- "Je voulais vivre sans heure, considérant que la première contrainte de l'homme a vue le jour à l'instant où il s'est mis à calculer le temps."
- "Je ne voulais pas que ma vie soit réglée d'avance ou décidée par d'autres. Si à six heures du matin j'avais envie de faire l'amour, je voulais prendre le temps de le faire sans regarder ma montre."
- "C'est l'homme qui tient l'arme qui a de l'importance. Pas l'arme elle-même."
Dans leurs arbres, les oiseaux chantaient leur joie de vivre libres, indifférents aux cruautés dont seuls les hommes sont capables. Mon crime pour l'homme de la rue pouvait paraître horrible. Il entrait pourtant dans les lois de mon milieu. Pour les hommes, une balle dans la tête. Pour les salopes comme Ahmed...une mort de salope.
De la prison à vie.. à la mort, ma sentence me laisse indifferent. Ma vraie condamnation, je la lirai à chaque parloir dans les yeux de ma fille, et là... je connaîtrai le regret.
Mes défauts étaient une drogue dont je n'avais pas la volonté de sortir.
- "La moindre imprudence peut nous coûter la vie, et pire encore : la liberté ! "
J'étais seul. Je me couchai sur mon lit pour y pleurer la mort de mon grand ami: mon père. Ma douleur fut terrible. Aucun de mes amis ne vint me voir, sachant qu'il me fallait cette solitude. C'est peut-être à cet instant seulement que je compris combien la mort pouvait faire mal à ceux qui restent. J'avais exécuté des hommes au nom de ma loi. Combien de mères, combien de femmes avaient ressenti cette souffrance qui me torturait le cœur et cela par ma faute: en tuant mes ennemis, ne les avais-je pa tuées aussi? Il était un peu tard pour me découvrir une conscience. Car je savais qu'il m'était impossible de tricher avec moi-même. J'étais un fauve qui au matin serait le même face à son milieu, c'est-à-dire sans pitié.
- "A quoi sert de pleurer le soleil,
Tes larmes t'empêchent de voir les étoiles."
- "Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale."