L'équité commande de traiter amis et étrangers de la même façon, ce qui semble difficile à accepter. Imaginez que vous vous trouviez devant un immeuble en flammes. Deux personnes apparaissent à deux fenêtres voisines, appelant à l'aide. L'une des deux est votre ami, l'autre un étranger. Vous avez une seule échelle et vous ne pouvez en sauver qu'un. Certains prétendent que l'on ne peut pas choisir entre ces deux personnes, qui méritent toutes deux d'être sauvées. La solution est de jouer à pile ou face. Mais qui prendrait cette idée au sérieux ?
Dans quelle mesure a t'on me devoir de transmettre une information? Admettons que A demande à B de dire quelque-chose à C. B est il moralement obligé de le faire?
Comme l'explique Socrate dans le Phedre, l'âme est tiraillée par deux chevaux : le premier indocile, gouverné par les passions, prêchant l'abandon aux plaisirs et l'autre, discipliné, vertueux, gouverné par ma honte.
...les gens ont besoin d’espace, au sens physique du terme, d’un espace où ils puissent vivre parmi ceux qui partagent leurs valeurs et leurs croyances. Il faut que chacun ait son territoire, où il se sente en sécurité parmi ses semblables : c’est à ce prix qu’on aura la paix sociale.
— Non, mais je sais qui c’est. Je sais qu’il est considéré comme un grand peintre.
— Ça arrive souvent une fois que les artistes sont morts et enterrés.
Quand on fait quelque chose qu’on aime, le temps passe plus vite.
L’argent n’est un problème que si l’on n’en a pas assez.
On ne pouvait pas revenir à l’époque où tout le monde vivait dans un village.
Nos sociétés sont devenues des sociétés d’étrangers, de gens qui ne partagent aucune expérience, qui ne parlent même pas la même langue, qui ne connaissent pas les mêmes poètes, ne lisent pas les mêmes livres. Dans ces conditions, il est difficile d’être autre chose que des étrangers.
C’est bien difficile d’être un garçon de quatorze ans, et à quinze ans ce n’est pas mieux. On croit tout savoir et on se sent très frustré que le reste du monde soit si lent à s’en apercevoir. Les filles ne sont pas à leur aise non plus, si moqueuses, si proches et pourtant si lointaines, à jamais inaccessibles parce qu’il manque quelques centimètres, ou parce que les problèmes de peau paraissent insolubles.