Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du rossignol (BD)

Comme lecture de fin d'après-midi mouilleux, cette quête initiatique dans un Japon féodal m'a fait passé un peu de bon temps sans plus. J'aime bien en général les histoires de samouraïs et des clans japonais.
Dans ce cas-ci, nous suivons Takeo, qui vit dans la communauté des Invisibles. Il voit sa famille massacrée par le seigneur des Tohan. Pour sauver sa peau, il doit engager un combat avec l'ennemi et se met dans le trouble. Il sera sauvé par Shigeru, de qui il apprendra les mystères de sa vie, l'art de la bataille, la poésie et tout le reste…Takeo a développé un don qui lui vient de son père et ce don, il doit l'apprivoiser. Une belle jeune fille, Kaede, promise à son père adoptif, Shigeru, saura gagner son coeur.
Il me faudra attendre le tome 2 pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de cette saga. Et je me doute que toutes les réponses ne seront pas au rendez-vous.
Malheureusement, la bande dessinée n'est pas à la hauteur d'un roman pour cette histoire complexe. Les codes sont présents mais pas assez élaborés. Les dessins sont assez ordinaires malgré de belles couleurs. Les habits des samouraïs sont par contre, très beaux. Je vais continuer la série en bd assurément mais je crois que la série romancée de Liam Hearn serait mieux adaptée à mes désirs de légendes japonaises!

[tomes 1 et 2]
Le Clan des Otori est une saga bien connue que j'ai toujours eu envie de lire. L'adaptation en bande-dessinée est l'occasion pour moi de découvrir cette histoire...

Le récit se passe au Japon au XIVème siècle. Alors que tout son village vient d'être décimé, Takéo est sauvé par Sire Shigeru, le chef du clan des Otori, qui décide de l'adopter et d'en faire son héritier. Mais ce n'est pas par hasard que Shigeru est tombé sur Takeo. Ce dernier est issu d'un clan secret qui lui donne de grands pouvoirs...

L'histoire est finalement assez banale : des clans qui se disputent des territoires, des mariages arrangés, des adoptions davantage politiques que sentimentales. Il y a plusieurs grands clans qui s'affrontent ouvertement mais aussi de façon plus sournoise. Chaque parole, chaque acte est surveillé et doit donc être réfléchi. Au milieu de tout cela Takeo ne sait pas toujours où se trouve sa place.

J'ai bien aimé ces deux premiers tomes mais je crois que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus spectaculaire, prenant. On est vite embrouillé entre les différents clans, tous les personnages... J'étais parfois un peu perdue. de plus, je n'aime pas vraiment les dessins, ce qui ne m'a pas aidé à accrocher. Cependant, j'ai quand même été prise par l'histoire et je lirai la suite avec plaisir.
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Un premier tome de série très agréable ! L'adaptation du roman éponyme est réussie. À la fois dynamique et esthétique, nous sommes rapidement plongés au coeur de l'histoire. Nous suivons en parallèle le destin de deux personnages, et nous évoluons dans cette société hiérarchisée, et très violente. Malgré des scènes virulentes, où des gens sont découpés au sabre notamment, les illustrations sont douces, et apportent un peu plus de légèreté dans cette horreur. Au fil de l'histoire, le personnage principal va développer des capacités des pouvoirs. Complots, vengeance, un brin de magie, et immersion historique : tous les éléments sont réunis pour nous permettre de ne pas nous ennuyer, tout en admirant la beauté des paysages japonais. Une jolie découverte. 

Retrouvez la chronique sur mon blog La Page Inattendue ! :)

Cette magnifique Bande-Dessinée introduit l'histoire de Takeo, un jeune garçon aux pouvoirs insoupçonnés qui, après avoir échappé au massacre de son peuple, fait une rencontre qui pourrait bien bousculer le cours de sa vie. Nous découvrons également Kaede, otage soumise à un seigneur cruel, pour qui il ne semble plus n'y avoir aucun espoir. Nos deux héros ne se connaissent pas, mais la vie pourrait bien unir leur destin.
Ce premier tome du Clan des Otori nous propose une immersion au coeur d'un Japon féodal déchiré par les intrigues politiques et les guerres de clans. C'est un récit aussi bien violent que délicat, sombre que poétique, enflammé que nuancé. Bien qu'il s'agisse d'un tome introducteur, il promet une suite mouvementée qu'il me tarde de découvrir !
J'ai adoré chevaucher à travers ce Japon médiéval, j'ai été émerveillée par la beauté des paysages et par l'atmosphère douce et sauvage qui s'en dégage.
L'histoire est enveloppée d'une aura de mystères dans laquelle nous nous faufilons sans savoir quelles surprises nous y attendent. Sans m'en rendre compte, je me suis complètement immergée dans l'aventure : j'ai couru aux côtés de Takeo, je l'ai soutenu dans son apprentissage, j'ai crains pour la vie de Kaede qui m'a beaucoup touchée. Quand la dernière page est arrivée, je ne m'étais même pas aperçue que c'était déjà la fin !
Cette Bande-Dessinée, c'est 90 pages de complots, d'alliances, de trahisons et de vengeances, mais c'est aussi de la magie, de l'émotion pure et une poésie fine et délicate.
Je me suis beaucoup attachée aux deux personnages principaux, dont la vie est brutalement bousculée. Ils ne nous dévoilent pas encore toute la complexité de leur personnalité, et il me semble qu'il nous en reste encore bien des aspects à découvrir.
J'ai exploré la vie féodale japonaise avec curiosité et intérêt. Cette présentation du Japon du Moyen Age est un des véritables points positifs de l'histoire ! de plus, j'ai hâte d'en apprendre davantage sur la multiplicité des cultures qui nous sont présentées !
Les illustrations sont magnifiques, chaque case est un plaisir pour les yeux ! Au début, j'ai été déstabilisée, car le coup de crayon est vif et prononcé. Cependant, il est parfaitement adapté au récit grâce à son encrage et à ses couleurs vives. Il représente avec finesse la violence et la beauté de l'histoire.
J'ai été pleinement conquise par cette superbe Bande-Dessinée qui m'a donné envie de lire les romans. Que vous soyez passionnés par la culture nippone ou non, elle saura vous entraîner avec elle au coeur d'une aventure qui réserve encore bien des surprises !
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Je tiens à remercier Babelio et les éditions Gallimard qui m'ont permis de découvrir ce titre.

Lorsque j'ai lu le résumé de cette bande-dessinée, ce qui m'a intrigué c'est l'aspect Japon Médiéval. Jusqu'à présent, il ne me semble pas avoir lu d'ouvrage qui se déroule à cette époque et j'étais très curieuse de voir ce que cela pouvait donner.

Il faut savoir aussi que cette BD est une adaptation de la saga littéraire du même nom : le clan des Otori de Lian Hearn. N'ayant pas lu les romans, je n'ai pas de point de comparaison.

Mais parlons peu, parlons de ma lecture.

Les graphismes de cette bande-dessinée sont magnifiques, même si, les traits sont différents des bd actuelles. Mais compte tenu de l'époque à laquelle se déroule le récit ainsi que du lieu je trouve cela très réussi et cohérent. La carte et l'introduction au début nous apportent la clarté nécessaire pour se lancer dans l'intrigue.

On va faire la connaissance de Takeo, c'est un invisible, c'est comme cela que se nomme son peuple. Ils vivent cachés dans leur village parce que leurs croyances sont différentes. Il aime se rendre dans les montagnes au lieu comme sa famille de rester dans son village en repli, mais lorsque le récit débute, il tente de sauver sa vie. Jusqu'à qu'un homme s'interpose. Ce qui entraînera bien des changements.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome et je ne me suis pas ennuyée une minute. Cette aventure en plein Japon Médiéval, complots, trahisons, destin. Ce fût une jolie découverte.