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Isabel Dalhousie (Le club des ph... tome 1 sur 13
EAN : 9782702448915
352 pages
Le Masque (10/01/2024)
3.11/5   168 notes
Résumé :
Elle vit clairement le jeune homme tomber par-dessus la rambarde du "paradis" de la salle de concerts. Sa chute fut très soudaine, et la vision dura moins d'une seconde : un jeune homme la tête en bas, les cheveux ébouriffés, veste et chemise remontées autour de la poitrine et dénudant son ventre. Je parlais à un ami et le garçon est tombé du ciel. Je suis la dernière personne que ce jeune homme ait vue. La toute dernière. Ne crois-tu pas que la dernière personne qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
3,11

sur 168 notes
Roman abandonné au bout de 80 pages.
L'héroïne est une femme qui ne fait rien de sa journée, si ce n'est juger les autres et surveiller son employée de maison, ah si, de temps en temps, elle se prend pour une philosophe et nous sort deux ou trois phrases banales qu'elle pense profondes.
Comme elle a été témoin du décès d'une jeune homme, elle met son nez dans la vie de ce garçon, alors qu'une enquête de police est déjà en cours. Mais tout est lent, long, sans intérêt, je me suis forcée à aller jusqu'à la page 80 et j'ai arrêté car j'ai beaucoup d'autres livres sûrement plus palpitants qui m'attendent.
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Du fameux club on n en aperçoit pas un bout ! Une rombière , rentière ,quadra qui meuble son temps en d inutiles études. Des philosophes ( tu parles ) en mal d'édition dans une revue en dessous du confidentiel , elle déambule dans un monde de fric, d'art , totalement Hors Sol , sa préoccupation principale étant de rabibocher sa nièce avec son ex petit ami , (même si celle ci s en tape). En fait mamie ( oui là à 40 ans je suis méchant ) c'est elle qui veut se le faire le mignon ( cougar va ! ) 20 ans de moins . Donc dans ce monde ouaté côtoyant des amis et connaissances très bourgeois et cultivés petits doigts en l' air et tableaux de maîtres pourvus d 'une domestique Ultracrépidarienne ( oui je sais c est exprès pour que comme moi vous cherchiez ) voilà notre bobo intello lancée dans une enquête Au vrai non il n y a pas d enquête , juste des pages de remplissage verbeux parfaitement superfétatoire qui ne veulent pas dire grand chose voire absolument rien Il y a des Gremlins comme celui ci qui devraient être interdits d 'écriture pour éviter de tuer des arbres
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Édimbourg, Écosse. Isabel Dalhousie se trouve à l'Usher Hall pour assister à un concert de l'Orchestre symphonique de Reykjavik lorsqu'elle est malencontreusement témoin de la mort tragique d'un jeune homme qui chute du deuxième balcon. Investie de la pensée qu'elle a été la dernière personne qu'il ait vue de son vivant, elle se fait un devoir moral d'éclaircir la cause de son décès… lorsqu'elle n'est pas occupée à sélectionner des articles pour la Revue d'éthique appliquée qu'elle dirige ou à se mêler de la vie de Cat, sa nièce… Introduisant la série, le Club des philosophes amateurs (The Sunday Philosophy Club dans son titre original) n'a de club que le nom - il semble qu'il soit difficile de réunir des gens le dimanche -, et les considérations morales sur lesquelles réfléchit Isabel s'avèrent souvent peu originales; même elle s'ennuie en lisant les articles qu'elle reçoit. Bien que le roman ne soit pas dénué de charme et d'humour, en particulier avec le personnage de Grace, l'employée de maison d'Isabel au franc parlé, j'ai pensé l'abandonner tant je n'avais souvent pas envie de m'y replonger. En somme, un roman qui n'est pas sans qualités, mais qui me laisse dubitative quant au fait de poursuivre plus avant avec cette série.
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Il s'agit du premier tome consacré aux enquêtes d'Isabel Dalhousie, une sympathique édimbourgeoise d'origine américaine par sa mère. Agée d'une quarantaine d'années, divorcée, elle vit seule dans une belle demeure victorienne. Rédactrice en chef d'une revue consacrée à la philosophie, elle est également la présidente du sus-nommé club des philosophes amateurs – qui n'a d'ailleurs par l'occasion de se réunir dans ce roman-ci ! Mais l'essentiel est là : Isabel, tout en tentant de découvrir qui aurait pu tuer un malheureux jeune homme lors d'un concert, étudie les moeurs de ses contemporains et pour ce faire, se frotte à l'univers chic de la finance et des vernissages. Elle a également fort à faire avec sa nièce Cat, entichée d'un homme qui, selon elle, ne la mérite pas. Accompagnée de Jamie, amoureux éconduit de Cat, elle va mener son enquête.

Alexander McCall Smith n'a plus rien à me prouver depuis ma lecture des Chroniques d'Edimbourg ! J'ai tout de suite été séduite par l'atmosphère du roman. L'enquête en soi n'a rien d'exaltant ; l'intrigue tarde à se mettre véritablement en place, mais c'est loin d'être un problème pour moi. L'intérêt de cette série réside plutôt dans l'univers qui se tisse d'un livre à l'autre : les liens qui unissent les personnages, les réflexions philosophiques – accessibles et solidement ancrées dans le quotidien – d'Isabel. J'aime beaucoup l'affection quasi-maternelle qui lie Isabel à Cat. N'ayant pas eu d'enfant, elle entretient une relation très forte avec celle-ci – quoique Isabel soit à mon avis un peu indiscrète et envahissante, mais ceci pour le bien de Cat ! le cadre fait rêver : Edimbourg, une ville peu côtoyée dans mes lectures – et je ne parle même pas de la réalité puisque je n'y suis jamais allée... Idem du mode de vie d'Isabel : certes éprouvée par l'échec de son mariage, elle vit cependant dans un cadre enchanteur, à son rythme, secondée dans les tâches ménagères par Grace, sa gouvernante, une cinquantenaire conservatrice et parfois revêche, mais généreuse et efficace. J'apprécie particulièrement les pointes d'humour de l'auteur, omniprésentes et jubilatoires ! J'aurai plaisir à retrouver tous ces personnages dans le tome 2.
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Isabel DALHOUSIE, célibataire divorcée, voit un homme tomber d'un balcon appelé le Paradis au-dessus d'elle à la fin d'un concert à l'Usher Hall, ni cris ni bruits de bagarre. Ceci intrigue Isabel qui se met à enquêter sur cette affaire, meurtre ou accident?
Notre héroîne est directrice de "La revue d'éthique appliquée" ensemble d'articles philosophiques, d'où le titre de ce livre "Le club des philosophes amateurs, dont d'ailleurs nous n'apercevrons aucun autre membre , ni réunion. Isabel sera aidé dans sa démarche par Jamie qui fut un court temps le petit ami de sa nièce Cat, avec laquelle elle est très proche. Et elle aimerait tant que ce couple se reforme persuadée qu'elle est, qu'ils sont faits l'un pour l'autre. A lieu de cela sa chère nièce s'est amouraché de Toby qu'Isabel n'apprécie pas.
Cette enquête emmènera notre héroïne dans un monde lointain du sien, où l'argent, l'hypocrisie, l'avidité sont rois.
Ce roman est tout simplement délicieux, comme un thé et ses petits gâteaux, purement british, pardon scottish, n'oublions pas que cela se passe à Edimbourg. Emaillé comme il se doit de considérations philosophiques, d'histoires d'amour autour de ce fait divers qui passionne l'héroïne.
Agréable à lire, remarquable d'intelligence, je me suis attaché à ses personnages principaux avec lesquelles nous avons l'impression d'être, douce sensation. L'ambiance de ce roman est comme je l'ai dit, très scottish, univers feutré, sherrys, cafés et thés.
J'ai publié d'ailleurs un certain nombre de citations que j'ai limitées, qui sont drôles, pertinents et réalistes.
Il y a malgré tout un petit bémol, le suspens tient jusqu'à la fin sans pour autant être insoutenable. Ce qui m'a gêné le plus c'est une fin abrupte trop à mes yeux et pourtant nous nous y attendons pas à première vue.
Mais vraiment un pur moment de bonheur.
J'ai découvert que ce livre était le premier tome d'une série d'aventures avec la même héroîne et je me ferai un plaisir de lire ces prochains épisodes.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Sa photographie dans les journaux l'avait montré dans toute sa beauté, ce qui semblait rendre sa mort encore plus désolante. C'était injuste, bien sûr : de toute évidence, la mort d'un beau jeune homme n'était en rien plus triste que celle d'une personne moins gâtée par la nature. Mais, dans ce cas, pourquoi la mort d'un Rupert Brooke ou d'un Byron apparaissait-elle plus tragique que celle d'autres poètes prématurement disparus ? Peut-être parce que la beauté inspire plus de compassion, ou encore que la victoire temporaire de la Mort semble plus grande quand elle l'anéantit. Personne, raille la Mort en souriant, n'est trop beau que je ne l'emporte...
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Les murs étaient ornés de photographies et de reproductions encadrées, mélangeant sans doute les goûts du propriétaire et ceux des occupants. Les yeux d’Isabel passèrent de l’une à l’autre : une vue des chutes de la Clyde (propriétaire) , A Bigger Splash, de David Hockney, et les philosophes amateurs, de Vettriano (locataires) ; l’île d’Iona, de Peploe (propriétaire). Elle sourit au Vettriano. A Edimbourg, les autorités en matière artistique le dénigraient avec virulence, mais il restait résolument populaire. Pourquoi ? Parce que ces tableaux racontaient quelque chose de la vie de ses personnages (du moins de personnages qui dansaient sur la plage en tenue de soirée), fixaient un fragment d’histoire comme ceux d’Edward Hopper. Voilà pourquoi Hopper inspirait tant de poèmes : le spectateur avait le loisir d’inventer le reste de l’histoire. Que font là ces gens ? A quoi pensent-ils ? Que feront-ils ensuite ?
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Cuisiner quand on est en colère exige une grande prudence avec les condiments. On risque de trop poivrer ou pimenter les mets et, par exemple, de gâcher un excellent risotto par pure exaspération.
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Le seul principe sensé était que le mensonge ne trouvait en général aucune justification, sauf en quelques cas exceptionnels et soigneusement définis comme tels. A côté des mensonges blâmables, il existait donc de « pieux mensonges » , dictés par la bienveillance, par exemple afin d'éviter de blesser inutilement la susceptibilité d'autrui. Un ami très fier d'une acquisition nouvelle - et de mauvais goût - pouvait, s'il vous demandait votre avis, être blessé d'une réponse honnête et privé du plaisir de posséder l'objet en question. Voilà pourquoi on prenait le parti de mentir et de faire l'éloge du mensonge, certainement avec raison. Avec raison, vraiment ? Les choses étaient peut-être moins simples. Si l'on s'accoutumait à mentir en pareil cas, la frontière entre le vrai et le faux risquait de se brouiller peu à peu...
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Oui tout ça est une honte, reconnut celle-ci. Je ne me rappelle pas au juste quand l'habitude s'est installée de mentir dans la vie publique.
Grace s'en souvenait.
C'est Nixon qui a commencé. On n'avait jamais vu un menteur pareil! Ensuite, c'est venu de ce côté-ci de l'Atlantique. Et voilà, tous les politiques mentent. C'est devenu la règle.
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