Troisième lecture! et je le relirais! super roman qui donne envie de faire, d'agir et d'être!
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Un évènement tragique (le décès de ses parents) réveille Smithy de sa torpeur minable d'obèse alcoolique, le met en mouvement et le pousse à enfourcher sa vieille bicyclette pour traverser les États-Unis, de New-York à Los Angeles. Ce road trip sera pour lui une véritable rédemption opérant de profonds changements dans son corps, son esprit et son coeur. Il se libérera de ses entraves au gré de ses rencontres (des personnages sympathiques et généreux et d'autres beaucoup moins) et des paysages traversés ; il découvrira les bienfaits d'une nourriture saine et de l'activité physique et finira par ouvrir son coeur et ses bras à son amie d'enfance.
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Cela aurait été dommage qu'il ne soit jamais publié.
Plus on tourne les pages et plus on s'attache au personnage.
Une histoire haletante, touchante et bouleversante à la fois.
Que dire de plus que c'est une merveille, et découverte par le maitre incontesté de l'épouvante qui plus est.
Un plaisir immense que de l'avoir lu.
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Ce livre, il nous donne envie de bouger, de prendre son vélo, de prendre un sac de sport, de sortir de chez soi ou faire une pause au boulot à l'extérieur pour une fois. Et prendre une bonne dose d'air frais. Simplement profiter de ce moment là, vital quotidien et tellement important. de profiter de l'instant présent.
Smithy est un homme solitaire. C'est un homme qui a eu une vie difficile. Un parcours brisé par sa soeur, malade et mentalement instable. Ses parents obnubilée par sa soeur. Et lui qui cherche sa place, autant dans l'enfance que dans sa vie adulte. Il va se venger sur la nourriture, la boisson, la cigarette. Il devient obèse et se retrouve isolé de plus en plus tant par les pertes que par sa volonté de couper les ponts...
Et il prend sa bicyclette et parcours les États-Unis d'est en ouest... Une belle épopée, de belles rencontres, des galères, des blessures, les caprices de la météo, des lectures pour accompagner le voyage... le roman aborde des sujets divers et variés, sur le deuil, la maladie, la famille, la guerre, tout en nous promenant entre rivières, montagnes, déserts et continuité de champs à perte de vue...
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À vélo de Rhode Island jusqu'à Los Angeles, nous suivons le long voyage de cet homme au fil des paysages, de ses rencontres aimables ou désagréables, sous la pluie, le froid ou le soleil.
Coups de pédale qui font défiler les souvenirs, pour comprendre ce qui le faisait courir, ce qui l'a fait déraper, en se vautrant dans cette vie minable d'obèse alcoolique et dépressif.
« Lire, c'est un peu comme pédaler. Une fois qu'on s'y est remis, ça va tout seul. Mais au début, les phrases s'entortillent dans la tête. »
Il pédale, il lit, il délivre des morceaux de son histoire ici et là, lorsqu'on ne lui ferme pas la porte en le prenant pour un gros lard et un clochard, pour que les mots ne s'entortillent plus dans sa tête, pour ne plus fuir sa vie.
Une écriture déchirante, solide, honnête, sans fantaisie, qui tranche dans le vif des sentiments, sans faire de cadeaux, avec un humour plein de tendresse. Pas de héros, mais un homme avec ses faiblesses, tellement perdu et vide, malgré la nourriture ingurgitée, qu'il n'hésite pas à enfourcher son vélo, sans aucune préparation, sans bagages, sans peur des rencontres et du regard méfiant qu'on portera sur lui, tout au long de son périple. Il n'a rien à perdre, et il pourrait même finir par se trouver…
Traverser les États-Unis, à coups de pédale, à coups de chagrin, de solitude et de peur parfois, pour ne plus fuir sa vie, ne plus être rien, pour s'alléger aussi.
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lu en 2007, vu la critique d'un de mes amigos babelios, j'ai comme l'impression que j'ai mal jugé....Peut être qu'il va falloir le relire un de ces quatres !? (quatre quoi d'ailleurs !!!!!?)
Commenter  J’apprécie         340 Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.
Bordel je suis aigri en ce moment, Je n'arrive plus à être un peu drôle, léger, enculé de la langue française, je reste là à chouiner sur mon sort de trentenaire, au lieu de siroter quelques blagues à rire déployé… qu'est ce que c'est que c'est que cette manie se flageoler la tronche à coups de misères futiles dont tout le monde se branle sauf moi ?
Je me dis : « va courir tes kilos en moins »… Mais l'autre jour j'ai tellement forcé sur la foulée que je suis mis un coup à la motivation de recommencer très prochainement, crachant de milles toux quelques clopes passées par là pour me redonner un coup de cancer au moral… Et puis faut avouer que mon canapé a des arguments bien plus convaincants pour que je m'étale comme une petite chose somnolente…
Ouais ça m'arrive de courir, pour évacuer un peu, avec la musique dans les oreilles pour m'occuper l'ennui avant que l'endorphine ne fasse son petit effet, je suis là tout seul au milieu des champs de betteraves, à trottiner sur cette vie qui m'échappe depuis quelques mois…
Du coup j'ai envie de me monter un petit scénario dans la tête, genre le gars, il gagne le prix Goncourt, pas de demi mesure, quand je me filme un fantasme, j'y vais sans modestie, sans retenue, je me lâche la bite au vent souvent, mais là il n'était point question de montrer mon zizi en pleine course, en pleine rue, les gens n'y comprendraient rein, enfermés tout qu'ils sont dans leur pudeur, et la police non plus j'imagine, difficile d'expliquer :
- Voyez-vous monsieur l'agent pour le bien de mon esprit en pleure, j'ai besoin de me fantasmer un petit peu la libido voyez-vous ?
- En sortant votre bite dans la rue
- le grand air lui donne bonne mine
- Et la garde à vue ?
- Connait pas, mais elle peut vous faire le garde à vous…
Non il ne serait point raisonnable de « sexy bitionné », du coup je me suis imaginé humblement gagner le prix Goncourt, grâce à mon livre qui s'intitulerait :
« Suce-moi la bite salope »
Enfin j'étais hésitant, je me disais que peut-être ça allait être compliqué avec un titre pareil de gagner l'estime de l'élite littéraire, alors j'ai voté avec moi-même pour :
« Je t'aime encore »
Putain rien que le titre et j'ai versé une petite larme de génie, le contenu au combien bandant me donnerait mon ticket d'entrée pour des émissions à la con ou je pourrais rencontrer des petits nanas toutes mignonnes… et là j'avais décidé que ce serait « Louise Bourgoin », allez savoir pourquoi j'ai choisi cette beauté délicieuse ?
Bien sur elle tomberait folle de désir pour moi au premier regard, j'aurais la répartie d'un enfoiré au coeur tendre, la timidité d'un Desproges, et la verve d'un Bukowski bien grammé, j'inventerai le buz romantique, balançant quelques bonnes réparties bien dégueulasses aux guignols politiques invités à se rendre ridicule, et alors dans un moment de démagogie, Je me lèverai de mon siège, les gens présents braqueraient leur curiosité sur moi et j'irai dans un élan d'égo embrasser la belle Louise qui conquise par tant d'originalité, me rendrait mon baiser au gout d'insouciance, les applaudissements seraient à la mesure de mon audace…
Alors je serai interviewé de milles louanges, gêné par cette modestie qui me caractérise fort bien vous en conviendrez et à la fin, je raccompagnerais La belle au gout de bombasse dans ma demeure…
Nous serions remplis d'un désir purement animal, ma langue frétillerait d'impatience, mes doigts chatouilleraient la luxure de folies lubriques, jusqu'à l'orgasme de nos deux corps affolés de plaisirs charnels…Elle poserait sa tête sur mon torse, me dirait que je suis si différent, qu'elle n'avait jamais ressenti ça auparavant…
Voilà pourquoi j'ai rêvé de courir longtemps, pour gagner le prix Goncourt et me taper Louise…
A plus les copains
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