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Critique de Esorlecram


Zoli n'est pas une rom comme les autres: son grand-père lui a appris à lire et à écrire, ce que la tradition rom interdit formellement: tout doit se transmettre oralement. Elle chante divinement bien, et ses chants seront bientôt enregistrés. le clan est fier mais se méfie un peu.
Zoli écrit aussi et devient une poétesse assez célèbre: là c'en est trop et le clan la bannit.
Cette première partie du roman, qui se passe surtout en Slovaquie, est agréable et attachante car elle nous fait entrer dans ce monde tzigane si différent, mais le fait sans complaisance envers leurs différences: les roms ne supportent pas vivre enfermés dans des "tours" -ce que le régime communiste essayera de leur imposer- mais ne nient pas être des voleurs et des adeptes du manque d'hygiène!
La seconde partie du roman, bien trop longue, décrit l'errance de Zoli qui fuit tout contact humain: bannie par les siens, et rejetée parce que tzigane par les autres, elle vit presque comme une bête sauvage dans la nature en tentant de rejoindre l'ouest. Ce qui dérange ici, c'est qu'elle est devenue plus traditionaliste que ses anciens amis au point de fuir tout contact avec des roms, parce qu'elle pourrait les "polluer"!
Beaucoup plus tard, Zoli racontera ce que fut sa vie à sa fille, mais cette fin aussi m'a laissé sur ma faim. Heureusement il y a l'écriture à la fois directe et chaleureuse de Colum Mc Cann.
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