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Embarquement immédiat pour le soleil, et plus précisément sur l'île Moustique, en 1972...
Ça sera là, que débarquera Willy May Michael , à bord de son bateau, Devenue veuve presque aussitôt après un divorce, et mère de deux grandes filles, elle sera accueillie par Colin Tennant. (Qui est dans la vraie vie celui qui a acheté cette île et en a fait ce qu'elle est aujourd'hui : un paradis pour la jet-set, hyper protégée des paparazzis). Il lui propose l'achat d'un terrain, et la voilà qui construit sa villa avec vue imprenable sur la mer.
Pourquoi , elle qui bourlinguait , chosit-elle de s'ancrer loin de ses filles ? L'autrice ne dévellopera pas assez cette aspect...
Entre fiestas et travaux, elle finira par accueillir une de ses filles, mannequin, en mauvais état, puis l'autre, et petit à petit la famille s'agrandira.

Avec le résumé et la phrase " Mais le trio ne tarde pas à réaliser que, sous son vernis doré, Moustique dissimule de sombres secrets.", m'attendais à une histoire palpitante, des gros méchants, et une ambiance à la The White Lotus (série TV ). Il n'en a rien été , car l'histoire est plutôt plate, si on enlève le décor, et pas du tout policière..

Pour écrire ce roman , Sarah McCoy cite ses sources : la vie d'une texane ( Billy Ray Mitchell ), qui comme son personnage , a été mariée à un magnat de la bière et qui s'est établie à Moustique dans les années 70 . J'ai eu l'impression que cela bloquait l'autrice, qu'elle n'avait pas réussi à dépasser son sujet (ou lui rendre hommage).
Sa deuxième source est l'autobiographie de Anne Glenconner et il se trouve que je l'ai lue (et adoré)...Ils sont les Anne et Colin Tennant du roman... Issus de la noblesse anglaise, amie d'enfance de la reine Elizabeth et Margaret, elle est devenue sa dame d'honneur. Colin ayant un sens aiguisé des affaires, a offert à la princesse une maison sur leur île, cela a attiré toute la jet-set de l'époque, (y compris la reine), en passant par Mick jagger, et David Bowie... Leurs fêtes étaient mémorables, l'eau turquoise, les fameux moustiques chassés, les maisons incroyables, et ce qui se passait à Moustique restait à Moustique !
Et donc, j'ai eu l'impression que sur l'histoire de Anne Glenconner " Dame d'honneur ", sur son décor, Sarah McCoy en avait brodé une autre, tellement plus fade, plus pâle, et moins “Whaou”, que je n'ai pas accroché comme je l'aurais voulu.
Pour tout dire, j'ai l'impression que Sarah McCoy n'avait pas "digéré" ses sources, s'est perdue dans son décor, et je la comprend ! Elle s'est égarée avec toutes ces célébrités, et a perdu le cap de son roman. Il aurait pu être meilleur, mais en attendant, il est gorgé de soleil, et parfois ça suffit à une lectrice qui en a marre de l'hiver, de la pluie, du vent, du crachin, de la grisaille , du froid...
Oui, je m'arrête, promis !
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Malheureusement, je ne vais pas pouvoir vous en dire beaucoup car ce livre a été une déception pour moi, marquant mon premier abandon de l'année.

Le début du texte m'a laissé avec un sentiment d'ennui. de plus, les personnages m'ont semblé assez stéréotypés. Tout tournant autour de l'apparence, des soirées mondaines et des discussions superficielles, avec un nombre considérable de descriptions.

En résumé, je n'ai pas persisté dans ma lecture car cela ne m'a pas personnellement captivé.
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C'est une belle découverte avec Sarah McCoy que tout le monde connaît déjà mais pour laquelle je n'avais pas encore tenté l'expérience de lecture.
Eh bien j'en sors ravie, j'ai lu ce roman en alternance avec d'autres mais je n'ai pas perdu le fil de l'intrigue et j'ai eu l'envie de le reprendre à chaque fois... c'est donc un bon signe.
Un roman sous le signe des liens familiaux qui sont le moteur de l'amour entre ces personnages hauts et forts en couleur. Des vies de famille, loin d'être parfaites mais qu'on peut toujours changer au fil du temps.
La détermination étant un état d'esprit  fort développé dans la personnalité de chacun des personnages a fait de ce roman un bon moment de lecture pour ma part.
Je reviendrai vers Sarah McCoy sans trop d'hésitation
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Après avoir lu "un goût de cannelle et d'espoir", je m'attendais à mieux de ce roman.

En 1972, Willy May Michael, la quarantaine et veuve peu de temps après son divorce, est seule sur son bateau et sans attaches, exceptées ses deux filles.
Elle cherche alors quoi faire de sa vie et débarque sur l'Ile Moustique, où elle sera accueillie par Colin Tennant. Elle tombe amoureuse de l'ile et décide donc de faire construire une magnifique villa, avec piscine et vue sur la mer.

Aspirant à la tranquillité, cette ile paisible accueillera pourtant de nombreuses célébrités : David Bowie, la reine d'Angleterre... que des anglais délurés sur l'ile vont se faire un plaisir d'accueillir comme il se doit.

Willy May va également accueillir l'une de ses filles, ex mannequin à la dérive.

Inspiré de faits réels (l'Île, les personnalités etc.), j'ai l'impression d'être passée à côté de ce roman. On ne comprend pas trop le pourquoi du comment et ce qui fait que l'héroïne en est arrivée jusque là. Dommage.
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"Un éclat d'or et de solitude" sur l'île Moustique...

Tout juste couronnée Miss Texas, Willy May, 17 ans, réalise le rêve de sa vie : rencontrer et épouser un beau parti. C'est chose faite en la personne de Harry Michael, aristocrate anglais venu faire une formation militaire aux États-Unis.
Mais voilà, nous sommes au début des années 1940 et la guerre éclate en Europe. Harry n'a d'autre choix que de retourner en Angleterre. Willy May, qui n'a qu'une obsession, s'éloigner le plus possible de ses parents toxiques décide de suivre son bel Harry malgré le danger évident.
Une fois installée, Willy May se rend vite compte que le danger viendra plus sûrement de ses beaux-parents que de la guerre qui fait rage au loin...

Après avoir donné naissance à deux filles, prénommées Hilly et Joanne, les relations de couple se distendent jusqu'à atteindre leur point de rupture : le divorce. Entaché de divers scandales, c'en est trop pour Willy May qui décide de littéralement larguer les amarres en prenant la mer à bord de son voilier l'Otrera. Trois années passent ainsi, au gré des mers et des océans, jusqu'au jour où Willy May rêve à nouveau de sédentarité. En 1972, elle pose donc ses valises sur l'île Moustique, petit bout d'Angleterre perdu au milieu des Caraïbes.

Une nouvelle vie commence alors, avec la rencontre d'anglais excentriques (ne serait-ce pas là un pléonasme 😉!?) et de locaux bienveillants. Les premiers sont issus de la Cour Royale (avec Margaret, la soeur rebelle de la Reine Elizabeth), de l'aristocratie et/ou du showbiz, le tout formant une jet-set débridée et surtout imbibée ! Les seconds sont discrets, au service de ces messieurs dames. Au sein de ce microcosme, Willy May tente de trouver sa place, et plus tard d'y trouver une place pour ses filles qui viendront la rejoindre tour à tour.

Avec ce roman, Sarah McCoy nous plonge dans les années 1970, avec les thématiques de l'époque : la difficile mise en application de la loi mettant fin à la ségrégation aux États-Unis, la libération de la femme, le mouvement hippie, la guerre du Vietnam, celle d'Irlande, les Beatles... Ce ne sont pas là les sujets principaux du livre, ils servent avant tout à créer un contexte historique. Tout comme l'île Moustique qui sert davantage de décor, bien que le lecteur apprendra un peu de son histoire également. Non, le fil conducteur reste les liens mère-fille, et comment chaque génération arrive à faire face aux aléas de la vie : amours, mariage, grossesse...

A la fin de ma lecture, "Un éclat d'or et de solitude" me laisse perplexe. J'avais tellement apprécié "Un goût de cannelle et d'espoir" et "Un parfum d'encre et de liberté" de cette auteure, que j'étais certaine de retrouver ici sa plume comme ses histoires percutantes et émouvantes dans des moments forts de l'Histoire. Eh bien non... Je n'ai pas reconnu son écriture, à moins qu'il s'agisse d'un problème de traduction, je ne sais pas... Je n'ai pas non plus reconnu la qualité des recherches historiques qui dans ce roman ne sont que juxtaposées les unes aux autres, sans profondeur ni épaisseur. Et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages peut-être par trop caricaturaux.

En soi, ce n'est pas un mauvais livre, mais il manque d'éclat... d'or !
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J'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie de Willy May Michael et de ses deux filles. Comme expliqué dans la note de l'autrice, c'est une histoire qui s'inspire de la vie d'une Texane nommée Billy Ray Mitchell, mariée à un baron de la bière, qui a divorcé et vogué jusqu'à Moustique, sur un des bateaux qu'elle s'était construit. Une femme indépendante en quête de reconstruction.

Willy May, notre personnage principal, a quant à elle, été inventé de toutes pièces. On découvre au fur et à mesure son histoire personnelle et la raison de sa venue sur cette île. Cette île paradisiaque que j'ai d'ailleurs adoré découvrir à travers le plume de Sarah McCoy ! Les descriptions y sont très riches et il n'est pas difficile de se projeter face à un paysage d'une telle beauté.

Tout ce qui se passe sur cette île est fait d'excès, sur fond d'exubérance : le cliché des gens riches qui dépensent leur argent sans compter dans des futilités. On y rencontre des personnages connus, tel que Mick Jagger ou la princesse Margaret, le temps de leur passage sur l'île.

L'histoire se découpe en cinq parties, alternant entre elle et ses deux filles. Chaque parcours de vie personnage va être décortiqué. Willy May, la mère fragile qui vit de regrets et de remords. Très proche de ses filles, elle reconnaît ne pas avoir su leur transmettre autant d'amour et d'affection qu'elle aurait voulu.

L'histoire va mettre en exergue la relation mère-filles, celle dont les mots ont parfois manqués, et qui oscille entre déception et nostalgie du temps passé.
Malgré les situations de chacune, elles vont finir par se réunir sur cette île, et en profiter pour ré apprendre à s'aimer, à se comprendre et allier leur passé à leur présent pour construire leur futur. Une très belle histoire d'amour maternel.

Mention spéciale pour le travail de recherche de l'autrice pour faire coïncider son histoire avec la réalité des années 70.

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Willy may est divorcée et elle a décidé de parcourir le monde en bateau. En arrivant sur l'île moustique, elle choisit d'y poser ses valises et y inviter ses filles.
Dans un milieu particulier de fast et de cupidité, Willy May essaye de trouver sa place et fera tout pour s'intégrer.

Les premières pages m'ont de suite fait comprendre que ce roman ne serait pas pour moi.
Un récit que j'ai trouvé descriptif, une ambiance très élitiste et un arrière goût de "the crown".
J'avoue ne pas avoir accroché.
Comme ce roman fait partie de la sélection du prix des lecteurs pocket j'ai tenu à le lire en entier.
Quand les filles arrivent sur l'île, le récit prend une autre dimension et j'ai aimé les relations mère/filles.
Les derniers chapitres m'ont beaucoup plût.

Je passe malheureusement à côté de ce roman.
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Une lecture facile et ensoleillée dans un cadre d'apparence idyllique sur l'île Moustique au milieu des caraïbes. Les descriptions des luxueuses maisons et des fêtes qui y sont donnés sont trés réalistes Je voyais bien les photos et les costumes comme quelque chose de déja vu. Les panoramas et les environs de l'île sont somptueux. Les références à son A.R la princesse Margaret accrocheuses à souhait !
Un décor de rêve ou Willy Way la quarantaine décide de s'installer n'ayant qu'un bateau en guise de maison depuis quelques années.
Dans ce roman il est question de liens familiaux riche d'amour et de bienveillance, de transmission mais aussi d'incompréhension, de bons et de mauvais choix, de paraître et d'éducation...
Quelques galères et coup du sort viennent emailler quelques peu ces histoires de vie.
Cela forme un tout gentil et trop cliché à mon goût. L'ambiance générale de ce roman manque de peps et de surprise. C'est une lecture que je ne retiendrais pas.
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Si "L'Amour de ma vie" de Rosie Walsh incarnait tout ce que j'attendais de ce Grand Prix des Lecteurs Pocket 2024, "Un éclat d'or et de solitude" représente tout ce que je craignais en y participant puisque cette lecture est une énorme déception. L'histoire est mal écrite, le choix du sujet me laisse perplexe, le scénario est prévisible, les personnages sont vides de toute substance et l'ensemble donne l'impression d'un petit manège nombriliste aux émotions aussi ridicules que le titre est pauvre.

Le récit prend place en 1972 dans les Caraïbes, et plus précisément sur l'île Moustique, repère d'ultra-riches fréquenté par la noblesse anglaise et par la princesse Margaret du Royaume-Uni. C'est là que s'est réfugiée Willy May, une ancienne Miss Texas qui a épousé, trente ans plus tôt, un Anglais de la haute-société avec qui elle a eu deux filles avant de divorcer. Depuis la reconquête de sa liberté, elle s'est découvert une passion pour la mer et a fait le tour du monde jusqu'à arriver dans ce paradis terrestre où la jet-set s'enferme dans une détente de façade qui se traduit surtout par des soirées généreusement arrosées.

Je n'ai rien contre ce point de départ mais j'ai été atterrée de voir Willy May s'enfermer dans le rôle d'animal de compagnie de cette petite cour anglaise qui s'est reconstituée au bout du monde tout en croyant qu'elle incarne l'image d'une femme libre. Sur cette île, tout tourne autour des malheurs de cette frange ultra-privilégiée de la société qui passe par les habituels tromperies, divorces et histoires d'héritage que les tabloïds se font un plaisir d'étaler au grand public, et dont je n'ai absolument rien à faire ; d'autant plus que plus la fin approche, plus l'histoire devient pathétique !
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Willy May Michael a 17 ans lorsqu'elle est élue miss Texas. Un succès qui attire le regard de Harry, riche anglais qui décide de l'épouser. Mais l'américaine n'est pas vraiment acceptée par le vieux monde britannique, sûr de sa supériorité. La belle-famille lui rend la vie difficile et malgré la naissance de leurs deux filles et des années de vie commune, les frasques de son époux la poussent à divorcer.

Peu de temps après, l'ex-mari succombe. Sa faute à elle forcément. Les médisances et le peu de bienveillance dont fait preuve son entourage lui donnent envie de quitter la grande Bretagne pour vivre trois ans sur le bateau qu'elle a construit seule.

C'est à la fin de ce long périple maritime qu'elle arrive à proximité de l'île Moustique. Là, elle est accueillie par Anne Tennant, principale propriétaire de l'île. Colin Tennant lui propose même de s'installer et de faire construire sa maison.

La Luciole sera son havre de paix, dans lequel elle espère faire venir ses deux filles, pour l'une restée en Angleterre, pour l'autre partie au bout du monde.

Pourtant la vie sur l'île n'est pas une sinécure. Seuls les très riche sont acceptés, et il faut se plier à un certain nombre de formalités mondaines et très encadrées, en particulier pour accueillir la princesse Margaret, soeur d'Elizabeth II, qui aime venir se ressourcer sur l'île.

L'autrice nous fait entendre les points de vue de la mère et de ses deux filles, leurs sentiments envers l'une ou l'autre, leurs ressentiments et leurs manques, mais aussi la façon dont peu à peu elles vont se rapprocher.

La relation mère fille est importante et abordée à plusieurs reprises. le manque de relation entre Willy May Michael et sa mère au Texas. Celle que lui impose sa belle-mère, celle qu'elle cherche à recréer avec ses filles en leur proposant de venir la rejoindre sur l'île. Et celle qu'elle tente de créer avec sa fille devenue mère à son tour. Quand les mots, les gestes, la douceur et l'amour manquent pour dire et démontrer les sentiments.

Tout au long du roman, un petit air des années 70 est venu titiller mes souvenirs, musique, actualité, personnages célèbres. C'était plutôt agréable de s'y retrouver le temps de cette lecture.
Si Willy May Michael, jeune texane est tout droit sortie de l'imagination de l'autrice, par contre Billy Ray Mitchell a quant à elle bien existé. Texane, elle épouse le roi de la bière dont elle divorce avant de construire son bateau et de partir pour l'île Moustique. Là elle a construit sa maison, La Luciole, et y a vécu avec ses filles adultes dans les années 70.
https://domiclire.wordpress.com/2023/12/24/un-eclat-dor-et-de-solitude-sarah-mc-coy/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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