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Citations sur Voici venir les rêveurs (111)

"Out beyond ideas of wrongdoing and rightdoing, there is a field. I’ll meet you there."
Djalàl-od-Dîn Rûmî ( Au-delà des idées de ce qui est bien fait ou mal fait, il y a un champs.Je te rejoindrais là)......Which was his own way of saying, ‘Let’s not dwell too much on labeling things as right or wrong.’( Ce qu'il voulait dire à sa façon," Inutile de trop s'obstiner à mettre une étiquette aux choses comme bien ou mal")
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Il avait tiré une leçon de ses années sur terre: les bonnes choses n'arrivent qu'à ceux qui honorent la bonté des autres.
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Qui sait comment ils mènent leur mariage ? Le mariage entre les gens de ce pays est une chose très étrange, Bo. Ce n'est pas comme chez nous, où un homme fait comme bon lui semble et la femme lui obéit. ici, c'est l'inverse. Les femmes disent à leur homme ce qu'elles veulent et les hommes le font, parce qu'ils disent : "Epouse heureuse, vie heureuse."
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Quand les gens leur demandaient leurs origines, ils répondaient souvent :"Oh, nous sommes de New York, des Etats-Unis." Ils donnaient cette réponse avec fierté, croyant à leurs paroles et avouaient seulement devant l'insistance des gens que, oui, en réalité, leurs parents étaient africains. Mais eux étaient américains, ajoutaient-ils toujours - ce qui blessait Fatou et la conduisait à se demander s'il était possible que ses enfants pensent valoir mieux qu'elle, parce qu'ils étaient américains et elle, africaine ?
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Car l'Éternel , ton Dieu ,va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d'eau, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et les montagnes; pays d'oliviers et de miel; pays où tu mangeras du pain avec abondance ,où tu ne manqueras de rien; pays dont les pierres sont du fer et des montagnes duquel tu tailleras l'airain.
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Peut-être que l'un de ses amis au pays avait donné de l'argent aux multiplicateurs de billets de banque. Cela ne l'aurait pas surpris. Les gens ne retenaient jamais la leçon, même après toutes les histoires qui circulaient à Limbé sur les multiplicateurs qui avaient encore berné maman-ci ou papa-ça. Pourquoi les gens n'apprenaient-ils pas de leurs erreurs ? pensa Jendé. Jamais personne qui avait confié de l'argent aux multiplicateurs de billets de banque n'avait vu son argent doublé. Jamais personne qui avait confié de l'argent aux multiplicateurs de billets n'en avait revu le moindre. Et pourtant les gens continuaient à leur donner leur argent...
[...]
...Regarde ! dit-elle en pointant la télé. Ils parlent de Lehman Brothers, ce n'est pas là où travaille Mr Edwards ?
- Si, c'était ça ! dit-il, n'ayant pas encore cédé à la panique.
Ne voulant pas penser que ces nouvelles avaient le moindre rapport avec ce que redoutait Léa. Il entendit un journaliste dire que l'effondrement était un véritable tremblement de terre, dont les conséquences allaient se répercuter dans le monde entier durant les mois à venir. Il entendit un autre journaliste parler d'une chute catastrophique de la bourse et d'une possible récession.
[...]
Tous ceux, ou presque, qui côtoyaient la route où circulait l'argent qui entrait à Wall Street et en sortait, furent pris de peur et de panique ce jour-là.
Pour certains, ces craintes s'avérèrent. Leur pain et leur vin allaient effectivement disparaître avec les milliards de dollars qui s'envolèrent le jour où Lehman Brothers mourut.
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"It's the fear that kills us, ......Sometimes it happens and it is not as bad as as the fear..." ( C'est la peur qui nous tue....Parfois l' objet de notre peur se réalise et il n'est pas aussi terrible que comme on se l'était imaginé).
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- Ah, Neni ! s'exclama Jende en riant. Les femmes américaines n'utilisent pas de philtre d'amour !
- Tu crois ça ? répondit Neni en riant, elle aussi. Moi, je te dis que si, oh. Elles appellent ça la ''lingerie''.
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-Un an et demi ? demanda Fatou en secouant la tête et en roulant des yeux. Tu comptes même les moitiés d'années ? Et tu le dis comme ça." Elle éclata de rire. "Je te le dis, moi : quand tu seras en Amérique depuis vingt-quatre ans et que tu seras toujours pauvre, tu ne vas plus compter. Tu ne vas plus rien dire. Non. Tu auras honte de le dire, crois-moi."
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Quand je suis entré à Standford, j'avais l'intention de faire de la physique pour devenir professeur, comme mon père. Et puis j'ai vu ce que pouvait gagner un prof pendant sa carrière et ce qu'on pouvait gagner dans une banque d'investissement, et j'ai choisi cette voie-là. Loin de moi l'idée de jouer les moralisateurs hypocrites ; je reconnais que je n'ai pas choisi ce métier pour de nobles raisons. Bien sûr que je rêvais de voitures de sport et de jets privés. m
Mais ce n'est plus pareil maintenant. Maintenant, ce qui compte le plus pour moi, c'est de m'occuper de ma famille. J'aurais beau passer une journée atroce au boulot, je sais que je pourrais rentrer chez moi et envoyer mes parents en vacances, payer toutes leurs factures d'hôpital, que ma sœur n'ait pas de difficultés financières, elle qui a perdu son mari, que ma femme et mes fils aient plus que ce dont ils ont besoin. C'est ça que Vince ne comprends pas : qu'on ne fait pas que ce qui nous rend heureux dans la vie. Il faut penser aux autres, aussi.
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