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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A Gaborone, un serial killer fait régner la terreur.Il dépèce ses victimes et envoie des messages à la police avec les bouts de peau...

Rien de tout cela ici. Lire l'agence N1des dames détectives, ce n'est surtout pas pour le coté enquête, policier. On a vraiment l'impression de lire un Oui Oui pour adulte. Et ça marche !

Pour résumer les enquêtes de ce tome 17, un chien errant à refourguer, un chimiste à remettre sur le droit chemin et une canadienne qui veut retrouver sa maison d'enfance. Suspense à tous les étages .Ou pas.

Mais qu'importe. Après, 217 litres de thé bus et 325 bons conseils de savoir vivre, tout va rentrer dans l'ordre sous le chaud soleil du Botswana.
Les deux chefs de l'agence , Precious et Grace, se seront un peu asticotées et auront confronté leurs caractères antagonistes.
La chef Mma Ramotswe va user de toute la pédagogie nécessaire et finalement livre une belle leçon d'humanité.
Le roman a atteint son but : Il est divertissant, exotique car l'on s'imprègne quand même bien du Botswana, de sa chaleur, de ses couleurs, de son évolution .On en sort quand même avec cette impression d'avoir voyagé au pays de Oui Oui, comme si les vrais problèmes avaient été gommés et que l'on se focalise sur ce chien errant.
L'étude des personnages est la aussi réussie, même si l'aseptisation n'est pas loin.

Un roman divertissant, à lire en connaissance de cause.
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Comme elle est délicieuse cette Mme Ramotswe et comme on aurait envie de se précipiter dans ses bras pour un câlin ! La série qui met en scène la première femme détective du Bostwana ne brille peut être pas par de percutantes intrigues policières mais les personnages sont tellement bienveillants et attachants que l'on n'y prend pas garde et à chaque fois on retrouve l'ambiance si particulière de l'Afrique avec ses traditions ancestrales, son art de vivre et de palabrer, le temps long qui s'écoule sous un soleil de plomb.
Dans le monde de Mme Ramotswe les femmes corpulentes ne sont pas "grosses" mais de constitution traditionnelle, les escrocs sont des gens honnêtes qui se sont fourvoyés, les méchants des personnes qui souffrent et qu'il faut pardonner. Et tout ceci s'intègre parfaitement dans un récit qui n'a rien de stupide tant la gentillesse est à chaque fois au rendez-vous. Mon Dieu que c'est rafraichissant !
Dans ce volume, la perspicace détective retrouve , à la demande de la canadienne Susan, la nourrice qui l'a élevée et avec laquelle elle doit régler bien des comptes. Les conflits sont seulement suggérés mais le but est atteint et une fois de plus on peut féliciter l'héroïne pour sa perspicacité et la profonde empathie dont elle fait preuve vis à vis de tous ceux, hommes et bêtes, qui croisent sa route.
Pour finir je voudrais donner un coup de chapeau à l'illustratrice qui offre à ces récits un magnifique écrin de couvertures attrayantes.
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Mma Ramotswe, c'est un peu ma cousine africaine ! J'adore la retrouver chaque année sous le soleil du Botswana, avec son agence de détective, sa famille, ses amis, son thé rouge et son inénarrable collègue Mma Makutsi.
Celle-ci a réussi a gravir tous les échelons de la hiérarchie de l'agence (échelons qu'elle a elle-même inventés) pour passer petit à petit de de secrétaire à co-directrice, sans que Mma Ramostwe n'ait pu s'y opposer. C'est un peu dommage qu'elles soient maintenant à égalité de statut car ça enlève une bonne partie de l'intérêt de leur relation.
D'ailleurs ce 17e tome est globalement un peu en dessous des précédents. Tout d'abord, l'enquête est résolue en un rien de temps et ressemble à d'autres affaires traitées auparavant : une Canadienne revient au Botswana pour retrouver son passé et notamment son ancienne nounou mais elle n'a comme indice qu'une veille photo. Mme Ramotswe fera comme d'habitude preuve de bon sens et d'humanité pour résoudre cette affaire qui, comme souvent cache autre chose. Mais c'est tellement vite éludé à la fin que ça m'a un peu déçue, je m'attendais à quelque chose de plus intéressant, de plus intrigant.
Ensuite, Mma Makutsi sur qui reposent habituellement de nombreux passages comiques semble un peu éteinte. J'aimais mieux lorsqu'elle parlait à ses chaussures et qu'elle s'emportait contre les apprentis fainéants de M JLB Makétoni.
Malgré tout j'aime ces romans aux intrigues lentes, où on prend le temps de s'asseoir sous un acacia, de regarder le ciel, d'espérer la pluie, de repenser au passé et de réfléchir à l'avenir. C'est d'une douceur incomparable et ça fait du bien.
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