Blackwater, tome 4 : La guerre

Ouh là! Après un tome très réussi, je tombe de haut (Plouf!). Elinor a éliminé sa rivale et règne sur le clan. Autant dire qu'il ne se passe rien. C'est la guerre? Personne ne meurt. Un des fils tourne mal? Sa victime devient amie intime du clan Caskey et ça papote réparation en échangeant des recettes de confiture. Une des filles se fait violer? Comme d'hab' (c'est quand même la deuxième fois que McDowell nous fait le coup), le violeur est étripé et la violée donne naissance à un superbe garçon. J'en déduit qu'être violée n'est pas totalement dénué d'avantages car c'est la seule façon pour les femmes de la famille d'engendrer des garçons, le coït marital faisant naître des filles exclusivement.
Car au-delà des menues péripéties, c'est bien la mise en place d'un matriarcat que narre cette histoire. Et c'est là aussi qu'on ne rigole plus parce ce matriarcat me paraît relever d'un pseudo-féminisme très dévoyé: non seulement les femmes y engendre des filles, mais les femmes couchent avec des femmes et surtout avec leurs cousines. Il me semble pourtant qu'un Viennois à barbichette a expliqué en son heure que l'interdit de l'inceste avait pour principal intérêt d'obliger à aller voir ailleurs afin de fabriquer de l'autre et du différent.
Et non seulement le clan est rigoureusement fermé sur lui-même (rien que fréquenter des catholiques engendre pleurs et malaise), il faut voir à quoi il s'occupe dans cet entre-soi: à gagner un maximum d'argent , à acheter des voitures et des robes, à feuilleter des magazines.Ça, c'est la vie!
Cette ode aux valeurs U.S. les plus rances m'exaspère mais j'espère encore qu'il ne s'agit que d'un leurre et que tout ce beau monde va connaître une déconfiture jouissive. Direction le tome 5.

De plus en plus décevant

Qu'aimez-vous dans cette saga ?

J'ai fini le tome 4 de Blackwater et je suis de plus en plus perplexe. J'essaie vraiment de comprendre le phénomène autour de cette saga et j'avoue que ça me dépasse. Je suis sûrement passée à côté de quelque chose…

Ce nouveau volet s'intitule La guerre et c'est pourtant le plus mou de ceux que j'ai lus jusqu'à présent. Je me suis terriblement ennuyée… Si c'est le cas un tome sur deux, ça va vite devenir compliqué - heureusement il ne me reste que deux volets pour boucler cette histoire et me faire un avis définitif.
Il n'empêche que je trouve à Blackwater la consistance d'un épisode des Feux de l'amour...

Niveau contexte historique c'est plus que léger. La Seconde Guerre Mondiale n'est qu'une toile de fond. Ailleurs, à une autre époque, ça fonctionnerait exactement de la même façon.
Pour ce qui est de la saga familiale, il ne passe pas grand chose. On peut faire des bonds de 5 ans, rien ne change ou presque. Quand drame il y a, ce n'est que redite des tomes précédents. Et les personnages ne sont même pas attachants.
Pour finir, le côté fantastique - ce qui pourrait me faire aimer l'intrigue - c'est clairement du réchauffé. Je ne suis même plus intriguée. J'ai l'impression d'assister aux mêmes scènes, l'attrait de la nouveauté en moins, forcément. Les « rebondissements » sont les mêmes et je me lasse franchement.

J'ai déjà acheté les deux derniers tomes donc j'irai au bout mais ce n'est, au mieux, qu'une lecture légère qui détend. Un peu à l'image d'une télénovela ^^ Ils ont l'avantage d'être courts, c'est déjà ça…

Je suis peut-être passée à côté d'un truc énorme.
Alors, dites-moi, qu'est-ce que vous aimez dans Blackwater ?
Lien : https://demoisellesdechatill..

Encore une fois, ce tome de Blackwater a majoritairement été une déception. La plus grande de toute a été de constater que le fantastique continue de demeurer un gimmick. Elinor, et maintenant sa fille Frances, ne sont finalement là que pour faire disparaître les personnages mauvais, ou un peu trop encombrants. Leur condition de créature aquatique reste mystérieuse, sans grande utilité dans le récit, et n'intervient que trop peu dans celui-ci pour réellement participer à l'identité de Blackwater.

L'autre détail analogue qui m'agace le plus je crois, est que l'auteur veut trop faire durer ses effets, et empêche que le fantastique prenne une place trop importante dans son récit de manière extrêmement maladroite. Quand le mari de Frances l'aperçoit sous sa forme de créature aquatique, il se dit que c'est une hallucination. Exactement comme tous les personnages ayant été au contact du surnaturel dans les précédents tomes. C'est presque comme si Malcolm Mcdowell voulait absolument faire du Steinbeck ou du Zola en développant sa famille sur plusieurs générations, tout en contenant son envie de faire du Stephen King et c'est véritablement dommage. En se bridant ainsi lui-même, il bride également le lecteur de profiter de la dimension fantastique qui n'explose jamais véritablement. Il passe son temps à faire des allusions lourdingues sur ce que l'on sait déjà ("les bras d'Elinor étaient moites") et empêche ainsi son lectorat tout comme ses personnages de véritablement voir le fantastique.

L'auteur reste globalement sur une écriture de surface, (trop) facile à lire (il se passe ceci, puis il se passe cela...), et n'arrive pas à insuffler à la famille Caskey autant d'âme dans sa galerie de personnages que les auteurs précédemment cités. Il s'éparpille notamment un peu trop en agrandissant toujours plus la famille Caskey, ne permettant pas au lecteur de passer suffisamment de temps avec la plupart d'entre eux.

Reste toute de même quelques évolutions appréciables : le personnage de Miriam connaît un peu plus de nuances, l'étonnant couple des deux cousines Lucille et Grace est assez attachant et la découverte progressive de Frances de sa condition de créature aquatique est intéressante à voir... Affaire à suivre donc, mais j'ai tout de même bien hâte d'arriver au terme de cette saga !

Que dire … j'ai succombé à la déferlante marketing de la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, qui a réédité la saga épique familiale de Michael McDowell en publiant les 6 tomes d'avril à juin, soit 1 tome par quinzaine.

Pour résumé, ces 6 livres sont à mes yeux des livres-objets qui ont leur place dans une bibliothèque, leurs illustrations (de l'artiste Pedro Oyarbide) sont magnifiques. On ne peut dire le contraire, mais malheureusement c'est le seul point positif que je leur trouve.

En toute transparence, j'ai aimé les 3 premiers tomes et après … ça a été le début du je lis car je veux savoir la suite mais je lis à reculons. Voir, et si je me spoilais sur internet histoire de conclure.

Trop de longueur, et surtout trop de descriptif qui n'aboutit pas, je ressors de ces lectures avec un million de questions qui me poussaient à finir la saga pour mieux comprendre et au final on en a même pas les réponses.

DECEVANT


Blakwater - tome 4

J'arrive donc au tome 4 de cette saga.

Il est vrai que le tome précédent avait donné de l'impulsion à l'histoire, c'était plus abouti, il y avait plus d'action et les choses s'accélèraient un peu...

Je savais donc que ce tome 4 serait un tournant pour moi marquant soit une lecture que je poursuivrai jusqu'au bout soit un abandon.

Et bien voyez vous j'ai pris la deuxième option... j'arrête là !

Beaucoup d'avis dithyrambiques autour de cette saga mais pour ma part, je n'ai pas réussi à adhérer, cela n'a pas accroché.

Force est de reconnaître que le style est addictif et que les pages se tournent très facilement,

Force est de reconnaître aussi que l'objet livre est sublime...

Oui mais voilà, l'habit ne fait pas le moine et l'histoire qui se cache à l'intérieur a été pour moi d'un ennui incroyable.

Je me suis sentie enfermée dans Perdido, pourtant j'aime les sagas familiales, pourtant j'aime les huis clos mais là la flamme n'a pas pris.

Je ne me suis pas du tout sentie immergée dans cette intrigue, dans ces familles si peu attachantes où les femmes tirent leur ficelle et où les hommes sont discrets pour ne pas dire stupides et niais.

Je n'ai pas été embarquée et j'avoue que j'ai eu du mal à terminer ce tome...

Voilà voilà pour ce bilan qui se soldera par un abandon  et une histoire qui aura eu raison de moi ... next !!!

Critique des tomes 3 et 4

Après une lecture très mitigée des tomes 1 et 2 de "Blackwater", j'ai plutôt apprécié "La Maison" et "La Guerre". le sang neuf apporté au clan Caskey par les personnages de Frances, Grace ou encore Queenie commence présenter un intérêt et à complexifier les liens qui réorganise la famille. de plus, l'étrangeté du personnage d'Elinor est plus affirmée et l'inquiétante chambre d'amis de sa maison dévoile enfin un peu son potentiel horrifique.

J'ai apprécié de voir l'auteur s'éloigner du portrait de famille manichéen qu'il nous avait présenté jusque-là et dans lequel un personnage malfaisant (Mary-Love, Carl) entraîne dans son giron des personnages innocents (Miriam, Malcolm et Lucille) contre qui s'élèvent des personnages bienfaisants (Elinor, James). Il illustre également la condition des femmes de l'époque avec des portraits touchants comme Grace qui suit des études supérieures, refuse de se marier et se passionne pour le sport.

Enfin, si j'ai été un peu déçue que le krach boursier de 1929 soit seulement mentionné comme borne historique, j'ai trouvé intéressante l'évocation de Michael McDowell fait du contexte de la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis. L'économie locale reprend avec le conflit qui fait rage en Europe, les hommes sont appelés, les femmes doivent travailler, l'attaque de Pearl Harbor fait changer les mentalités américaines à propos de l'engagement militaire de leur pays…
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