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Critique de iris29


Embarquement immédiat pour le soleil, et plus précisément sur l'île Moustique, en 1972...
Ça sera là, que débarquera Willy May Michael , à bord de son bateau, Devenue veuve presque aussitôt après un divorce, et mère de deux grandes filles, elle sera accueillie par Colin Tennant. (Qui est dans la vraie vie celui qui a acheté cette île et en a fait ce qu'elle est aujourd'hui : un paradis pour la jet-set, hyper protégée des paparazzis). Il lui propose l'achat d'un terrain, et la voilà qui construit sa villa avec vue imprenable sur la mer.
Pourquoi , elle qui bourlinguait , chosit-elle de s'ancrer loin de ses filles ? L'autrice ne dévellopera pas assez cette aspect...
Entre fiestas et travaux, elle finira par accueillir une de ses filles, mannequin, en mauvais état, puis l'autre, et petit à petit la famille s'agrandira.

Avec le résumé et la phrase " Mais le trio ne tarde pas à réaliser que, sous son vernis doré, Moustique dissimule de sombres secrets.", m'attendais à une histoire palpitante, des gros méchants, et une ambiance à la The White Lotus (série TV ). Il n'en a rien été , car l'histoire est plutôt plate, si on enlève le décor, et pas du tout policière..

Pour écrire ce roman , Sarah McCoy cite ses sources : la vie d'une texane ( Billy Ray Mitchell ), qui comme son personnage , a été mariée à un magnat de la bière et qui s'est établie à Moustique dans les années 70 . J'ai eu l'impression que cela bloquait l'autrice, qu'elle n'avait pas réussi à dépasser son sujet (ou lui rendre hommage).
Sa deuxième source est l'autobiographie de Anne Glenconner et il se trouve que je l'ai lue (et adoré)...Ils sont les Anne et Colin Tennant du roman... Issus de la noblesse anglaise, amie d'enfance de la reine Elizabeth et Margaret, elle est devenue sa dame d'honneur. Colin ayant un sens aiguisé des affaires, a offert à la princesse une maison sur leur île, cela a attiré toute la jet-set de l'époque, (y compris la reine), en passant par Mick jagger, et David Bowie... Leurs fêtes étaient mémorables, l'eau turquoise, les fameux moustiques chassés, les maisons incroyables, et ce qui se passait à Moustique restait à Moustique !
Et donc, j'ai eu l'impression que sur l'histoire de Anne Glenconner " Dame d'honneur ", sur son décor, Sarah McCoy en avait brodé une autre, tellement plus fade, plus pâle, et moins “Whaou”, que je n'ai pas accroché comme je l'aurais voulu.
Pour tout dire, j'ai l'impression que Sarah McCoy n'avait pas "digéré" ses sources, s'est perdue dans son décor, et je la comprend ! Elle s'est égarée avec toutes ces célébrités, et a perdu le cap de son roman. Il aurait pu être meilleur, mais en attendant, il est gorgé de soleil, et parfois ça suffit à une lectrice qui en a marre de l'hiver, de la pluie, du vent, du crachin, de la grisaille , du froid...
Oui, je m'arrête, promis !
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