J'ai rencontré
Macha Méril aux 22èmes rencontres
Marguerite Duras à Trouville cette année. J'ai été impressionné par cette femme dynamique. Je suis donc allée emprunter son autobiographie à la bibliothèque sans même avoir lu la quatrième de couverture.
Macha Méril est une femme intelligente et pleine de vitalité que l'on n'imagine pas morte. Alors, quand elle raconte "
Un jour, je suis morte" on n'y croit pas vraiment.
Elle tente l'introspection mais ça ne fonctionne pas très bien.
Elle évoque ses origines russes, sa vie de comédienne et les personnages hors du commun qu'elle a connu comme
Marguerite Duras,
Pasolini ou
Moravia. C'est la partie que j'ai préféré.
Se figurant fantôme, elle parle de la suspension du temps, elle ne vieillit plus pour se mettre à l'abri du drame. Et le drame arrive avec les échecs de ses FIV et sa douleur de ne pas pouvoir être mère. J'ai eu le sentiment qu'elle disait que personne ne pouvait la comprendre, du moins dans son entourage familial et professionnel. J'en doute un peu. Mais surtout, je ne suis pas d'accord quand elle dit qu'il faut enfanter dans n'importe qu'elle situation. Pourtant je comprends son désespoir. D'ailleurs je trouve qu'elle écrit bien mais je n'ai pas réussi à partager sa position. Est-ce que ce livre est fait pour ça ?
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