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4,2

sur 3473 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Elinor qui n'avait pas vraiment de rapports avec sa fille aînée va reconnaitre ses compétences de femme d'affaire et lui confier un secret, une tache pour rendre la famille encore plus riche que ce qu'elle n'est déjà. Chacun fait ce qu'il peut pour améliorer la vie des autres membres du clan.
Sauf une, Frances, de plus en plus mal dans sa peau de jeune femme...
L'argent coule à flot, à robinet ouvert, sur la famille.
Ce qui arrive à Frances nous permet d'en savoir toujours un peu plus sur les créatures, et première surprise : Elinor ne sait pas tout, n'a pas toutes les réponses.
Les hommes de cette série sont très effacés, et s'inclinent devant le pouvoir féminin, leurs désirs, leurs conseils...
On commence à entrevoir le pourquoi des créatures, lorsque l'auteur pour faire accepter leurs physiques repoussants à un des personnages, parle de tolérance et d'acceptation et met les créatures en parallèle avec la couleur de peau des domestiques, et l'homosexualité qui touche pas mal de personnes dans cette famille.
L'auteur lui même était homosexuel, il a écrit cette saga en 1983, et est mort du sida en 1999...

Un avant dernier tome mystérieux à souhait...


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Bon, apparemment ma critique d'hier n'a pas été prise en compte...

J'ai bien aimé cet avant-dernier tome de la saga "Blackwater" de Michael McDowell.
On retrouve les Caskey après la Guerre. de grands changements se sont opérés et c'est dorénavant Miriam qui travaille à la scierie. Billy, le mari de Frances, va la seconder et prendre sa place au sein du clan, petit à petit. La famille va s'agrandir, mais elle subira aussi quelques pertes.

J'ai presque dévoré ce cinquième tome car je n'arrivais pas à m'arrêter de lire, tellement l'histoire m'a possédée. Je ne suis pas mécontente de ce que deviennent les Caskey, même si j'ai été surprise pour Frances.

Il ne me reste plus que le dernier tome, et j'aurai terminé cette saga qui fait couler de l'encre.
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Engloutie par la rivière Blackwater, je n'ai pas traîné à dévorer l'avant-dernier tome du feuilleton phénomène du printemps 2022.

Une découverte improbable rend les Caskey plus riches encore. Incroyablement, outrancièrement riches. La famille peut-elle indéfiniment continuer à prospérer ? Ou Michael McDowell a-t-il patiemment élevé un château de cartes pour le plaisir de mieux le faire s'effondrer ? Les tomes précédents nous ont donné à comprendre que la fortune exige son prix, généralement chiffré en habitants avalés par les eaux troubles de la rivière…

Les années passant et l'eau de la Perdido coulant sous les ponts, certains personnages accusent les années, d'autres grandissent. C'est assez fascinant de voir les soeurs Miriam et Frances s'affirmer, l'une comme femme d'affaires badass, l'autre embrassant sa vraie nature après avoir donné naissance à deux enfants : une fille et… quelqu'un dont l'existence devra rester secrète.

L'auteur a fait doucement monter la tension pendant cinq tomes, telle une masse d'eau accumulée contre une digue. le terrible cliffhanger final sonne l'heure du dénouement. Voyons un peu comment le dernier tome s'en sort pour dénouer tout cela !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Je reviens avec plaisir plusieurs semaines après avoir terminé la série Blackwater pour écrire un petit retour sur les deux derniers tomes, c'est l'occasion de me replonger dans les eaux rougeâtres de la Perdido avec Elinor et Frances, qui y passent beaucoup de temps. Mais qu'y font-elles, au fait, est-ce pour le plaisir de rentrer pleines de boue ou frigorifiées, ces flots recèlent-ils d'inavouables secrets ? Moi je le sais ! Mais je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même... Pendant que ces dames barbotent, Miriam travaille dur avec l'aide de Billy, (le mari de Frances) à accroître la richesse familiale. Et une découverte inattendue (sauf pour une personne) va faire bondir les compteurs encore bien plus haut.

Côté vie de famille, une nouvelle génération naît et grandit, et certaines figures emblématiques disparaissent ou commencent à accuser le poids de l'âge. le tome couvre la période fin de la guerre-1956. On note toujours une grande complicité entre les femmes Caskey et leurs domestiques noires auxquelles elles vouent une confiance absolue, de génération en génération. Il est d'ailleurs étonnant que tout au long de l'histoire, qui se situe dans l'Alabama pour mémoire, il n'y ait que très peu d'évocation de racisme ou de ségrégation, même si les familles noires vivent en majorité dans leur propre quartier. Mais cela va dans le même sens que l'écrasante domination des femmes dans tous les domaines au cours du récit... des situations quand même très atypiques à mon avis, étant donné l'époque et la situation géographique. Mais cela n'enlève rien à la qualité de la série, bien au contraire.

Et le côté fantastique dans tout ça ? Bonne nouvelle, il se précise, on en apprend un peu plus, même si cela reste assez flou. Mais cet aspect est nettement plus développé ici, on sent que le dernier épisode n'est pas loin ! Ne vous attendez pas à des révélations totalement fracassantes non plus, si vous avez suivi l'histoire depuis le début, il y avait quand même des choses dont on pouvait se douter un peu.

J'évoque un peu plus rapidement la couverture cette fois, non pas qu'elle soit moins belle ou moins travaillée, mais j'avoue que je n'ai pas saisi toute la symbolique cette fois. J'ai compris le pourquoi de l'image centrale du recto, et l'escalier du verso, les éclairs et les deux figures du haut encadrant le titre au dos, mais d'autres éléments m'ont échappé. Si quelqu'un a compris le médaillon en forme de goutte avec le "V", je veux bien une explication.

Un cinquième volume toujours aussi plaisant à lire, que je vous conseille de faire suivre rapidement du dernier pour ne pas rompre le charme. Je les ai lus deux par deux, en entrecoupant avec des lectures très différentes, cela me semble un bon rythme. Mais je comprends très bien celles et ceux qui préfèrent dévorer les six tomes à la file !

Je reviens très bientôt pour mon billet sur le dernier, je voulais le faire à la suite, mais il est déjà bien tard, et j'ai un petit bain à prendre...

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Malgré quelques pannes de rythme, ce 5ème tome, La Fortune, ménage quelques beaux instants décisifs dans certains aboutissements de l'intrigue qui nous pendaient au nez depuis les 2 tomes précédents.

Michael McDowell imprime un rythme très particulier à cette saga. A la fois lent et intense, nonchalant et tendu.
Tout y est connu et tout y est surprenant.

Parfois cela a soulevé des questions dans mon esprit. Il était parfois difficile de ne pas sourire en lisant des lignes fatalistes résumant une histoire faite de petits drames sans gravité qui prennent souvent une dimension exacerbée.
C'est finalement très bien rôdé et le récit ne laisse rien en chemin: les personnages, les enjeux, les péripéties trouvent leur juste place au bon moment.

Blackwater restera pour moi une sorte d'OVNI inclassable, qui respecte toutefois les codes du genre.
Si le suspense est moins important que dans la majorité des récits du genre, c'est une composition où le fond rejoint la forme: apparitions, évasions, révélations, mensonges, disparitions alimentent le jeu de dupes avec le lecteur.
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Moi, j'aime vraiment mon libraire. Grand spécialiste de la littérature de l'imaginaire, il est pour moi une référence dans ce domaine. Grace à lui et ses conseils plus qu'avisés, j'ai déjà fait plus d'une très belle lecture.
Aussi, quand il m'a conseillé avec beaucoup d'enthousiasme de découvrir cette série dont j'avais vaguement entendu parler, je lui ai fait confiance les yeux fermés. Alors, qu'en général je suis assez méfiante avec les livres qui bénéficient d'un certain tapage médiatique et qui sont en tête de gondole. Et là comme il était estampillé « lu et approuvé » par mon libraire, j'y suis allée les yeux fermés.
Pour les deux derniers tomes, il a fallu que je m'arme un peu de patience, car plus de stock pour cause de réimpression…Bon, évidemment j'étais en tête de liste d'attente pour avoir ces deux derniers tomes, ce qui ne devrait pas vous étonner…
Et une fois de plus, je n'ai pas été déçue. Dans ce cinquième tome, on suit plus particulièrement les deux filles d'Elinor. Si Miriam va devenir une véritable femme d'affaires, c'est Frances qui va se révéler en devenant mère de famille. Et une fois de plus, Elinor reste le pivot de la famille, et enfin ce qu'elle désire le plus au monde ( rendre sa famille très riche ) est sur le point de se réaliser.
Je ne crierais pas au chef d'oeuvre, mais clairement, j'aime beaucoup et je me suis laissée prendre à vouloir savoir ce qu'il va advenir de la famille Caskey.
L'écriture de l'auteur est fluide, agréable à lire avec toujours cette petite touche de fantastique qui donne une touche bien personnelle à cette saga.



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Une fois de plus, j'ai adoré ce cinquième et avant-dernier tome de la saga consacrée au clan Caskey.

La fortune sourit aux audacieux, mais surtout à ceux qui ont un don pour renifler du pétrole (sans avions renifleurs). Elinor en a la capacité et son don va permettre à la famille de devenir encore plus riche qu'ils n'étaient.

Oui, mais, cela a un coût, non ?

Comme d'habitude, on ne peut pas dire que ce récit est trépidant et pourtant, j'y étais accrochée, impossible de le lâcher, j'aurais bien poursuivi mon voyage pour avoir encore du temps de lecture.

Le côté fantastique a toujours été ténu, dans la saga, même si l'on sait, depuis le départ, que Elinor n'est pas comme tout le monde. Dans ce cinquième tome, le fantastique est plus présent, sans pour autant que cela dérange, on s'y est habitué depuis le début, à la créature.

Dans le final, on a à nouveau un gros truc important qui se passe, d'ailleurs, on l'avait senti venir. Un personnage, un des importants, change totalement, se retirant de plus en plus à l'intérieur d'iel-même (no spolier, même sur le sexe), alors qu'un autre dépasse les bornes en décidant de ne plus bouger son cul et de transformer un membre de sa famille en esclave.

Le tome 6, le dernier, m'attend sur la table, j'ai envie de sauter dessus et d'un autre côté, je repousse ce moment, parce qu'ensuite, je devrais dire bye-bye à la famille Caskey et depuis le premier tome, je l'adore.

Surtout que dans cette famille, les femmes ont leur mot à dire et leur rôle à jouer et pas que dans une cuisine !

Un excellent tome qui nous apprend un peu plus sur les créatures, sans pour autant apporter toutes les réponses, Elinor ne les connaissant pas toutes non plus.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La famille Caskey est de plus en plus prospère. Sa fortune, déjà immense, devient colossale à la suite de la découverte d'une matière très précieuse sur les terres marécageuses que l'insistance d'Elinor a permis d'acquérir. Frances devient mère de jumelles dont l'une est différente. Sister, qui ne veut absolument pas revoir son mari Early Haskew, joue les invalides, couchée dans son lit. Un personnage, qu'on croyait décédé, fait sa réapparition. ● Ce tome, peut-être un peu moins mouvementé que les précédents, est toujours aussi agréable à lire. ● Les évenements fantastiques sont de plus en plus explicites, on voit bien en cela qu'on approche de la fin de la saga et que, espérons-le du moins, des explications nous seront données dans le dernier tome, que je vais m'empresser de lire !
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Après un très bon moment passé avec le tome 4, je n'ai pas mis longtemps à poursuivre la saga. J'étais plutôt confiante vu les événements passés et mon attachement grandissant envers la famille, et je suis plutôt contente de voir que je n'ai pas perdu mon intérêt pour les Caskey. J'ai une nouvelle fois passé un très bon moment, même si le comportement d'un des personnages a fait que mon avis global est un peu descendu, arrivée à la fin.

Il est assez impressionnant de voir que la disparition de Mary-Love a radicalement fait changer mon avis sur Blackwater. Depuis qu'elle n'est plus là, je profite vraiment de l'histoire et je porte un vrai intérêt aux personnages. Franchement, avec un peu de recul, je me dis que l'auteur a réussi, avec moi tout du moins, à me faire ressentir cette négativité comme si j'étais un membre de la famille, et que la disparition de Mary-Love a été un poids qui s'envolait tout comme pour ses enfants et petits-enfants… Je suis impressionnée.

Avec La fortune, il est question d'argent et d'enrichissement. Après des années de galère, la récession, la guerre, les Caskey peut enfin souffler, et la venue de Billy tout comme l'intelligence de Miriam font que la famille se rende compte de leur richesse et que surtout, ils peuvent encore gagner plus. Il y a une candeur dans le traitement de ce sujet que j'ai trouvé touchante, et aussi la mise en avant de l'aînée d'Elinor et Oscar que j'ai beaucoup apprécié. Nous voyons encore une nouvelle facette du clan, et surtout je trouve que l'auteur le montre de façon positive. Ils ont tous (à part quelques-uns) travaillé dur pour en arriver là. Ils n'engrangent pas de l'argent sur le dos des gens, ils aident les autres… de quoi les rendre encore plus sympathiques.

Si Grace a été une vraie surprise dans La guerre, c'est ici Miriam qui se révèle. Elle que je trouvais si antipathique a fini par se montrer sous un nouveau jour. Elle est toujours très sèche, un peu distante, mais depuis la mort de sa grand-mère, elle nous montre aussi sa solitude, son envie d'être proche des siens, son intelligence et son envie d'aller plus loin. C'est une jeune femme très moderne et débrouillarde, et j'avoue que son caractère me fait rire. Ma scène préférée du tome restera ses retrouvailles avec Malcom ! La voir se « lâcher » de la sorte était amusant mais aussi clairement la preuve qu'elle a bien changé.

A contrario, et c'est ce qui a doucement fait baisser mon avis sur La fortune, Frances a été une vraie déception pour moi. Elle qui pourtant était un petit amour et qui nous permettait de faire le lien avec les secrets de sa mère, s'est révélée d'un égoïsme dérangeant. Je n'ai clairement pas aimé la fin du tome et tout ce qui y a conduit. Bien que cela nous a permis d'en savoir plus sur Elinor et Frances… le changement trop radical de la jeune femme a été déplaisant. C'est un peu comme si les deux soeurs avaient échangé leurs rôles. Un peu perturbant, même si Miriam y gagne énormément.

Et c'est là que je me dis que la suite va être du quitte ou double pour moi. La famille continue d'évoluer, de changer, de se faire une place dans le monde… en parallèle à leur petite ville de Perdido qui semble étrangement liée à cette famille hors du commun comme s'ils étaient deux organismes en symbiose. Mais les derniers événements me font craindre une conclusion amère. J'espère vraiment me tromper car maintenant que je me suis attachée à eux, j'ai vraiment envie d'une fin douce et pleine d'espoir pour les générations futures.
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La famille Caskey continue à se reproduire, à tous les sens du terme: comme les saumons, les enfants remontent vers leur source et, en vieillissant, s'acharnent à devenir leur propre mère: Frances, qui a eu deux filles, va en abandonner une à sa grand-mère pour gagner le droit d'avoir sa propre maison. Mais, là, c'est clair: la répétition lorgne du côté de l'auto-parodie. Elinor ne voit pas pourquoi elle ne boufferait pas de temps en temps un petit voisin en guise de mise-en-bouche: elle ne saurait réfréner ses appétits, pas plus qu'un Noir ne peut devenir blanc ou une lesbienne s'intéresser aux garçons (sic).
Quant à la richesse qui grossit, elle semble annoncer moins la prospérité que la catastrophe à venir: l'empire Caskey ressemble de plus en plus à l'avatar yankee de la légende d'Ys. Dahut, la fée gardienne des vannes empêchant les eaux de se répandre sur la ville où elle règne, la messagère de l'autre monde qui incarne le pouvoir féminin combattu par le christianisme, et finalement la responsable de l'engloutissement d'Ys de par ses péchés... Ça me paraît assez bien correspondre à la mystérieuse Elinor... Quant aux péchés, ce serait ceux du modèle américain dont la richesse a reposé sur l'esclavage, la destruction de la nature avec l'exploitation pétrolifère et sans doute sur l'aplomb candide de celui qui ne voit pas pourquoi on lui en voudrait de casser quelques oeufs pour mieux réussir sa propre omelette puisqu'il s'affirme gendarme du monde.
Donc le tome 6 devrait être celui de la victoire des branchies sur les poumons mais cela ne me dit pas pourquoi l'article défini s'est fait la malle.
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