Citations sur Georgina Kincaid, tome 3 : Succubus Dreams (19)
— Allez, quoi, implora-t-il. Je ne me défends pas trop mal. Et, sait-on jamais, peut-être que vous êtes stressée à cause des performances médiocres de votre petit ami au lit et que c'est ça qui vous pompe toute votre énergie.
— Peu probable, répliquai-je. On ne couche pas ensemble.
Il y eut un moment de silence, puis Dante renversa la tête en arrière et éclata de rire.
— Peut-être ne faut-il pas chercher plus loin la raison de votre stress, vous ne croyez pas ? Le lave-vaisselle constitue une métaphore limpide de votre vie sexuelle peu satisfaisante ; comme il est «cassé», il ne vous reste plus qu'à laver votre vaisselle « à la main »
_ Eh bien, à partir de maintenant, c'est au tour de ta soeur de devenir l'héroïne de récits érotiques.
Doug pâlit.
_ Bon sang. Je n'avais pas pensé à ça. (Il jeta un coup d'oeil à son verre vide. ) Il m'en faut un autre.
Je le regardai s'éloigner et sentis un sourire s'étirer sur mes lèvres, en dépit de ma détermination à être malheureuse.
#Georgina & Doug#
_ Nous vendons aux enchères une soirée en compagnie de nos participantes pour lever des fonds pour l'Alliance.
Je ne comprenais toujours pas.
_ Euh... ça me paraît une cause tout à fait méritoire, mais je ne vois pas en quoi je suis concernée.
_ Votre nom figure sur notre liste de volontaires.
_ Pour quoi? Être vendue aux enchères pour un rendez-vous?
_ Oui. On dirait bien... ah, voilà. Votre nom a été proposé par le docteur Mitchell.
Je soupirai.
_ Je vous rappelle. (Je raccrochai et composai le numéro de Hugh.) Salut, docteur Mitchell. Alors, tu m'as proposée comme lot dans une vente aux enchères?
Soudain, Seth s'arrêta de marcher.
_ Georgina?
_ Hein?
Il leva les sourcils, fixant du regard quelque chose de l'autre côté de la rue.
_ John Cusack est là-bas.
Je suivis son regard incrédule; apparemment, Mr. Cusack fumait une cigarette, adossé à la façade d'un immeuble.
Je soupirai.
_ Ce n'est pas John Cusack. C'est Jerome.
_ Tu veux rire?
_ Non. Je t'ai dis qu'il lui ressemblait.
_ Exactement: tu as dis "ressemblait". Ce type ne lui ressemble pas, c'est son sosie.
_ Georgina, répéta-t-il d'une voix basse et rauque. (J'eus de nouveau l'impression de fondre.) Sais-tu pourquoi la légende veut que les succubes rendent visite aux hommes dans leur sommeil?
_ Pourquoi?
J'avais une toute petite voix.
_ Parce que je rêve de toi toutes les nuits.
- Grosse réorganisation. Le territoire de Seattle a été redécoupé. On a droit à un nouveau succube - enfin, il est déjà là.
J'en restai bouche bée et je me repassai en boucle les paroles de Niphon un peu plus tôt.
- Tu déconnes.
- J'ai bien peur que non. Je te présente Tawny.
Barbie-bot revient se pavaner sur ses talons aiguilles et essaya de nouveau de me serrer la main. Je la gardai prudemment hors de portée, craignant pour mes os. Je me forçai à sourire.
- C'est à cause de types comme toi que certaines femmes ont si peu d'estime pour elles-mêmes.
- Calme-toi. Je suis persuadé qu'elle a des qualités, dit-il. Elles est probablement douée pour tailler des pipes.
Je levai les yeux au ciel.
- Vil flatteur. Pourquoi tu dis ça?
- C'est toujours le cas avec les grosses. Bien obligé. Autrement, aucun homme ne s'intéresserait à elles.
_ Disons que... si tu ne sais pas vraiment quoi leur dire, essaie simplement de leur proposer de coucher avec toi. C'est un peu lourd, mais ça finira par marcher.
Elle ricana.
_ Bien sûr. ça paraît tellement simple.
_ Parce que c'est tellement simple, répliquai-je. (Je m'adressai à Hugh, de retour des toilettes.) Tu veux baiser?
Il ne sourcilla même pas.
_ Ok. Le temps de payer l'addition.
Je me retournai vers Tawny.
_ Tu vois?
_ Une minute, fit Hugh, une main sur son manteau. Tu n'étais pas sérieuse?
_ Tu as servi d'exemple instructif, l'informa Peter.
_ Merde.
-Non, non, Seth...Ça peut marcher, nous deux. Ecoute, je suis prête à oublier l'épisode avec Maddie, d'accord? Et si tu veux coucher avec d'autres femmes... Ne te gêne pas. Vraiment. Je sais que je te l'ai toujours dit, mais c'est juste que comme c'est la première... Et bien, ça ma fait un choc. (Il continua à me regarder en silence et je bafoullai de plus belle). Mais on peut réussir. On trouvera une solution. Tu ne peux prendre ce genre de décision tout seul. On est deux dans cette histoire, tu sais.
- Oui, je sais. Et je suis l'une de ces deux personnes. Et je veux rompre.