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4,2

sur 3454 notes
On sent que nous approchons de la fin. Les événements s'accélèrent.

Je pense réellement que cette série est un vrai coup de coeur. Extrêmement addictive. Elle se lit vite, très voir trop vite.
Néanmoins je reste encore sur la réserve car j'ai peur de ne pas avoir de réponses à mes questions.
Alors bien évidemment tout tourne autour d'Elinor..

J'aime aussi ces portraits de femmes,toutes si différentes, toutes si déterminées a leur façon.
Très bizarrement, le parti pris de l'auteur de montrer ces femmes qui dirigent la famille Caskey en Alabama et a cette époque , ou historiquement la domination masculine n'est plus à démontrer, m'interroge également.
Cela dit ce parti pris est pour mon plus grand plaisir

Difficile de parler sans trop en dire de cet épisode , et sans spoiler les précédents.

Je reste juste sur l'idée que cette série est vraiment très bien construite...et prenante a souhait.

J'en viens à la couverture qui est toujours très belle et en adéquation avec l'histoire. Par contre je l'ai trouvée moins détaillée que les précédentes...mais toujours magnifique.

Juste hâte d'avoir la fin entre les mains. Un peu moins de 15 jours attendre pour avoir, enfin je l'espère un final en apothéose.
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La vie continue autour des tumultueuses eaux noires de la Perdido, cet « immense ruban de sombres turbulences ». Indifférente aux destins des Hommes, elle poursuit son chemin, emmenant avec elle ses lourds secrets.
Grâce à la scierie et aux bois de leurs forêts, les « Caskey » étaient riches. le pétrole fera d'eux, du jour au lendemain, des multimillionnaires. Comme il est amusant de voir certains des membres de cette grande famille gérer cette manne imprévue comme de petits boutiquiers !
Une manne céleste apportée grâce à l'intuition d'Elinor qui sait des choses que tous les autres ignorent. Elle règne désormais sur son clan comme une douce Impératrice.
Les deux filles d'Elinor, Miriam et Frances, représentent à elles deux toute la complexité des Caskey.
Le côté matérialiste pour Miriam, redoutable femme d'affaire qui multiplie les dollars comme d'autres les petits pains…
Le côté extraordinaire et fantastique pour Frances qui s'éloigne du monde des humains, devenu trop flou, trop pâle, pour rejoindre celui boueux, sombre et ancestrale de la Perdido.
Elles sont les deux faces d'une même pièce.
Pendant ce temps, les hommes meurent ou bien jouent au golf en se gardant bien d'entrer dans les pré-carrés de ces femmes extraordinaires. Seul Billy le gendre sort un peu du lot, mais il n'en reste pas moins un faire-valoir…
Un cinquième tome à la fois ébouriffant et intimiste. Comment oublier les angoisses et les tiraillements de Frances ?
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Aaahh mais non ! Déjà le tome V ! ça passe beaucoup trop vite ! D'autant que comme les créatures étranges qui évoluent au fond de la Perdido, je sais que je vais dévorer cet opus en quelques bouchées !
Le plaisir est toujours autant au rendez-vous, Sister se transforme en vieille fille acariâtre, Frances subit une nouvelle métamorphose qui l'obligera à réaliser des choix définitifs, Miriam devient un pilier indispensable au clan Caskey, Elinor oeuvre pour une prospérité encore inconnue de la famille à l'aide de l'or noir…
Faites comme moi, sautez à pieds joints dans la Perdido, vautrez-vous dans les fanges boueuses du marécage (c'est très bon pour la peau si on occulte les piqures de moustiques et les baisers mouillés des sangsues), venez respirer l'odeur vivifiante des puits de pétrole, le bonheur est là !
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Elinor qui n'avait pas vraiment de rapports avec sa fille aînée va reconnaitre ses compétences de femme d'affaire et lui confier un secret, une tache pour rendre la famille encore plus riche que ce qu'elle n'est déjà. Chacun fait ce qu'il peut pour améliorer la vie des autres membres du clan.
Sauf une, Frances, de plus en plus mal dans sa peau de jeune femme...
L'argent coule à flot, à robinet ouvert, sur la famille.
Ce qui arrive à Frances nous permet d'en savoir toujours un peu plus sur les créatures, et première surprise : Elinor ne sait pas tout, n'a pas toutes les réponses.
Les hommes de cette série sont très effacés, et s'inclinent devant le pouvoir féminin, leurs désirs, leurs conseils...
On commence à entrevoir le pourquoi des créatures, lorsque l'auteur pour faire accepter leurs physiques repoussants à un des personnages, parle de tolérance et d'acceptation et met les créatures en parallèle avec la couleur de peau des domestiques, et l'homosexualité qui touche pas mal de personnes dans cette famille.
L'auteur lui même était homosexuel, il a écrit cette saga en 1983, et est mort du sida en 1999...

Un avant dernier tome mystérieux à souhait...


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J'en suis désormais à l'avant-dernier tome de la saga familiale Blackwater. Comme son titre l'indique, il y est question de fortune, et comme on s'en doute bien, plus particulièrement celle du clan Caskey. L'entreprise familiale tourne à plein régime, ce qui rapporte beaucoup à chacun des membres de la famille. Mais les voilà maintenant qu'ils achètent des hectares de marais emplis de nuées de moustiques, de serpents d'eau et d'alligators. Pourquoi Elinor tient-elle à s'approprier ces terrains inexploitables ? Que cachent-ils ? de quelle façon ces marais pourront rendre la famille déjà riche encore plus riche ?

L'argent, plus on en a et plus on en veut. C'est ce qui se dit en tout cas, et la famille Caskey le prouve ici. Même s'il y a encore quelques tensions, le temps des rivalités et des coups bas est bien loin. Quand il s'agit de s'enrichir et de gagner toujours plus, on sait mettre de côté les petits désaccords. Elinor et Miriam collaborent même ensemble un certain temps, c'est dire !

Dans la lignée des tomes précédents, ce cinquième opus se lit toujours aussi facilement et rapidement. Je l'ai même trouvé plus intéressant que le tome 4, qui manquait un peu de peps. On voit les personnages évoluer dans l'opulence, s'épanouir pour beaucoup d'entre eux. On n'en oublie pas pour autant les petits tracas de la vie quotidienne : mariage raté, problèmes de couple, non-dits et secrets.

La dimension fantastique prend encore plus d'ampleur. Et c'est ici que je regrette le plus le manque d'approfondissement. Je ne comprends pas certains éléments, que je trouve illogiques, pour tout ce qui concerne Frances particulièrement.

J'ai l'impression de me répéter dans chacun de mes retours, et ce n'est certainement pas qu'une impression d'ailleurs... Mais malgré des personnages peu creusés et une intrigue qui mériterait d'être traitée un peu plus en profondeur, je passe toujours un bon moment. C'est très rythmé, on ne s'ennuie pas.

Le dénouement nous abandonne sur un évènement qui promet un nouveau tournant à l'histoire, et qui laisse une porte ouverte au prochain et dernier tome. Je suis maintenant curieuse de le découvrir.
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Bon, apparemment ma critique d'hier n'a pas été prise en compte...

J'ai bien aimé cet avant-dernier tome de la saga "Blackwater" de Michael McDowell.
On retrouve les Caskey après la Guerre. de grands changements se sont opérés et c'est dorénavant Miriam qui travaille à la scierie. Billy, le mari de Frances, va la seconder et prendre sa place au sein du clan, petit à petit. La famille va s'agrandir, mais elle subira aussi quelques pertes.

J'ai presque dévoré ce cinquième tome car je n'arrivais pas à m'arrêter de lire, tellement l'histoire m'a possédée. Je ne suis pas mécontente de ce que deviennent les Caskey, même si j'ai été surprise pour Frances.

Il ne me reste plus que le dernier tome, et j'aurai terminé cette saga qui fait couler de l'encre.
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Engloutie par la rivière Blackwater, je n'ai pas traîné à dévorer l'avant-dernier tome du feuilleton phénomène du printemps 2022.

Une découverte improbable rend les Caskey plus riches encore. Incroyablement, outrancièrement riches. La famille peut-elle indéfiniment continuer à prospérer ? Ou Michael McDowell a-t-il patiemment élevé un château de cartes pour le plaisir de mieux le faire s'effondrer ? Les tomes précédents nous ont donné à comprendre que la fortune exige son prix, généralement chiffré en habitants avalés par les eaux troubles de la rivière…

Les années passant et l'eau de la Perdido coulant sous les ponts, certains personnages accusent les années, d'autres grandissent. C'est assez fascinant de voir les soeurs Miriam et Frances s'affirmer, l'une comme femme d'affaires badass, l'autre embrassant sa vraie nature après avoir donné naissance à deux enfants : une fille et… quelqu'un dont l'existence devra rester secrète.

L'auteur a fait doucement monter la tension pendant cinq tomes, telle une masse d'eau accumulée contre une digue. le terrible cliffhanger final sonne l'heure du dénouement. Voyons un peu comment le dernier tome s'en sort pour dénouer tout cela !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Je reviens avec plaisir plusieurs semaines après avoir terminé la série Blackwater pour écrire un petit retour sur les deux derniers tomes, c'est l'occasion de me replonger dans les eaux rougeâtres de la Perdido avec Elinor et Frances, qui y passent beaucoup de temps. Mais qu'y font-elles, au fait, est-ce pour le plaisir de rentrer pleines de boue ou frigorifiées, ces flots recèlent-ils d'inavouables secrets ? Moi je le sais ! Mais je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même... Pendant que ces dames barbotent, Miriam travaille dur avec l'aide de Billy, (le mari de Frances) à accroître la richesse familiale. Et une découverte inattendue (sauf pour une personne) va faire bondir les compteurs encore bien plus haut.

Côté vie de famille, une nouvelle génération naît et grandit, et certaines figures emblématiques disparaissent ou commencent à accuser le poids de l'âge. le tome couvre la période fin de la guerre-1956. On note toujours une grande complicité entre les femmes Caskey et leurs domestiques noires auxquelles elles vouent une confiance absolue, de génération en génération. Il est d'ailleurs étonnant que tout au long de l'histoire, qui se situe dans l'Alabama pour mémoire, il n'y ait que très peu d'évocation de racisme ou de ségrégation, même si les familles noires vivent en majorité dans leur propre quartier. Mais cela va dans le même sens que l'écrasante domination des femmes dans tous les domaines au cours du récit... des situations quand même très atypiques à mon avis, étant donné l'époque et la situation géographique. Mais cela n'enlève rien à la qualité de la série, bien au contraire.

Et le côté fantastique dans tout ça ? Bonne nouvelle, il se précise, on en apprend un peu plus, même si cela reste assez flou. Mais cet aspect est nettement plus développé ici, on sent que le dernier épisode n'est pas loin ! Ne vous attendez pas à des révélations totalement fracassantes non plus, si vous avez suivi l'histoire depuis le début, il y avait quand même des choses dont on pouvait se douter un peu.

J'évoque un peu plus rapidement la couverture cette fois, non pas qu'elle soit moins belle ou moins travaillée, mais j'avoue que je n'ai pas saisi toute la symbolique cette fois. J'ai compris le pourquoi de l'image centrale du recto, et l'escalier du verso, les éclairs et les deux figures du haut encadrant le titre au dos, mais d'autres éléments m'ont échappé. Si quelqu'un a compris le médaillon en forme de goutte avec le "V", je veux bien une explication.

Un cinquième volume toujours aussi plaisant à lire, que je vous conseille de faire suivre rapidement du dernier pour ne pas rompre le charme. Je les ai lus deux par deux, en entrecoupant avec des lectures très différentes, cela me semble un bon rythme. Mais je comprends très bien celles et ceux qui préfèrent dévorer les six tomes à la file !

Je reviens très bientôt pour mon billet sur le dernier, je voulais le faire à la suite, mais il est déjà bien tard, et j'ai un petit bain à prendre...

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Malgré quelques pannes de rythme, ce 5ème tome, La Fortune, ménage quelques beaux instants décisifs dans certains aboutissements de l'intrigue qui nous pendaient au nez depuis les 2 tomes précédents.

Michael McDowell imprime un rythme très particulier à cette saga. A la fois lent et intense, nonchalant et tendu.
Tout y est connu et tout y est surprenant.

Parfois cela a soulevé des questions dans mon esprit. Il était parfois difficile de ne pas sourire en lisant des lignes fatalistes résumant une histoire faite de petits drames sans gravité qui prennent souvent une dimension exacerbée.
C'est finalement très bien rôdé et le récit ne laisse rien en chemin: les personnages, les enjeux, les péripéties trouvent leur juste place au bon moment.

Blackwater restera pour moi une sorte d'OVNI inclassable, qui respecte toutefois les codes du genre.
Si le suspense est moins important que dans la majorité des récits du genre, c'est une composition où le fond rejoint la forme: apparitions, évasions, révélations, mensonges, disparitions alimentent le jeu de dupes avec le lecteur.
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Moi, j'aime vraiment mon libraire. Grand spécialiste de la littérature de l'imaginaire, il est pour moi une référence dans ce domaine. Grace à lui et ses conseils plus qu'avisés, j'ai déjà fait plus d'une très belle lecture.
Aussi, quand il m'a conseillé avec beaucoup d'enthousiasme de découvrir cette série dont j'avais vaguement entendu parler, je lui ai fait confiance les yeux fermés. Alors, qu'en général je suis assez méfiante avec les livres qui bénéficient d'un certain tapage médiatique et qui sont en tête de gondole. Et là comme il était estampillé « lu et approuvé » par mon libraire, j'y suis allée les yeux fermés.
Pour les deux derniers tomes, il a fallu que je m'arme un peu de patience, car plus de stock pour cause de réimpression…Bon, évidemment j'étais en tête de liste d'attente pour avoir ces deux derniers tomes, ce qui ne devrait pas vous étonner…
Et une fois de plus, je n'ai pas été déçue. Dans ce cinquième tome, on suit plus particulièrement les deux filles d'Elinor. Si Miriam va devenir une véritable femme d'affaires, c'est Frances qui va se révéler en devenant mère de famille. Et une fois de plus, Elinor reste le pivot de la famille, et enfin ce qu'elle désire le plus au monde ( rendre sa famille très riche ) est sur le point de se réaliser.
Je ne crierais pas au chef d'oeuvre, mais clairement, j'aime beaucoup et je me suis laissée prendre à vouloir savoir ce qu'il va advenir de la famille Caskey.
L'écriture de l'auteur est fluide, agréable à lire avec toujours cette petite touche de fantastique qui donne une touche bien personnelle à cette saga.



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