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Critique de Ahoi242
Arrivé dans une gare en panne de lecture et pour un long voyage, j'ai pioché un peu par hasard (déjà vu auparavant dans une librairie ; l'éditeur et les premier et quatrième de couverture ont fini de me convaincre) Ne me cherche pas demain d'Adrian McKinty dans les rayonnages d'une librairie - enfin un Relay.
Le protagoniste principal, Sean Duffy, un policier catholique parmi des protestants et qui use le temps entre musique et consommation de différentes substances, mène deux enquêtes. La première est la résolution d'un meurtre en chambre close (un genre, quelque peu tombé en désuétude, que j'ai beaucoup lu lorsque je lisais abondamment des romans policiers). Certes, nous sommes loin des classiques du genre comme Double assassinat dans la rue Morgue de Poe, Trois cercueils se refermeront de John Dickson Carr ou La Pierre de lune de Wilkie Collins, tous les trois cités lors d'un échange entre Sean Duffy et un autre policier, mais cette chambre close reste intéressante et permet de faire avancer la deuxième enquête. Celle-ci concerne la localisation d'un terroriste de l'IRA récemment évadé et que Sean Duffy a connu dans son enfance - c'est la raison pour laquelle le MI5 fait appel à Sean Duffy.
À l'occasion de ces deux enquêtes menées par Sean Duffy, Adrian McKinty glisse ici et là quelques réflexions sur l'Irlande, les irlandais et le conflit nord-irlandais (Les Troubles). Ces réflexions restent des incursions dans le contexte historique dans lequel évolue Sean Duffy sans prétendre à raconter l'histoire du conflit nord-irlandais - dans mon souvenir, la démarche de Richard Deutsch avec son héros, Hippolyte Braquemare, était davantage historique que policière ; celle d'Adrian McKinty davantage policière qu'historique.
Mêlant la petite histoire (un meurtre en chambre close) à la grande histoire (les Troubles), Ne me cherche pas demain constitue un roman policier de bonne facture avec un protagoniste assez attachant, le tout m'ayant permis de renouer pour quelques heures avec le meurtre en chambre close.
Le protagoniste principal, Sean Duffy, un policier catholique parmi des protestants et qui use le temps entre musique et consommation de différentes substances, mène deux enquêtes. La première est la résolution d'un meurtre en chambre close (un genre, quelque peu tombé en désuétude, que j'ai beaucoup lu lorsque je lisais abondamment des romans policiers). Certes, nous sommes loin des classiques du genre comme Double assassinat dans la rue Morgue de Poe, Trois cercueils se refermeront de John Dickson Carr ou La Pierre de lune de Wilkie Collins, tous les trois cités lors d'un échange entre Sean Duffy et un autre policier, mais cette chambre close reste intéressante et permet de faire avancer la deuxième enquête. Celle-ci concerne la localisation d'un terroriste de l'IRA récemment évadé et que Sean Duffy a connu dans son enfance - c'est la raison pour laquelle le MI5 fait appel à Sean Duffy.
À l'occasion de ces deux enquêtes menées par Sean Duffy, Adrian McKinty glisse ici et là quelques réflexions sur l'Irlande, les irlandais et le conflit nord-irlandais (Les Troubles). Ces réflexions restent des incursions dans le contexte historique dans lequel évolue Sean Duffy sans prétendre à raconter l'histoire du conflit nord-irlandais - dans mon souvenir, la démarche de Richard Deutsch avec son héros, Hippolyte Braquemare, était davantage historique que policière ; celle d'Adrian McKinty davantage policière qu'historique.
Mêlant la petite histoire (un meurtre en chambre close) à la grande histoire (les Troubles), Ne me cherche pas demain constitue un roman policier de bonne facture avec un protagoniste assez attachant, le tout m'ayant permis de renouer pour quelques heures avec le meurtre en chambre close.
