Ce recueil illustré est très beau… mais je cherche encore son côté revisité. Ces reprises de contes n'offrent souvent que des scènes un brin glauques, comme les versions originales. Mais le dégoût et la peur sont deux émotions différentes… 😕
Face à ces contes classiques qui ne m'ont pas fait peur, j'ai retrouvé des facilités tout aussi classiques. Il y a dans chacun une forme de magie, certains l'expliquent (souvent un artefact, ou la mère d'un personnage qui était magicienne) mais d'autres font apparaît des pouvoirs de nulle part pour aider les personnages (deus ex machina, bonjour ! 😩) et c'est un peu dommage. Il y a des contes où la magie passe pourtant très bien. de même, j'ai eu une préférence pour les contes où les personnages agissent de leur plein gré, voyageant et vivant plusieurs péripéties (Blanche-Neige, Pinocchio, La punition du yogi) 🙂, car d'autres se contentent de suivre des ordres.
Cela dit, j'ai apprécié ma découverte de Vassilissa la Belle, avec son concept de poupée et la Baba Yaga ; et La punition du yogi, qui plonge dans l'emprise d'un gourou. ❤️ J'ai aimé aussi le point de vue de la reine de Blanche-Neige, dont la déchéance est intéressante ; puis Raiponce, enfermée dans les croyances inculquées par sa mère. ❤️ Mais j'ai été moins convaincue par cette pauvre fille condamnée pour avoir simplement aimé des souliers rouges (qui égayaient sa vie austère). On voit que certaines moeurs sont datées ! 🤔
Enfin, j'ai prêté attention à La Belle au bois dormant, puisque j'ai déjà consacré un article à Maléfique pour comparer différentes de ses versions. Je m'en vais de ce pas faire un ajout pour évoquer celle-ci, assez différente. Si vous souhaitez lire l'article en question, cliquez sur le lien ci-dessous.
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