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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Petite chronique aujourd'hui d'un roman qui dormait dans ma PAL depuis un bon moment.
Il nous invite à suivre les traces d'Honoria Todd, réfugiée dans les bas-fonds de Whitechapel avec son frère et sa soeur, suite à l'assassinat de leur père. Leur tête est mise à prix et il semble bien que les sangs bleus qui dirigent l'Échelon en aient après eux. C'est là qu'elle va faire la connaissance du Diable de Whitechapel et que sa vie va prendre un tour pour le moins chaotique, surtout quand une série de meurtres laisse présager la présence d'un vampire dans les parages...
Honnêtement, je ne m'attendais pas à cela. C'est une histoire sympa. L'univers est intéressant, avec cette uchronie fantastique plutôt bien construite et fascinante dans son principe. le mystère qui entoure les Todd m'a tout de suite accrochée. Et puis... la romance est arrivée avec ses gros sabots et a pris toute la place. Je ne sais pas comment j'ai pu faire pour passer à côté au moment de choisir ce bouquin. Ou peut-être que ce n'est pas ce qui m'a sauté aux yeux, je ne sais pas. Bref les atermoiements amoureux d'Honoria m'ont profondément lassée. J'en étais à un stade où je prognostiquai quand tel ou tel cap serait franchi, c'est dire. J'ai passé un bon moment de lecture dans l'ensemble et je pense que j'aurais beaucoup apprécié ce roman plus jeune. Mais là, maintenant, je n'ai vu que la romance qui éclipsait tout ce qui me semblait intéressant dans l'intrigue. C'est dommage. Mais bon, ça reste une lecture distrayante, avec un univers assez intriguant. Je l'ai juste lu trop tard, je crois...
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Mon premier roman steampunk, même si je pense que cet élément est ici assez léger.
L'histoire est plaisante et intéressante. Cependant, toute la partie qui concerne le virus est parfois un peu confuse. En débutant l'histoire, je m'étais dit que virus avait transformé les humains en sang bleu mais au fur et à mesure de ma lecture je me suis un peu perdue dans les différents stades de la maladie et de ses effets.
Je pense que les recherches du père d'Honoria auraient pu être plus développées.
Les personnages sont attachants, Honoria et Blade évidemment, mais aussi leur famille respective. Elle a un caractère fort et est très courageuse mais elle est aussi beaucoup de préjugés. Blade quant à lui est présenté comme le bad guy mais il a un esprit beaucoup plus ouvert. Il veille sur les bas quartiers de Londres et est très protecteur envers la famille qu'il s'est constitué.
J'aurai aimé que les personnages secondaires interviennent plus mais certains deviendront les héros principaux des prochains tomes.
L'intrigue suit le schéma habituel avec le triomphe des héros, mais j'ai bien aimé la découverte d'Honoria à la toute fin du livre.
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Le résumé me semblait plutôt prometteur et étant donné que j'ai lu très peu de livres steampunk, j'ai été plus qu'impatiente de me lancer dans sa lecture… et j'en ressors un tantinet déçue.

Ce n'est pas tant par l'histoire que par l'univers que j'ai été dépité. Steampunk, je ne pourrais décidément pas mettre cette étiquette sur ce livre car cela n'a été que survolé selon moi, et mis à part quelques éléments, je n'ai pas ressenti cette ambiance particulière. Mais au-delà du steampunk, c'est l'ensemble qui ne m'a pas totalement ébloui. Détrompez-vous, l'univers est intéressant et même plutôt original si l'on y pense, mais c'est la façon dont celui-ci a été représenté et expliqué qui m'a gêné. J'ai mis un certain temps à comprendre certains points et certaines explications sur – par exemple – le virus du besoin ou encore les sang bleu m'ont semblé un peu flous. J'ai dû feuilleter le livre une seconde fois pour pouvoir faire une description correcte du monde présenté par l'auteure. de plus, outre les diverses incompréhensions, j'ai un léger reproche sur le manque d'exploitation des diverses possibilités que nous présentait cet univers si particulier. Je pense sincèrement que ce pourrait être un excellent roman si l'auteure avait davantage développé celui-ci ainsi que les personnages qui, bien que plaisants, pourraient être remarquables.

Je ne dis pas que les personnages sont médiocres, loin de là, mais comme je l'ai fait remarqué, ils pourraient être bien plus qu'uniquement sympathiques. Alors, nous avons dans un premier temps, Honoria Todd, une humaine, une fugitive, et une soeur aînée qui veille sur ses frères et soeurs. Courageuse, toujours prête à faire face au danger – quel qu'il soit -, déterminée, fière et intelligente, elle a tous les éléments nécessaires pour nous charmer. Et il n'y a pas qu'au danger qu'elle fait face mais également au diable de Whitechapel, Blade, et malgré sa peur, elle refuse de se laisser intimider. Cette facette de sa personnalité m'a assez plu et je l'ai réellement admirée pour son sang-froid. Malheureusement, la seule ombre au tableau est l'agacement qu'elle inspire au lecteur. Ce n'est peut-être pas le cas de tous les lecteurs bien évidemment, mais pour ma part, ce fut bel et bien le cas. Cette contrariété provient particulièrement du manque de reconnaissance d'Honoria envers Blade et de sa déplaisante manie de se cacher derrière ses frères et soeurs pour justifier ses rejets et son refus de se rapprocher de Blade. En un mot, c'est frustrant, et même énervant. Blade, quant à lui, a été de loin mon personnage favori, bien qu'il ne soit pas totalement dépourvu de défauts, lui aussi. Pourquoi a-t-il été mon favori ? Eh bien, je dirais que c'est principalement grâce à la générosité dont il fait preuve avec Honoria, sa patience à toute épreuve, sa volonté de fer de ne pas laisser le virus du besoin prendre le dessus sur sa personne et son dévouement inconditionnel. Ce sang bleu renégat a su à lui tout seul rehausser le niveau du livre car mis à part lui, aucun autre personnage n'a su s'attirer ma sympathie, hormis peut-être le frère souffrant d'Honoria bien qu'il ne soit pas souvent présent dans l'histoire. La soeur, en revanche, ne m'a pas ravie du tout et ce à cause de sa jalousie sous-jacente et de ses piques permanentes…

Reste donc l'histoire. Alors celle-ci aurait pu être un peu plus recherchée selon moi. Car si au début du livre, nous attendons de connaître le passé d'Honoria qui lui vaut d'être poursuivie ainsi que l'identité du meurtrier, dès lors que nous apprenons l'un et l'autre, il ne nous reste quasiment plus que la romance car l'intrigue perd de son intérêt. J'ai failli tomber dans la lassitude autant face au jeu du chat et de la souris entre Honoria et Blade que par le manque d'action. Heureusement, la fin du livre vient compenser un peu ce manque et nous empêche de terminer sur une note d'amertume…

Pour dire court, la Fugitive de Whitechapel est un livre sympathique, sans plus, qui mériterait d'être un peu plus approfondi pour pleinement m'enchanter. Si je n'ai pas été totalement convaincue par cette série, il est possible que je me procure le tome suivant mais plus par curiosité que par intérêt. Inutile de juger toute une série à partir d'un seul livre, n'est-ce pas ?

Lien : https://lesoupirduroman.word..
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Critique pour toute la série :
Ne commettez pas l'erreur classer ces bouquins en Fantasy, ou même en Steampunk.
Non, on est sur de la romance (tendance historique) bien classique, saupoudrée d'automates à vapeur et de vampires pour épicer un peu.
L'écriture est agréable (lus en anglais, je n'ai lu que les premières pages en français et j'en ai frissonné d'horreur) ; l'univers est bien pensé : ici les vampires aux XIXème ne sont en fait que « contaminés » par un virus donnant au corps du sang bleutés, une force surnaturelle et une grande longévité… en échange d'une soif de sang quasi irrépressible qui ne fait qu'augmenter, jusqu'à ce que le porteur perde tout contrôle et se change en monstre incapable de raison. Evidemment, ce sont les nobles britanniques (et plus largement européens) qui ont la main mise sur le virus, d'où l'appellation « sang bleu ». Les humains sont plus ou moins considérés comme du bétail pour la plupart, surtout ceux « améliorés » technologiquement avec des membres mécanique (mais pas beaucoup plus que les vrais ouvriers du XIXe siècle, finalement). A côté de ça, on trouve quelques « loups garous » contaminés par un autre virus.
Voilà le décors est planté, n'attendez pas beaucoup plus de développement de ce côté-là. Et c'est dommage, parce que c'est bien trouvé, et très bien exécuté.
Le reste des livres se concentrent en réalité sur l'histoire d'Amooour entre un male virile et une femelle séduisante. Tous les scénarios classiques du genre sont adaptés sauce victorienne steampunk vampiriques, plutôt avec talent je dois dire : le faux méchant vampire-bandit au grand coeur qui séduit une vierge effarouchée (elle résiste pour la forme mais se rend compte qu'elle adore se soumettre a lui), la brute loup garou qui se fait apprivoiser par une joyeuse ingénue (il se pense trop dangereux pour elle, mais finit par maitriser la Bête par amour), le sombre et torturé guerrier vampirique qui tombe sous le charme d'une espionne charismatique (il essaye de ne pas succomber car c'est une ennemie, mais il la désire trop, et elle tombe sous son charme), un vampire séducteur invétéré qui découvre l'amour avec celle qu'il a toujours considéré comme une amie asexuée (elle a caché ses charmes pour échapper à son passé, mais une fois qu'il l'a vue en robe rouge, impossible de penser à autre chose), et on termine par le Duc cynique qui séduit une magnifique mais glaciale Duchesse (elle résiste depuis des années à son charme, mais il la séduit à coups de langues bien placés)…
Rien de nouveau sous le soleil, donc, mais c'est très agréable, au final pas si sexiste que cela (même si on reste vraiment dans les codes habituels qui puent un peu le patriarcat et les fantasmes de ménagère esseulée) et les scène de sexes sont vraiment bien écrites.
Les personnages sont très stéréotypés, oui, mais pour une fois je trouve qu'il y a assez peu de comportements problématiques dans la série. de ce que je me souviens, on a un chantage sexuel uniquement dans le premier tome, et même si les héroïnes finissent toutes par se soumettre plus ou moins au Monstre Mâle en face d'elle (« oh oui, boit mon sang et prend moi toute »), leur consentement n'est pas piétiné, et elles ne subissent pas d'agression sexuelle déguisée en séduction de la part de leur soupirant. Voir parfois même, la relation romantique ne tourne pas uniquement autour d'une femme qui se découvre une passion pour la soumission.
Agréable, donc !
Ca me fait penser aux Ombres de la nuit de Krelsey Cole : c'est sexy, un peu stéréotypé, mais avec des femmes « modernes » et des relations amoureuses variées ou les rapports de forces changent un peu.
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