Une chose était certaine : plus de gens connaissent un secret, plus celui-ci risque d’être découvert.
(…) même si je répugnais à l’admettre, le plus amoureux des garçons pouvait prendre plaisir à regarder d’autres femmes sans être infidèle pour autant.
C’était stupide, mais on fait des choses stupides quand on est amoureux.
J’étais aussi émerveillée de le revoir se battre. Il était magnifique et redoutable… C’était une armée à lui tout seul, le genre de héros qui protège ceux qui lui sont chers et sème la terreur dans le cœur de ses ennemis…
Ce que des amis étaient prêts à faire les uns pour les autres était stupéfiant, (…).
(…) même s’il m’avait fallu du temps pour l’admettre, mon désespoir n’impliquait pas que je renonce à toute vie sentimentale.
- Il n’avait pas le droit de menacer mon petit ami ! J’ai dix-huit ans. Je suis adulte. Je n’ai pas besoin de lui. Je suis parfaitement capable de menacer mon petit ami toute seule.
"Il y a une grande différence entre des menaces de mort et un lettre d'amour, même lorsque l'expéditeur desdites menaces prétend vous aimer. Bien sû, ayant moi-même essayé de tuer l'homme que d'aimais, je ne suis sans doute pas la mieux placée pour en juger."
"-Tu serais surprise... Par ailleurs, on n'envoie pas les traîtres en prison, Rose, tout le monde sait cela.
Je pouffai.
-Es-tu fou ? Evidement que si! Que crois-tu qu'on fasse d'eux ? qu'on les relâche dans la nature pour qu'ils puissent recommencer ?
-Non, répondit Abe juste avant de s'éloigner de son côté. On les exécute."
Je me mordis la lèvre et me demandai si je pouvais l'atteindre en pleine tête en me servant de mon assiette en porcelaine chinoise comme Frisbee.