Elise

♫Toi, mon professeur assis sur ta morale
Qui prenais tant plaisir à frapper sur mes mains
Qui me laissais debout le nez vers la muraille
Parce que mes yeux d'enfant faisaient baisser les tiens
[...] Je te donne pour ça , Rendez-vous en enfer ♫
- Johnny Hallyday - 1976 -
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A l'école Elise apprend les yeux A B C
Aussi, la maîtresse lui a donné
une gifle et sa bague a accroché son oeil
Souffre-douleurs ou mauvaise humeur en excés
ça reste une paire de claques dans la gueule !?
Retrouver les traces, en parler à son cheval
Problème international, c'est la lutte au final ...📕
Lever la main et dire l'injure, procédés académiques !?
Sabrer le/la Moral(e), un laxiste dessein voire simpliste,
pour tout élève qui se respecte
Meme si parents hélas tiquent ,
à l'accent circonspect
voire helvétique...
lecture .....pour tout public

Une BD toute en sobriété.
En noir et blanc.
De grandes vignettes.
Une page entière pour les angoisses ou les cauchemars d'Élise la nuit.
Oui, Élise a des malheurs avec son institutrice, hyper sévère, la main leste.
Et l'authenticité de cette histoire, c'est qu'Élise est la propre grand-mère de Fabian Menor.
C'est donc un bel hommage.
Témoignage d'une époque où les mesures éducatives des enseignants étaient plutôt musclées.
Les dessins sont expressifs, plutôt minimalistes.
Beaucoup plus sombres quand ils dépeignent les angoisses.
Les textes sont brefs bien que disant l'essentiel.
Sous une apparente simplicité, toutes les émotions sont rendues.
Et l'émotion passe.
Du noir et blanc qui parle.
Une chose qui m'a surprise est que les enfants appellent l'institutrice « la pionne »
Mais bon, c'est un détail peut-être régional.
La couverture sur fond noir est très belle.

Un grand merci à babelio et aux éditions La joie de lire.

De très belles illustrations, simples mais très parlantes, qui véhiculent un tas d'émotions.

Le récit de vie qui y est narré est à la fois très sombre et violent, ce qui colle très bien avec le choix graphique de n'utiliser qu'un dégradé de noir, gris et blanc.

Mais c'est aussi un récit qui montre quelques points de lumière, comme une percée entre les nuages.

On remonte le temps, début du XXe siècle, quand la protection de l'enfance n'existait pas et que les punitions corporelles étaient monnaie courante. L'auteur s'est inspiré de la vie de sa grand-mère pour écrire le scénario de cette BD. Une réalité exposée sans filtre et sans pathos.

Le quotidien des enfants de l'époque était bien différent : rythmé entre l'instruction et les corvées. Les journées étaient souvent difficiles, les jeux étaient simples. Mais surtout, les instituteurs avaient tout pouvoir pour punir les enfants, que ce soit justifié ou non. Elise en fait d'ailleurs les frais et personne ne la croit ou ne lui vient en aide, de peur de représailles. Elle est forte et courageuse face à l'adversité.

C'est une thématique difficile pour les enfants. Sa lecture nécessite un accompagnement car c'est une époque trop lointaine pour eux. Mais c'est très bien dit et les illustrations aident à la compréhension. Elles sont immersives et le choix du noir et blanc est parfait pour nous plonger dans cette époque. L'ambiance est très sombre, pesante comme ce que vit la petite fille.

Une BD jeunesse intéressante. Indiquée à partir de 8 ans, elle est plutôt destinée à un public adulte ou à lire en accompagnant son enfant.

C'est une BD. C'est l'histoire d'une petite fille qui s'appelle Élise, c'est une histoire vraie, celle de la grand-mère de l'auteur. Dans ce livre elle se fait maltraiter et humilier par sa maîtresse. Cette histoire est triste mais elle se termine bien. J'aime bien ce livre car ça se finit bien pour Élise, c'est une fille courageuse, elle ose dénoncer sa maîtresse à l'inspecteur. Devant l'inspecteur la classe est solidaire, j'ai bien aimé que tous les élèves protègent Elise.
Je conseille ce livre à ceux qui aiment bien les histoires du passé.

Nous avons bien aimé le livre. C'était un peu triste.
Ce qui était moins bien c'est que la professeure était méchante :
elle a mis une gifle à un élève, elle est violente.
Les dessins sont bien mais il n'y a pas de couleur puisque c'est une histoire triste.
Yannis, Tania, Léona

Ritej: C'est l'histoire d'une fille qui s'appelle Élise qui va à l'école. Ses parents sont strictes et sa maîtresse est méchante . Elle a aussi un chien qu'elle aime beaucoup, et des amis.
Je n'ai pas trop aimé car j'ai été choquée que les professeurs aient le droit de taper sur les élèves à cette époque. Ses parents ne prennent même pas sa défense. le bon côté, c'est qu'elle a des amies.

J'ai bien aimé ce livre car il parle des professeurs qui avaient tous les droits sur les élèves et qui mentaient pour ne pas se faire renvoyer. (Tosca Janin)