À 18 ans,
Joyce Maynard a écrit et publié un article dans le "New York Times". Ce texte, où elle se faisait le porte-parole de sa génération a attiré sur elle l'attention d'un des plus fameux auteurs américains vivants :
J. D. Salinger, ce qui a changé sa vie.
Ce texte, paru aux États-Unis à la fin des années 1990, est l'autobiographie de la célèbre auteure américaine
Joyce Maynard (dont le roman "
Long week-end" est disponible en poche chez 10-18), qui fut un temps la compagne de
J. D. Salinger, avant que l'écrivain reclus ne la congédie soudainement. Elle y retrace sa vie depuis son enfance dans le New Hampshire avec un père alcoolique jusqu'à l'époque de la rédaction de cet ouvrage, où elle justifie son écriture, en expliquant notamment que son histoire était aussi celle de certains de ses lecteurs, et qu'elle devait la vérité à ses trois enfants, qui pourraient lire ce livre quand ils le souhaiteraient. Effectivement, cet ouvrage propose, au-delà du récit de sa relation avec
J. D. Salinger (qui apparaît dans ces pages comme un homme assez cruel et manipulateur), un témoignage plutôt intéressant et clair sur la vie d'une écrivaine et journaliste aux États-Unis dans la seconde moitié du XXème siècle. Il m'a donné envie de découvrir plus avant l'oeuvre de
Joyce Maynard, même si j'ai personnellement trouvé le fameux article du "New York Times", « Une fille de 18 ans se retourne sur sa vie », publié à la suite de l'autobiographie, assez anecdotique.
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