Dans la gueule de l'ours

Une grande ballade au grand air qui, je le pensais, allait être un peu plus dynamique.

En réalité, tout se déroule lentement mais sûrement sans aucune poussée du rythme cardiaque.

Un livre qui se lit paisiblement sans m'avoir vraiment passionnée mais que je n'avais pas envie d'arrêter non plus d'où ma notation moyenne.

Je ne suis pas vraiment un spécialiste des thrillers mais la couverture de celui-ci m'a attiré avec cet homme planté dans la neige, un crâne de cerf recouvrant son visage. La quatrième de couverture évoquait les ours, la défense de l'environnement. L'appel de la forêt ?
Le livre hésite en fait entre les univers. D'un coté, la nature sauvage, de l'autre, le monde hyper violent des cartels et des gangs. Et, c'est bien dommage. Car la psychologie des protagonistes est tellement bien croquée, qu'elle eut été un puissant support narratif si elle avait pu être développée davantage.

Dans la gueule de l’ours
James A. Mc LAUGHLIN

Se réfugier dans la nature d’une réserve des Appalaches pour fuir un cartel mexicain à ses trousses, voilà la nouvelle vie de Rice Moore.
Engagé en qualité de garde forestier son job consiste à faire des relevés d�u, d’insectes et garantir la tranquillité aux animaux de la réserve.
Notamment les ours...
Aussi quand il trouve l’un d𠆞ux massacré et amputé de ses pattes il voit rouge, et décide de se lancer aux trousses de ces braconniers.
Mais sortir de sa réserve (au propre comme au figuré) va le rappeler aux bons souvenirs du cartel...

Un roman noir écolo qui ne m𠆚 pas séduite.
Certes les paysages et un peu de suspense étaient plaisants mais l’histoire est survolée je trouve et les liens pas toujours bien ficelés.
Et j𠆚ime beaucoup cette couverture !

Je me suis plongé dans cet univers avec ravissement pour y découvrir l'histoire de cet homme qui fuit un passé fait de drogue, de trahisons et de meurtre.
Il va se faire embauché comme garde forestier en Virginie dans une réserve au milieux des montagnes.
Il va nous décrire ces paysages tellement bien qu'on les partagent et on à l'impression d'y être avec lui, les images nous viennent naturellement.

Mais le voilà pris dans une sombre histoire de braconnage, d'ours tués et mutilés pour la revente de vésicules.
Il va devoir faire face a des braconniers très dangereux et nous plonger dans un suspense et un huit clos très angoissant.
Un thriller qui mêle la nature et sa beauté,l'intrigue, la violence, un bon livre avec beaucoup de descriptions mais je dirais long malgré tout.
Je m'explique, certaines lenteurs avec des chapitres ou l 'histoire reviens en arrière, du déjà vu,avec une alternance entre passé et présent qui, si l'on n'est pas concentré nous fait perdre le fil et rend la lecture difficile.
Un premier roman dans l'ensemble réussi avec une plume bien agréable et une bonne maitrise globale.

Je suis ressorti très mitigé de cette lecture. Habituellement je suis relativement friand de romans où la nature prend une large place. Mais ici je n'ai pas été embarqué. J'ai trouvé les deux premiers tiers du roman extrêmement long et j'ai eu de sérieux décrochages. Pourtant les interrogations sur un ancien sicario se retrouvant dans ce coin sauvage permettent sont là, mais cela ne m'a pas suffi et je me suis ennuyé sur ces deux premiers tiers. Peut être est-ce le fait qu'il y a très peu de personnage mis en place, très peu d'interactions entre les personnages et extrêmement peu de dialogue ? Sur le dernier tiers il y a une remontée certaine de l'attention, et j'ai eu regain sur les 100 dernières pages, mais le final ne m'a pas convaincu. On comprend que l'auteur a voulu mettre en miroir la sauvagerie du passé de son personnage avec celle de la nature, qui lui sert de rédemption. C'est plutôt bien écrit mais je n'ai pas été convaincu. JE m'attendais à autre chose raison et c'est probablement la cause de ma déception.

La vie d'un homme pourchassé , qui prend le rôle de gardien de réserve naturelle pour se faire oublier. le passé revient toujours à la surface... Un bon polar qui tire sont originalité d'une forêt et son or : les ours.

Si je devais résumer cette lecture, je dirais qu'elle fut laborieuse. Je ne m'attendais pas du tout à ça et suis restée totalement hermétique à l'histoire et aux pérégrinations de Rice Moore.

Ce roman se trouve à la croisée des chemins entre le nature-writing et le polar, que l'on pourrait même qualifier de polar écologique. Les sujets abordés sont d'ailleurs très intéressants : le braconnage, le commerce illégal d'animaux sauvages et de leurs organes. Tantôt vendus comme médicaments, tantôt comme denrées alimentaires luxueuses.

Les descriptions des paysages sont sublimes. On découvre les Appalaches comme jamais, Rice Moore nous fait planer au milieu de ces étendues sauvages. Quant à la psychologie du personnage principal, elle est très, très fouillée, ce qui est plus qu'appréciable. Cela ne m'a pourtant pas permis de rentrer dans l'histoire de vivre cette chasse incroyable de l'intérieur.

Mise à part la dernière partie du roman, qui nous offre un rythme plus soutenu, plus en adéquation avec un polar – à mon goût, j'ai trouvé le tempo un peu trop lent, voire même, parfois, fastidieux.

Néanmoins, je salue le travail incroyable d'édition et de mise en page. L'objet-livre est magnifique, un véritable régal pour les yeux.

Un démarrage très lent, qui peut rebuter, trop de place laissée aux descriptions sur les thèmes de la nature et de la défense de l'environnement. L'action démarre réellement au dernier tiers du roman. Les personnages sont atypiques, avec des réactions feutrées inattendues, y compris pour le personnage central, alors que le lecteur pourrait attendre des réactions plus vives, au moins pour quelques-uns.