Enfin, si vous faites partis des réticents, des nerveux ou des timides, ne sursacralisez pas cette zone.Avec un peu de bon sens, il n'y a aucune raison que vous ratiez lamentablement votre essai... à part évidemment, quand vous n'essayez pas du tout.
Les hommes ne veulent pas un gros pénis mais un plus gros pénis.
Les anxieux ne souhaitent pas être dans la norme mais au-dessus de celle- ci.
Mais il est important de se demander pourquoi c’est ce corps-là qui est désirable, pourquoi l’avis (supposé) d’un homme (parfois imaginaire) prime sur la réalité organique, pourquoi le paraître prime sur l’être – se demander pourquoi, dans le domaine du plaisir, l’apparence se retrouverait plus importante que la sensation ou conditionnerait la sensation.
Le pénis est un organe de forme oblongue consacré au plaisir et à l'évacuation de l'urine. Si vous y collez votre estime, votre rayonnement, votre prestige, votre potentiel d'intimidation et le sens de la vie, autant demander à votre avant-bras de se prendre pour une rotule, ou à vos dents de sagesse de jouer la Traviata.
Sondage après sondage, la taille du pénis suscite chez les femmes une parfaite indifférence. Les neuf dixième d'entre elles se fichent des questions de dimension. Si leur plaisir en dépendait, vous seriez au courant ...
Si nous trompons et sommes trompés, c'est parce que la religion de l'amour éternel nous laisse sceptiques - une preuve d'esprit critique, plus que d'absence d'éthique. Au pays des Lumières, on laisse l'ampoule allumée dans la chambre à coucher : une invitation à entrer ?
Si les footballeurs protégeaient leurs buts aussi efficacement que leurs parties génitales pendant les penalties, ça se saurait.
L'homme est tétonné parce qu'il est une femme comme les autres.
(...) Parce que notre inconscient nous trahit, et que nous ne sommes pas toujours lucides sur nos désirs - ni même sur nos pratiques. On ne peut pas tout savoir sur le sexe. Mais on peut savoir des choses. Beaucoup de choses.
Quant à l'argument moral, on le renverra gentiment dans la nature : qui sommes nous pour disqualifier des potentiels sexuels, des potentiels de plaisir, fournis par notre propre corps ? La sexualité est exactement aussi ennuyeuse, ou surévaluée, ou limitée, que nous le décidons.