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Citations sur Brooklyn Noir (27)

Une fois assis derrière mon bureau, je feuilletai le pamphlet mal imprimé. La validité de l’attestation kasher délivrée par le Dobrover y était remise en question. Des irrégularités étaient rapportées. Une boîte de gélatine contenant du porc avait été découverte dans la cuisine de la boulangerie Reismann. La poudre d’œufs utilisés dans les matzot Horowitz-Margareten provenait de grands cartons industriels sans indication d’origine. Et les marchands de pizzas-falafels de Borough Park, qui dépendaient eux aussi de l’attestation Dobrover, n’étaient inspectés qu’une fois par mois maximum. Quand on pensait à tout ce qui pouvait arriver pendant les vingt-neuf jours entre chaque inspection ! s’indignait le rédacteur, avant de conclure que l’attestation kasher de Dobrov était tout sauf kasher.
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Enfin des signes de deuil tangibles. J’étais pratiquement certain que c’était la signification de ces larmes car, en général, on ne pleure pas après une naissance, du moins si l’enfant est en bonne santé.
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Aucun des rabbins appointés pour siéger dans notre tribunal ne risquerait un tel suicide politique. Puisque je ne pouvais compter sur l’aide de personne autour de moi, il fallait que j’aille la trouver ailleurs.
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Je me sentis une obligation de porter ce meurtre en plein jour, de réhabiliter l’innocent et de dénoncer le coupable, mais comment m’y prendre ? Et qui accuser ? Ce beau-frère était un intrigant, un makher comme on dit en yiddish ; toutefois, il ne pouvait pas avoir agi tout seul. Il y avait des gens puissants derrière lui, mais je ne pouvais pas accuser tous les Szebed.
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Je me rendis à ma séance d’études bibliques du soir mais, sur le chemin du retour, je bifurquai et me retrouvai de nouveau sur Keep Street, devant l’immeuble des Szebed, cherchant quelque chose sans trop savoir quoi.
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Au cours de cette journée habituelle, à faire mes trucs habituels, je m’arrêtai avant le service du matin au mikveh pour l’immersion que tous les hommes hassidim doivent faire une fois par jour, deux fois le vendredi en l’honneur du shabbat, et le mot qui frappa mon cerveau en pleine rumination, au milieu du brouhaha masculin, était MEURTRE.
Assassiné de sang-froid, a dit une voix d’homme.
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À la fin de la journée, quand je ferme à clef la porte de mon bureau avec tous mes dossiers à l’intérieur, elle voudrait que je fasse de même avec mon cerveau analytique, et que je rentre à la maison l’esprit libre et clair, prêt à accorder, à elle et aux enfants, toute mon attention. Et elle a probablement droit à un tel mari, mais il n’existe pas de bouton pour enclencher ou arrêter l’habitude de ruminer.
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C’ÉTAIT un jour comme les autres, un jour habituel où je faisais mes trucs habituels à mon rythme habituel, que ma femme, qui est rapide en tout, appelle, non sans une certaine pointe d’ironie, mon rythme méditatif. J’ai déjà essayé de lui expliquer que la lenteur est ma méthode, ma façon de travailler, que c’est ainsi que je résous mes enquêtes et que je gagne ma vie
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Quelques Afro-Américains étaient éparpillés parmi la foule assise, d’autres se tenaient sur les côtés. Il aperçut quelques bonshommes ventripotents qui tenaient cinq ou six exemplaires de son livre : des collectionneurs, qui voulaient des bouquins signés pour pouvoir les vendre sur eBay ou un site de fans quelconque. Il ne distingua pas de visages plus âgés, de ces visages encore marqués par Galway, la Sicile ou l’Ukraine. Il ne vit pas de masques bouffis aux paupières tombantes comme celui qu’affichait Seanie Mulrane.
Son dernier roman et cinq ou six livres plus anciens, sortis en poche, étaient empilés sur la table à la gauche du pupitre, prêts à être signés, et Carmody commença à se détendre. Il se disait : ce n’est qu’une séance de dédicace de plus. Il se disait : ça pourrait se passer à Denver, à Boston ou à Berkeley.
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Dans ses souvenirs, il faisait toujours froid dans leur appartement, les fenêtres étaient bordées de givre en hiver, et lui et ses sœurs dessinaient avec leurs ongles sur la vitre, dans la lumière froide et bleutée d’une ampoule fluorescente qui pendait du plafond. Son père était froid, lui aussi, un homme amer qui en voulait au monde entier et à la jeunesse de ses enfants. Sa mère était alcoolique, et ses remords glacés se libéraient parfois en explosions de rage. Tous deux hochaient simplement la tête ou émettaient un grognement quand Carmody leur confiait ses ambitions, et sa mère lui avait lancé, un jour, d’une voix pâteuse : « Tu te prends pour qui, de toute façon ? »
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