable, mais je ne crois pas aux fées ni aux êtres maléfiques. Nous sommes maîtres de notre destinée, monsieur le comte. Sans doute votre famille pense-t-elle être victime d’une malédiction à cause d’un excès de malchance…
...« la main de Dieu » est souvent une excuse pour justifier nos mauvais choix. La vie est ainsi. Nous nous attribuons volontiers le mérite de notre réussite, mais nous recourons à la superstition ou au destin dès que quelque chose tourne mal.
Je ne crois pas aux malédictions. Je ne crois pas dans la déveine, ni dans le destin, ni dans quoi que ce soit qui échapperait à notre volonté.
Chaque jour passant apportait son lot d’aventures… Mais cette époque était révolue. L’existence était devenue répétitive, insipide, pesante.